26 février 2006

les roux


Les roux
J’aimes les mecs roux ; j’aime la peau des roux : quelques fois d’une douceur incroyable, plus souvent rugueuse, qui accroche sous la main. Blanche, laiteuse, leur peau, leur corps peut mettre mal à l’aise : on croirait voir les organes tellement c’est blanc, translucide. Et puis et surtout, l’odeur, le corps entier sent ; je reconnaîtrais un roux, même les yeux bandés même après la douche.
Les poils pubiens, ont un charme unique, rarement très fournis, en tous cas ceux que j’ai pu rencontrer et approcher de près.
En fait, mis à part l’odeur, et dieu sait que les odeurs corporelles m’attirent et me touchent, je me demande toujours si mon attirance pour les roux ne vient pas de ma première vraie expérience hétérosexuelle, la fille, était une explosive et grande rousse à la crinière splendide et bouclée, à la toison musquée.

25 février 2006


MESSE en si de JSB
Ton Koopman, direction musicale
Lisa Larsson, soprano
Bogna Bartosz, alto
Christoph Genz, ténorlaus Mertens, basse
The Amsterdam Baroque Orchestra and Choir
fade, conventionnel: des notes, quelques fois fausses, des couacs et surtout pas d'ame. rien , de la musique toute plate pour la plus grande oeuvre de JS. Bach.
Et lâme dans tout ça, et la siritualité dans tout ça.

je me suis remis dès le
s retour à la maison
Chef d'orchestre
Georg Christoph Biller
Ténor
Christoph Genz
Soprano
Ruth Holton

Basse
Klaus Mertens

Interprète
Georg Christoph Biller

Chour d'enfants
Choeur Saint-Thomas de Leipzig

Formation
Gewandhausorchester Leipzig

Editeur
TDKmusic

22 février 2006

Garçon/madeleine de Proust.




Comme un coup dans l’estomac, de grandes vagues chaudes m’ont subitement envahies dès que je t’ai aperçu, au hasard de mes divagations webiennes. Ron, son allure, son regard, tout en toi m’a ramené à lui. Mais pour parler de lui, il faut que je revienne à Y.
Depuis tes dernières déclarations, ma vie américaine, mon rêve américain ( ?) s’enfonçait peu à peu dans une quasi solitude dépressive. Tu m’avais de nouveau attaché, emporté. Tu faisais tout pour effacer entre nous les milliers de kilomètres qui nous séparaient. Je ne savais de fait plus vraiment où j’étais : étais-je à Berkeley, étais-je en France avec toi ? Je vivais ma vie comme une parenthèse. Pourtant, tout allait bien pour moi. Je menais ma barque correctement, le travail ne manquait pas, les copains non plus. Et cette vie semi clandestine, marginale comme la vie, dans le climat idéal de Berkeley peut l’être, me convenait. Mais mes journées étaient maintenant ponctuées par cette terrible force de rappel que tu exerçais sur moi. Je travaillais le matin mais trouvais toujours le temps l’après midi pour m’installer au café Durant et t’appeler, annihiler les distances entre nous et pendant quelques heures me retrouver là bas en France à tes cotés. Le téléphone raccroché, je devenais pendant un long moment comme un ET ayant raté sa porte transgalactique, en suspension dans l’éther !
Ainsi doucement mais sûrement tu m’éloignais de Berkeley et de la vie que je pouvais y construire. Pourtant le moment était venu de prendre des décisions. Les affaires allaient bien, notre associé canadien, souhaitait engager les démarches pour régulariser notre situation et ainsi lancer notre entreprise dans la légalité. J’éludais, je le faisais patienter, mais, même si je ne me le disais pas encore, j’avais pris la décision de te retrouver, de revenir vers toi.
Ce matin là, comme à mon habitude, je roulais, dans la fraîcheur matinale, dans les rues sombres de north Oakland, vers le chantier du jour. Cela m’était de plus en plus difficile. Je faisais de plus en plus mécaniquement mes gestes quotidiens, j’avis de plus en plus de mal à quitter « l’éther » entre la France et la Californie. Je planais sec ! Je n’ai pas vu le truck griller le feu rouge, je l’ai pris de plein fouet et ma dodge de 2,5 tonnes a valsé sur elle-même plus de trois fois avant de s’immobiliser à quelques millimètres d’une Cadillac blanche arrêtée devant un bar glauque. J’étais sonné, je n’arrivais plus à sortir de la voiture. Des tas de gens de couleur, sortis d’où je ne sais où, hurlaient autour de la voiture. Il me fallait atterrir reprendre conscience. Alors, tu as ouvert la porte coté passager ; je n’ai vu que ton sourire, tes yeux perçants. Tu m’as aidé à sortir du véhicule. J’ai reçu ton odeur en pleine figure, en un instant, j’ai eu envie, une envie foudroyante de faire l’amour avec toi. Au contact de l’air frais, j’ai commencé à me rendre compte que j’étais dans un environnement plutôt hostile. Le truck n’avait pas attendu, j’avais une station wagon transformée en virgule au milieu de north Oakland, dans une rue d’entrepôts et de bars ouvriers. Ouvriers exclusivement noirs. Je n’avais pas touché, fort heureusement la Cadillac, mais visiblement le propriétaire, un grand gaillard coiffé d’un énorme chapeau de cow boy, hurlait et affirmait le contraire, sa femme à ses cotés hurlait son traumatisme crânien ou je ne sais quoi. Je roulais sans permis et sans assurance. Les flics sont venus, tu as tout arrangé, calmement avec ton désarmant sourire. Tu m’as entièrement pris en charge ; je ne disais rien, rien d’autre que le strict nécessaire : nom adresse, permis ? Oublié à la maison, bla, bla, bla. Une ambulance ? Pas la peine, tu allais m’emmener aux urgences de l’hôpital le plus proche pour que l’on me pose les trois points nécessaires à la blessure de ma main.
Toujours dans le coltard, je t’ai accompagné dans ta Plymouth pourrie. Tu te marrais, très fier de toi, de m’avoir sorti de ce merdier. Pourquoi ? N’avais-tu donc rien d’autre à faire ce matin là que de passer dans un quartier black sauver la vie d’un frenchie paumé ? Toute la matinée c’est écoulée ainsi, moi à l’ouest, toi me baladant à l’hôpital de services en services pour que je puisse être soigné sans débourser un dollar.
Puis, nous nous sommes retrouvés chez toi. Le calme enfin, le silence. Ton odeur partout maintenant, envoûtante. J’avais une envie folle de te prendre dans mes bras ! Tu étais mince, blond, habillé de cuir comme un motard, un motard qui aurait échangé sa moto contre une Plymouth à bout de souffle. Tu portais ton blouson à même le corps, très près du corps, la fermeture éclair laissait apparaître une peau très blanche, une poitrine sèche et imberbe. Je comprenais l’odeur ; c’était celle de ton corps, de ta peau de presque roux mêlée au cuir, un cuir dans lequel tu devais passer tes jours et tes nuits.
Tu nous a préparé du café que nous avons bu en silence, les yeux dans les yeux tu te marrais tandis que je commençais à prendre de plein fouet le contre coup de l’accident. J’ai posé mon café sur le coin de la table et me suis précipité sur toi. Je n’y tenais plus, je t’ai enlacé à l’intérieur de ton cuir, à même la peau et j’ai pleuré, pleuré comme on pleure sur un grand frère. Tu as laissé le flot peu à peu se calmer. Puis, tendrement, tu as posé un baiser sur mes lèvres et tu m’as conduit vers le lit. Là encore, j’étais entièrement entre tes mains. Tu m’as tranquillement déshabillé et proposé de dormir un peu. Je t’ai demandé de rester près de moi, de t’étendre tout contre moi. Tu as simplement enlevé ton blouson et tes bottes et nous sommes restés ainsi, un long moment, toi torse nu, en pantalon de cuir et moi en slip, collés l’un à l’autre. Un grand moment de tendresse partagée.
Quand je me suis éveillé, tu dormais, là tout près de moi. Je pouvais à loisir, détailler ton corps, le grain de ta peau : blanche, je devinais sur tes épaules des taches de rousseur. Ton nombril sur un ventre plat mais pas parfait, sans doute déjà sensible aux multiples bières nocturnes. Pas de poils, juste un léger duvet se faisant plus fourni à l’approche de la ceinture du pantalon. Quelques poils roux cependant dépassaient de sous tes aisselles. Je me suis approché, humé tes bras, ton torse. J’ai laissé mon visage quelques instants juste au dessus de ton nombril à quelques centimètres de la ceinture de ton cuir, posé ma bouche délicatement sur ton nombril. Ta main s’est alors posée sur ma tête, tu étais réveillé, tu m’encourageais. Ton duvet blond caressait ma bouche et déjà l’odeur du cuir, à l’approche de ta ceinture se faisait plus présente. J’ai levé la tête, ton visage dégageait une immense tendresse, une infinie douceur, nous nous sommes embrassés, enlacés. Je n’aurais jamais pu t’ôter le pantalon, tellement il te collait au corps. Assis sur le lit, je te regardais te déshabiller, le regard rivé sur tes mains défaisant chaque bouton, laissant découvrir comme au ralenti, un peu plus de chair blanche sous un duvet de plus en plus fourni. Tu n’avais pas de slip, ta queue était belle, lourde et épaisse, parfaite à décalotter mais comme la plupart des américains tu étais circoncis..
Très vite j’ai collé mon visage sur ton pubis, te respirant à plein nez, très vite, agrippé à tes fesses, j’ai avalé ta queue, tes couilles superbement pendues. Tes fesses, charnues, poilues, une vraie forêt, contrastant avec le reste de ton corps plutôt glabre et imberbe. Que de douceur en toi ! Quel envahissement de tendresse ! Tu rayonnais. Contre coup de l’accident ? Là dans tes bras, sous tes caresses, j’étais comme submergé par une immense émotion, une envie irrépressible de me fondre et de ne faire qu’un avec toi ; Je retenais mes larmes, des larmes de bonheur. Nous avons fait l’amour longuement : infinie tendresse, infinie douceur ; peu de mots. Une longue exploration des corps. Tu m’as pénétré lentement, profondément, longtemps. J’ai joui et j’ai pleuré. Dehors il faisait nuit

20 février 2006

une dose de vingtième siècle

«On ne peut pas seulement se rêver et mourir sans jamais avoir vu ses rêves s’accomplir»

18 février 2006

Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni (Mozart)
Dramma Giocoso en deux actes (1787) - Livret de Lorenzo Da Ponte En langue italienne
Direction musicale Sylvain Cambreling Mise en scène Michael Haneke Décors Christoph Kanter Costumes Annette Beaufays

Don Giovanni Peter Mattei Il Commendatore Robert Lloyd Donna Anna Christine Schäfer Don Ottavio Shawn Mathey Donna Elvira Mireille Delunsch Leporello Luca Pisaroni Masetto David Bizic Zerlina Aleksandra Zamojska
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris


Oui, c'est sombre, oui c'est dans un cadre moderne, Don Giovanni est un chef d'entreprise, bla, bla,...
mais c'est juste la mise en scède de Haneke est d'une grande force, de fait sa vision colle parfaitement au texte de Da Ponte, lui conferant une modernité effacée par des siècles de mises en scènes convenues. C'est fort, c'est moderne. j'ai pensé à aerican psycho.
Bon, ce qui est dur c'est que la salle comble n'apprécie pas, que les applaudissements sont, au mieux maigres. et je passe sous silence les sifflets. Cela ne recompense pas le travail de l'orchestre et des chanteurs qui sans être remarquables font une belle prestation.
J'ai aimé. merci G. Mortier
Quelques critiques
Libé , Le figaro ,Les échos ,Le Monde

16 février 2006

Ta cigarette après l'amour
Je la regarde à contre-jour
Mon amour.
C'est chaque fois la même chose
Déjà tu penses à autre chose Autre chose.
Ta cigarette après l'amour
Je la regarde à contre-jour
Mon amour.
Il va mourir avec l'aurore
Cet amour-là qui s'évapore
En fumée bleue qui s'insinue.
La nuit retire ses mariés
Je n'ai plus rien à déclarer
Dans le jour j'entre les mains nues.
Ta cigarette après l'amour
Je la regarde à contre-jour
Mon amour.
Déjà tu reprends ton visage
Tes habitudes et ton âge Et ton âge.
Ta cigarette après l'amour
Je la regarde à contre-jour
Mon amour.
Je ne pourrai jamais me faire
A ce mouvement de la terre
Qui nous ramène toujours au port.
Aussi loin que l'on s'abandonne
Ni l'un ni l'autre ne se donne
On se reprend avec l'aurore.
Ta cigarette après l'amour
S'est consumée à contre-amour
Mon amour.

14 février 2006

Les gens,
il conviendrait de ne les connaître que disponibles A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes, simplement,Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir

Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?

A cette nuit comme une soeur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Richard ça va ?
Richard, eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponiblesA certaines heures pâles de la nuitPrès d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes, simplement,Des problèmes de mélancolieAlors on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoirEt l'on se dit qu'il est bien tard, qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'it vite fait ?
Eh ! m'sieur Richard, le dernier ... pour la route !

12 février 2006


AmourtotalABSOLU
Mme Butterfly (extrait? cliquer sur l'image)
Direction musicale Marco Balderi
Mise en scène et décors Robert Wilson
Costumes Frida Parmeggiani
Éclairages Heinrich Brunke et Robert Wilson
Chorégraphie Suzushi HanayagiDramaturgie Holm Keller
Hui He (30 janvier, 5, 12, 17, 23, 28 février)
Suzuki Ekaterina GubanovaF. B. Pinkerton Marco BertiSharpless Dwayne CroftGoro Burkhard UlrichIl Commissario Imperiale Yuri Kissin
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris


Tu pleures? Pourquoi?
Ah, tu n'as pas la foi!
Ecoute.
Un beau jour, nous verrons
se lever un filet de fumée
à l'horizon sur la mer.
Et puis, le navire apparaît.
le navire blanc.
Il entre dans le port, son salut résonne. Tu vois? Il est là.
Je ne descends pas à sa rencontre. Non. Je reste là, ou sommet de la colline, et j'attends, j'attends longtemps mais la longue attente ne me pèse pas. Et... se détachant de la foule, en bas un homme, rien qu'un petit point, s'avance vers la colline.
Qui est-ce? Qui est-ce?
Et quand il sera là,
que dira-t-il? que dira-t-il?
Il appellera Butterfly de loin.
Moi, sans répondre,
je resterai cachée,
un peu par jeu,
un peu pour ne pas mourir
à la première rencontre,
et lui, inquiet,
appellera, appellera :
« Ma petite femme
au parfum de verveine »,
les noms qu'il me donnait au début. Tout cela arrivera, je te le promets. Chasse ta peur,
moi, je l'attends avec confiance.

Un peu de Maria Callas dans Mme Butterfly


11 février 2006

PAIX "par les temps qui courent"
La Paix ce n'est pas quelque chose qui vient de l'exterieur. C'est quelque chose qui vient de l'interieur.C'est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes; chacun a la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la Paix demeure générale.

Quelles que soient les circonstances, je pratique la compassion. Cela m'apporte force intérieur et bonheur. Cela me donne le sentiment que ma vie est utile

10 février 2006

encore des moments forts entre mecs

09 février 2006

JEl'avoue
j'adore le dernier Madonna, et particulièrement SORRY
so here it is

07 février 2006

tripoteur

Tout d’abord, je dois le dire, je suis de la catégorie des affalés ; je ne sais pas m’asseoir normalement, m’étendre normalement. Faut dire que j’ai un peu de mal à caser mes 187cm. Je suis toujours dans des postions pas possibles : arc-bouté sur le siège avant dans un avion, les pieds sur la table au bureau, partout, je donne l’impression de ne pas savoir quoi faire de mon corps. A la maison, quand je lis ou que je regarde la télé, j’ai toujours la main dans le slip. Je peux passer des soirées entières à me caresser les couilles, à les soupeser, les triturer. À passer ma queue, dessus ou dessous, à me décalotter pour me caresser le gland. Tout cela bien entendu tout en étant absorbé pleinement par ma lecture ou le film du moment ! Le pire c’est lorsqu’un ami (intime) me téléphone ; tous en effet se marrent de cette manie et certains au bout de quelques minutes de conversations ne manquent pas de me demander : « où est ta main ? ».
je ne cache pas qu’avec S. nous en avons bien souvent fait un jeu.
-où est ta main ?
- dans mon short,
- tu bandes ?
- et toi que fais-tu ?
- je suis encore au lit, j’ai la queue bien droite, j’ai envie de me branler avec toi, touche-toi les couilles ,décris-moi ta queue, décalote -toi,
- tu mouilles? alors lêche ton doigt!..
-moi aussi je bande, branle-toi……
Et ainsi jusqu’à nous finir de concert, moi sur le canapé, lui dans son lit,…

06 février 2006

Tut’aimes

Tu t’aimes, c’est certain. Ton corps ? Tu le découvres chaque jour sous le regard des rares amants qui sont déjà venus l’encenser, l’adorer. Tu ne savais pas et tu t’en étonne encore, l’effet qu’il peut faire aux autres, le désir qu’il peut faire naître. Alors, quand tu es seul, tu te regardes, tu examines chaque parcelle qui a su te faire donner du plaisir. Alors tu te prends à t’aimer, à aimer ton ventre plat, ton torse encore adolescent. Tu sais déjà que ta queue serrée dans un shorty taille très basse, ta queue déjà apparente sous le tissu translucide, retournera les hormones de plus d’un !! Tu imagines le tout dans un jean "low rise" et un tee-shirt trop court. Chacun de tes mouvements laissera apparaître une parcelle de peau, délicieusement imberbe, délicieusement désirable.

05 février 2006

bouquindumoment
je lis Lunar Park de B.E. Ellis. après avoir lu à sa sortie american Psycho (et avoir vu plusisuers fois le film). c'est de meilleure facture. un style étonnant, une autobiographie assez elliptique qui se mélange intimement avec du romanesque. Ces ambiances délétères me captivent effectivement et je prend un réel plaisir à sa lecture.
Mais, et c'est plus important, ce livre me donne envie de relire, un d emes auteurs préférés, en tous cas dans ce style et dans ce même registre J.G. Ballard. Particulièrement CRASH & IGH.

CRASH
Après avoir connu l'expérience jouissive et fascinante d'un accident de voiture, le narrateur, Ballard, est suivi et initié par Vaughan, qui traque les crashs automobiles et les convalescences avec son appareil photo, et qui fait de lui un de ses sujets avant de le prendre sous son aile. Son obsession : la pénétration automobile et l'harmonie des cicatrices et des tôles froissées. Son fantasme ultime : un accident de l'actrice Elizabeth Taylor, dont il aime détailler les blessures que pourraient provoquer les différentes pièces mécaniques de son automobile.
En dépeignant une sexualité fondée sur la technologie, Ballard décrit le "mariage de la violence et du désir" en des termes crus, générateurs de malaise - le malaise de notre civilisation. Dénonçant la perversité profonde de l'automobile vécue comme objet sensuel, il montre la véracité de l'affirmation provocante de son excellente préface : "la pornographie est la forme romanesque la plus intéressante politiquement".

Le roman a été adapté par David Cronenberg au cinéma, mais l'image - peut-être parce qu'elle ne sait plus être autre chose qu'objet de fascination dans notre monde de publicité - expose à un rejet plus brutal que l'écrit, à un "zapping mental" du spectateur. Le film ne peut par conséquent être aussi efficace dans son propos que le livre.

"Je m'intéresse à ce qui touche au plus profond de la psychologie humaine, ce besoin concomitant de sécurité et de violence extrême. On vit par exemple dans un monde où l'automobile est reine, alors qu'elle fait un million de morts chaque année. Ça me passionne d'essayer de comprendre pourquoi les hommes sont fascinés et pervertis par les machines." (Jim G. Ballard)
IGH
Robert Silverberg exagère. Ses nomades urbaines faisaient près de mille étages et frisaient le million d'habitants, réparti des basses couches aux hauts dirigeants. Jim G. Ballard, lui, est quelqu'un de plus mesuré. Son IGH (Immeuble de Grand Hauteur) se contente de quarante étages et deux mille occupants. De plus, ceux-ci sont choisis parmi les classes moyennes aisées, principalement des professions libérales. On a donc dans l'essentiel un background culturel et des intérêts communs. Non pas d'ailleurs que l'on prête particulièrement attention à la vie sociale... L'important, c'est la fonctionnalité, excellente dans cet immeuble ultra-moderne, qui a une école et une galerie commerciale incorporées. Tout a été pensé par l'architecte Anthony Royal, qui loge lui-même dans sa création, tout là-haut, dans son appartement en terrasse du quarantième.
Entre les réceptions que l'on donne chaque soir dans cette bonne société, les seuls petits soucis sont donc de simples chicaneries de voisinage. Sauf que l'on constate tout de même que des divergences se font jour entre les bijoutiers et analystes financiers du haut, et les masseuses et techniciens de cinéma du bas, parmi lesquels Richard Wilder, un ex-rugbyman réalisateur de documentaires pour la télévision, et qui compte en préparer un sur la vie dans la tour. Entre les possesseurs de chiens (du haut) et les gens avec enfants (du bas), la tension monte...
James Ballard soutient que si "la plupart des individus ne sombrent pas dans un comportement antisocial, c'est par égoïsme, parce que cela n'est pas dans leur intérêt. Il suffit d'un rien pour que tout bascule dans une violence primitive." Son travail est donc de pousser légèrement de façon à provoquer ce basculement.
Comme dans CRASH, l'objet moderne et technologique est le vecteur de la violence, d'un retour de l'homme à ses instincts brutaux. Pour Ballard, cette primitivité n'est pas une régression historique vers un quelconque état de barbarie pré-humaine, car les individus sont au contraire complètement imprégnés de la civilisation qui les a produits, c'est plutôt une régression en soi. C'est le sujet psychanalytique qui l'intéresse, mais celui-ci ne peut se concevoir qu'au sein d'une société déshumanisante, à travers l'exploration de ses plus belles réalisations. Après l'automobile, l'habitat. Sous les apparences de normalité, de calme, de progression logique, les personnages qui assument leur évolution vers l'explosion de tous les tabous. Ballard met les pulsions à nu, il n'a pas besoin de mille étages pour faire couler le sang. La réalité est assez excessive pour lui, et déjà trop pour nous, après qu'il l'a passée à son bistouri.

04 février 2006

USA sans LUI

Il n'était plus là. La maison était maintenant vide de son silence, encore plus pesante de l'absence de son angoisse. J'ai fui en avant. Sorties, rencontres. tout pour créer ici, seul, ce que j'avais révé avec lui. Des copains, Des numéros de téléphone griffonnés dans le creux de ma main, puis, certains soirs, le creux ne suffisant plus, sur le dos de la main puis sur mon torse, mon ventre. Une solitude peuplée de tas d’inconnus souriants et aimables ; creux.
Les jours ont passé, j’avais de temps en temps des nouvelles de lui, il allait bien, manifestement, son retour en France, lui faisait du bien. Jamais je m’enquis de la date de son retour, je voulais lui laisser le temps de prendre.. Le temps. Et puis le retrouver pour revivre ce qui était finalement un cauchemar. Je l’aimais, oui, et j’étais prêt au nom de cette passion de tout supporter y compris la séparation.
Deux mois après son départ, il m’annonça finalement son retour. Il avait hâte de me retrouver, il avait la pêche, il avait plein d’idées pour nous, à commencer par un voyage à Las Vegas, là, dès son retour, pour que l’on se marrie ! Je n’en croyais pas mes oreilles, je ne reconnaissais plus le Y. qui était parti quelques semaines auparavant ! Avec quelle impatience, j’attendais maintenant son retour ; chaque heure, chaque minute qui me séparaient de nos retrouvailles. J’avais tout préparé, rangé la maison, viré les canettes de toutes sortes qui parsemaient le sol, rempli le frigo, passé l’aspirateur. Je me suis rendu à l’aéroport de SF, à l’arrivée de son avion, j’ai du laisser passer tous les passagers, sans le voir. A l’accueil, l’hôtesse a refusé de me dire s’il était dans l’avion ou pas. Je suis rentré seul, sans comprendre. Trois jours après, il était de retour en France. Le service de l’immigration à Boston, l’avait refoulé par le premier avion vers Paris. Ils savaient qu’il ne venait pas pour les vacances ou en visite mais bel et bien pour travailler (on ne va pas aux states sans billet de retour !)
Cette fois-ci, j’étais seul aux USA, seul et pour toujours. C’était clair, qu’il ne pourrait plus avant longtemps revenir.
Tout s’écroulait autour de moi. Les USA, NYC, les freeways, tout ce délire, c’était pour lui, avec lui mais pas sans lui. De quoi j’avais l’air maintenant perdu en Californie, à étanchéifier les terrasses des restos d’Oakland et de Berkeley.
REGARDdanslaVILLE
je t'ai croisé, moi seul dans la ville, sur le trottoir humide, bousculé par une foule pressée, pressée de trouver la bonne affaire, toujours meilleure, dans un magasin, toujours ailleurs. J'étais seul, avec Leo Ferré dans les oreilles, Leo ferré chantant Richard et sa quête des hommes disponibles , quelques fois aux heures pales de la nuit.
Et puis, je t'ai croisé, juste un instant, j'ai croisé ton regard derrière la vitre de ton autocar.Un regard qui scrutait loin, bien loin d'ici. Nos solitudes se sont croisées, comprises sans doute. tu as rempli ma journée de la chaleur de cet instant.

Les gens
il conviendrait de ne les connaître que disponibles A certaines heures pâles de la nuit, Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes, simplement, Des problèmes de mélancolieAlors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir .
Et l'on se dit qu'il est bien tard
...


02 février 2006


Odetelefilm
Comme un bon nombre de films contemporains, Odete s'amuse à questionner la nature de l'identité sexuelle. Une notion qui est en effet régulièrement mise au coeur du récit pour en être, à chaque fois que cela est possible, évacuée. Ici, le masculin et le féminin se confondent, s'entremêlent, s'absorbent mutuellement, parfois non pas tant en raison d'une indifférenciation abstraite que dans la contrainte même de leur altérité. Ce qui est d'ailleurs posé dans le film comme une question banale avant la naissance d'un enfant (garçon ou fille ?) devient son principe caché. Odete peut-elle devenir Pedro ?
Le coup de force vers lequel tend le scénario — remplacer un homme mort par une femme vivante — est le résultat d'une entreprise évidemment surhumaine, surnaturelle. Tous les efforts du personnage principal ne sont guidés que par un même objectif, celui d'imposer aux autres et au monde la force de son propre imaginaire. Tel est le dessein d'Odete, qui fait du film de Joao Pedro Rodrigues, sous ses aspects de mélodrame moderne, conceptuel et conscient de soi, une réflexion sur les pouvoirs même du cinéma. ,
voilà l'avis du Monde; moi? je suis parti avant la fin.

01 février 2006

odeurs corporelles

odeurscorporelles (in english) Sorry for the lack of detail on the post with the bolt, I was pretty exhausted and knew that you hot mutherfuckers would be waiting, so I wanted to get it out. The afternoon was really hot, I love layin' back and pleasing myself every now and then. I totally got into the smell of my pits, and the more I went at it the riper I got. I purposefully didn't have the A/C on in the bedroom, I need to smell musk to stay turned on, (nothing turns me off faster than Right Guard and some Faggy Cologne,) and after that 4 hour session, believe me I was pretty musky. Hell, my armpits smelled like onion cheese burgers. WOOF! I only soap up my balls once a week, (unless I've fucked a hot boy,) so once they started to sweat, I really got off on that smell on my hand and fingers too. I toyed my fingers in my ass a long time, and kept suckin that smell and taste off myself, God, I love the taste of ass. On my fingers, or on someone else's. If I could suck and lick and slurp my own ass, I'd never leave the house. Of course that would become boring soon, cause the taste of my hole on your lips as you shove your tongue down my throat, or on your cock after you shove it in deep into my ass, will bring me right to the edge of a second load anytime. I have to confess, I didn't have any of my dirty briefs, or a ripe sweaty jock lying around to sniff, like Wolverine did, but as I promised in a previous post, I have a few fetishes, and you are about to learn another one. I rarely wash underwear, and I never wash jock straps. If they don't stink, and smell of cock, balls, ass, piss and cum then they better be just outta the goddamn package. Yes, dudes, the preachers kid likes sweaty dirty underwear. Not just a hairy ripe pit, but dirty briefs and jocks too. I've stolen jocks from gym bags. If a hot sexy str8 guy blows me off at the gym, I'll wait for the opportunity to steal his strap and tuck mine into his bag. Yeah it's dirty. Yeah it's nasty. What can I say, I LOVE that smell. I can't walk into the locker room at the gym without throwin' wood. I've never stolen sox, tho. I prefer to suck them off your feet. So back to my story, I didn't have any dirty briefs lain' around, as mine seem to disappear. I guess that's cuz I ziploc them and mail them out almost faster than I can buy them. (Heh heh, you want a pair? Maybe..... After a few AIM or Yahoo Messinger chats...) So, with the butt plug shoved in my ass, I whipped a hot strap I got from a buddy in the mail out of my shoe box, unzipped that baggy, and put that dirty jock right over my head. Pouch right on my nose and face. Breathed deep and started chewing. My hole twitched, and my body broke into a sweat. By the time I was ready to try the bolt, I was drenched in sweat, slurping on a nasty ripe jock, and sniffing that amazingly hot, onion cheese burger smell outta my pit. I have to tell ya, I never once grabbed my cock all afternoon. I knew if I did, I would cum too hard, and it would be over. So I just kept punching my ass and letting my cock do it's thing, without actually stroking myself. I blew a lotta cum yesterday, but none of it was pumped outta my cock with my hand. All by they ass action I was giving myself. And of course I wiped it all up with the sweaty briefs I had on before I started. I'm wearing them now, and I'm gonna blow into them again. So there you have it. One more of my secrets. Don't worry, there are several more you still don't know about. You might not even ever hear about them all, but I'm sure at least a couple of you will learn them all... Ok, now, don't want to give you all the impression that I'm a total bottom. 'Cause I am definitely not. I promise to tell you all about Friday night very soon. Actually, as sore as I am right now, I will probably continue to top for the next week or so, at least... Wow, that English major is college is finally starting to pay off!