31 mars 2006


bluesbonheur

je l'écoute du matin au soir
c'est un régal, vive le blues
buddy guy Bring 'em 'in





putaindebonnejournée!!!

l y a des jours comme ça où la pêche est là, où l'on arrive à tout faire comme on l'a souhaité et finalement où tout arrive comme souhaite
putain comme c'est bon!!

27 mars 2006

Lectures W-E
Toute sa vie n'est que mensonges, illusions et incompréhensions. Qui est véritablement Franz-Georg alias Magnus du nom de son ours en peluche ? comment grandir sereinement lorsque l'on apprend que l'on a été adopté, que sa mère s'est suicidée et qu'un beau jour, on se retrouve nez à nez avec son père soi-disant disparu dans le naufrage de l'Allemagne nazie ? Autant de questions laissées sans réponses. 'Assigné à résidence dans la nuit muette de son corps, il menait en fait un dialogue pluriel : avec les vivants, avec les morts, avec lui-même et bien d'avantage encore avec la part d'inconnu dont il sentait en lui la présence discrète et cependant souveraine. ' D'autant 'au que le malheur ne s'accompagne jamais seul. Il continue de s'abattre sur Magnus tout au long de sa vie : de connaissances en retrouvailles féminines, ses deux amours vont périr, l'abandonnant encore à son propre sort. . Dans ce nouveau roman, Sylvie Germain nous entraîne avec délicatesse dans les méandres de l'âme humaine avec ce qu'elle peut avoir de plus beau et de plus torturé. Malgré cette vision noire que l'on peut se faire de Magnus', ce livre renvoie à des thèmes universels. L'importance de la filiation ; l'abandon, l'amour puis l'estime de soi mais aussi l'importance de continuer à avancer vers des jours meilleurs sont autant de messages d'espoir. C'est de façon très originale que Sylvie Germain a décidé de bâtir son livre : au milieu des fragments du texte, elle a décidé d'y insérer d'autres paragraphes intitulés séquence', notule', echo,résonance ou éphémeride'. Autant de scissions explicatives ou historiques nécessaires à la compréhension. Le tout formant un ensemble magnifique, émouvant, envoûtant, déstabilisant. . bref, du grand chef-d'oeuvre littéraire.
lu rapidement, sans grand interêt sauf historique. belle écriture néanmoins.

26 mars 2006

Les dessous

J’aime les dessous masculins, j’aime voir des garçons en slip, caleçon ou autre boxer short. Cela me vient sans doute de ma prime adolescence, de cette période trouble où on ne sait pas encore qui on est, qui on sera. Cette période, où l’on s’étonne de passer trop de temps sur les publicités Mariner, Hom ou Dim. Regarder des sous-vêtements, quelconques bouts de tissus en somme, me permettait sans doute de laisser couler un peu de libido, sans jamais nommer et encore moins voir, l’obscur et secret objet de mes désirs, de mes futurs émois. Combien de temps passé devant des garçons sortant de l’eau, riant auprès d’une jolie fille, se rasant négligemment sans jamais se douter qu’un gamin, comme des milliers d’autre sans doute, les découpait soigneusement, les rangeait dans une jolie boîte, les collectionnait ! Plus tard, ayant appris ce que je voulais, j’ai longtemps continué à feuilleter les catalogues papier et ensuite web. Depuis, ce bout de tissu a gardé pour moi son poids de trouble volupté. Je n’y suis jamais indifférent. J’aime voir dépasser d’un jean trop court, un ceinture de caleçon, les scènes de vestiaires : ces garçons qui se dévêtent indifférents aux regard des autres, ces slips un peu difformes, ces entrebâillements d’autour des cuisses, ces blancs un peu gris d’avoir été trop et mal lavés, sont toujours pour moi des moments troublants. A la première rencontre, au premier déshabillé, la découverte du sous-vêtement, est toujours un moment à part, comme un soudain arrêt sur image, comme si de cet instant, de la marque ou de l’usure du dit tissu, dépendait le reste. Après, si le mec m’a troublé, comme j’aime à garder longtemps son odeur et son empreinte sur moi, je me prends à souhaiter qu’il oublie son slip chez moi. Quelques fois, je l’en supplierai presque. Comme un instantané des moments passés, de cette intimité partagée. Sans doute nous nous reverrons plus jamais, sans doute, je ne saurai jamais, ne serait-ce que son prénom. Mais son slip, je le porterai toute la journée, mêlant mes odeurs aux siennes, mélangeant ainsi nos fluides, comme une continuation de la nuit passée, lui en moi et moi en lui.

25 mars 2006

peut-on continuer comme ça!?















indicateurs alternatifs

Un seul est, à ce jour, concrètement mis en œuvre: le « bon­heur national brut », un projet politique que mène, depuis 1972, le petit royaume boud­dhiste du Bhoutan (0,9 million d'habitants). L'idée vient de susciter un large débat au sein d'une autre grande nation bouddhiste, le Japon, deuxième économie mondiale, pays détenteur d'un taux de suicides record.
Il existe une trentaine d'autres "indicateurs"alternatifs. La plupart ont moins de dix ans. L'indice de santé sociale (IDR), inventé en 1959, fait partie des ancêtres. Il agrège 16 données sociologiques de base - de la mortalité infan­tile à l'espérance de vie, en passant par le chômage, les salaires et les suicides. Sa mise en parallèle avec la croissance américaine est troublante [voir graphique ci-contre]: la qualité de vie aux Etats-Unis aurait amorcé son déclin en 1969 - au début des années 1980 dans la plupart des autres pays occidentaux. Des intellectuels anglo-saxons parlent d' « unecono­mic growth», une croissance de l'économie finalement non rentable pour la société.
Pierre Rabhi, chantre français de la «sobriété heureuse », attaque: « Peu importe qu'on dégraisse, qu'on élimine des gens, pourvu que le PNB, lui, continue d'augmenter. l'humain est devenu contingent. »

19 mars 2006

L. va mal


Hier après-midi, le téléphone a sonné. C’était L. je n’ai pas eu le temps de décrocher. Le message laissé sur le répondeur était bref et d’une voix glaçante. Soit il me faisait une blague soit quelque chose n’allait pas.
Il m’a dit ne plus manger depuis 3 jours. Trois jours sans pouvoir avaler quoi que ce soit à part un yaourt et trop de café. Trop de cigarettes aussi.
Il ne voulait pas parler au téléphone et était disposé à tout me raconter de vive voix. En l’attendant j’ai appelé sa sœur pour savoir si elle en savait un peu plus. J’étais inquiet et furieux envers moi. L. est mon AMI, mon frère. On se voit tous les jours ou presque, je le regarde vivre et évoluer comme un grand frère regarde sans doute évoluer son cadet. Je le regarde et je n’ai rien vu venir.
L. depuis qu’il s’est séparé de sa femme, vit seul avec son fils une semaine sur deux. Je trouvais que depuis cette séparation, il allait mieux, s’occupait vraiment de son fils. Qu’il était plus proche de moi aussi ; mais aussi des autres, plus épanoui quoi.
Il me raconte régulièrement ses histoires de cul (et moi les miennes), notre intimité est forte et j’aime ça. Et voilà que je ne l’ai pas vu déraper.
L. a un grand problème, il ne sait pas aimer. L. a un autre grand problème, c’est un charmeur et les filles qu’il attire veulent très vite s’embarquer dans de longues histoires, se voient déjà en couple à s’occuper du gamin et à en espérer d’autres. Lui veut vivre sa vie sans se poser trop de questions. L. est persuadé qu’il ne fait de mal à personne quand il veut faire plaisir à toutes ces filles à qui il dit oui ou plutôt jamais non et qui de fait se montent le bourrichon en croyant avoir trouvé le beau brun ténébreux aux yeux bleus qu’elles pourront protéger du monde extérieur. Elles deviennent très vite mamans sans être longtemps passé par la case amante.
Alors, elles hurlent, le menacent. Elles supplient, l’inondent de SMS et de mails. Elles souffrent, le quittent, reviennent. Lui ne sait pas ce qu’il veut, ne sait plus. Il voudrait bien rentrer sans sa tanière et ne plus en bouger. Fuir.
Moi, j’ai encaissé toute la nuit son mal être. Il a dormi à la maison, tout contre moi. Dès le matin, son téléphone a commencé à sonner : que dois-je dire, que faire ? Répondre, laisser sonner. J’avais envie qu’il s’en aille, qu’il foute le camp avec ses problèmes. J’avais envie de lui dire que c’est pas si dur de savoir si on aime ou pas. Envie de lui dire que, déjà quand on aime on a envie d’^être avec l’autre car on est bien. Envie de lui dire que son problème de choix est un non problème, un problème d’égoïsme et d’amour propre. Car dans la plupart des cas il suffit de se demander si on est capable de donner à l’autre ce qu’il attend. Je lui ai dit tout ça et puis je lui ai demandé de partir. Lessivé, épuisé d’avoir épongé toute une nuit son mal de vivre. Cet après-midi j’ai dormi, l’estomac noué.

17 mars 2006

BELLAFIGURA
somptueux,



BALLET DE L’OPÉRA
Teshigawara / Lagraa / Kylián

Le Souffle du Temps
CRÉATION
Musique Gérard Grisey Vortex TemporumChorégraphie et décor Abou LagraaCostumes Gilles RosierLumières Franck Besson
avec Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris, Wilfried Romoliou Stéphanie Romberg, Hervé Moreau, Karl PaquetteEnsemble Court-CircuitDirection musicale Pierre-André ValadeL’ensemble court-circuit est aidé par le Ministère de la culture et de la communication / DRAC Ile-de-france au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, la SPEDIDAM et la SACEM
AIR
Musique John Cage Four Walls, Dream, One, In a Landscape (extraits)Chorégraphie, scénographie, costumes et lumières Saburo Teshigawara(Opéra national de Paris, 2003)Piano Frédéric Lagnau
avec Aurélia Bellet, Miteki Kudo, Laure Muret, Alice Renavand, Charlotte Ranson, Séverine Westerman et Kader Belarbi, Jérémie Bélingard, Bruno Bouché, Jean-Christophe Guerri, Gil Isoart, Nicolas Paul, Aurélien Houette
Bella Figura
Musique enregistrée L. Foss, G.B. Pergolesi, A. Marcello, A. Vivaldi, G. TorelliChorégraphie, scénographie et lumières Jirí KyliánCostumes Joke Visser
MEGUMI Muriel ZusperreguyELKE Clairemarie Osta ou Eleonora AbbagnatoCORA Aurélie Dupont ou Miteki KudoBIBI Nolwenn Daniel ou Géraldine Wiart ou Laure MuretLORRAINE Isabelle Ciaravola ou Nathalie RiquéJOHAN Jérémie Bélingard ou Alessio Carbone ou Stéphane PhavorinKEN Kader Belarbi ou Benjamin Pech ou Alexis RenaudSTEFAN Manuel Legris ou Wilfried Romoli ou Jean-Guillaume Bart ou Christophe DuquenneJOERI Hervé Moreau ou Christophe Duquenne ou Nicolas Paul
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet

16 mars 2006

somewhere




ILUVNY


15 mars 2006

Pas de pudeur entre nous, nous sommes amis


Tu es mon meilleur ami ; dans cette chambre de ce petit appartement loué 43th st à NYC, nous vivons une intimité délicieuse ; délicieuse et douloureuse. Tu vaque tranquillement dans une joyeuse et innocente tranquillité. Nous sommes amis ! Pas de sexe entre nous. On se touche, on se tripote comme des gosses. On se vanne tels des adolescents quand je mate un beau mec dans la rue ou toi une belle fille.
Dès notre retour dans notre antre, tu adores pisser la porte ouverte, bruyamment. Tu reviens dans la pièce principale en te reboutonnant, un sourire ravageur aux lèvres. Soir et matin, tu te mets à l’aise et déambule, en caleçon ou en slip informe. J’aime à te regarder ainsi traverser la pièce en te grattant les couilles. J’aime ces moments de mâle intimité. A aucun moment il me viendrait à l’idée de tenter quoi que ce soit et tu le sais. Comme tu sais que je te regarde, particulièrement le matin quand, à peine réveillé, le sexe encore un peu dur tu vas vers la salle de bains, enlève ton caleçon, pisse sans précaution avant de rejoindre la douche sans fermer la porte.
Petit salaud, j’aimerais bien pourtant t’y rejoindre sous la douche, prendre ta queue dans ma main, te branler te sucer, sale petit allumeur. Mais tu es mon ami, mon frère et je ne gâcherai cela pour rien au monde

14 mars 2006


J’existe

Seul dans cet hôtel de province. Des journées passées avec des inconnus ; plats, sans saveur amicale ; des rencontres professionnelles forcées. Le soir exténué, seul dans un espace inconnu et banal, on se demande si on est. A force de ne plus se voir dans le regard des autres, on essaie de se retrouver dans le sien. Alors on regarde le miroir et le reflet de soi qu’il nous transmet. Un peu de peau, une photo comme une caresse, comme le regard d’un être cher sur cette peau.

13 mars 2006


AimezvousBRAHMS

le Gewandhaus de Leipzig au grand complet pour un 1° concerto de Brahms (Nelson Freire au piano) et une superbe et ample 2° symphonie de Brahms
sacrée soirée avec 3 rappels;
quand l'esprit latin (R. Chailly), rencontre la "machine allemande"

06 mars 2006

”Finis Gloriae Mundi”
tu es poussière et à la poussière tu retourneras




"Don Miguel de Manara, jeune noble dans l'Espagne du 17ième siècle, qui à l'âge de 15 ans, après avoir vu la pièce "El Burlador de Sevilla" dont le héro est le premier don Juan, décide de dépasser le score du héros et de séduire mille et trois femmes. Il commence le soir même et à partir de là nous fait vivre l'extraordinaire destin du personnage historique qui a incarné dans la vie réelle le mythe du plus grand séducteur de tous les temps.
En prenant pour modèle un personnage de théâtre, Don Juan, Miguel propulse le théâtre dans la vie. Entreprise qui le mènera des étreintes au crime, de toutes les transgressions à l'héroïsme et enfin de la rédemption à la sainteté. Car c'est de la biographie imaginaire d'un Saint qu'il s'agit … un Saint fornicateur toutefois. Il a crée un hospice consacré aux malades incurables. A sa mort, il se fait enterrer à la porte de l'église de l'hospice de la Caridad de Séville "afin que tous lui marche dessus avant de rentrer à l'église".

04 mars 2006

PARISblues

trop de boulot

////STRESSSSSS, nerfs
no SEX,

se barrer, respirer.

03 mars 2006

PROMESSES



Le nombril: quand on le découvre, c'est toujours une frustration ou une promesse.
Frustration d'en découvrir déjà assez mais de ne pouvoir en savoir plus. Promesse, car quand on le découvre, ce commencement du monde, on n'est plus très loin du plaisir et de la connaissance de l'autre

01 mars 2006



LATETEDECHOU

+ 1/3/1991