31 octobre 2006


Wien
Volksoper, Don giovanni

Musikalische Leitung Alfred Eschwe
Donna Anna Kristiane Kaiser
Donna Elvira Adrineh Simonian
Zerlina Elvira Soukop
Don Giovanni Morten Frank Larsen
Der Komtur Sorin Coliban
Don Ottavio Matthias Klink
Leporello Michail Schelomianski
Masetto Stefan Cerny

30 octobre 2006


Wien
Staatsoper , Carmen de Bizet
mise en scène F. zeffirelli
voir un Extrait

Dirigent Constantinos Carydis
Carmen Marina Domashenko
Don José Julian Gavin Escamillo,
Toreador Lucio Gallo

Micaela Inna Los

28 octobre 2006

Banals

24 octobre 2006

Les Paladins
Cela devait arriver, c’était fatal, José Montalvo allait venir mettre son joyeux bordel à l’Opéra : avec Les Paladins, il ne pouvait tomber plus juste. Rameau pastiche ses œuvres lyriques dans ce qui reste peut-être son plus brillant divertissement. Il est aussi le plus léger à saisir, on y fait ce qu’on veut avec une facilité déconcertante et cela marche ! La chorégraphie est échevelée, toute en hip-hop et en smurf, avec des lascars impeccables d’agilité, d’humour et de grâce, Montalvo double souvent les personnages d’un danseur créant ainsi des situations savoureusement décalées. Son délire animalier, commencé dés l’ouverture par une échappée de biquettes, avec notamment sa génération spontanée de lapins surréelle.
Super donc!

23 octobre 2006

Staatskapell de Berlin
C'était lundi soir.
Mozart: 23ième concerto pour piano
Celui avec le mouvement-lent-en-fa#-mineur-pour-créatures-sensibles (qui en fait n'est pas si mal, surtout dès que l'orchestre rentre.

Mahler: VIIième symphonie
Celle où un
clapotis de rame suscite une musique ambitieuse, classique, diluvienne, équilibrée, démesurée, criarde, torrentielle, cassante, grouillante, ricanante, éclatée, minaudante, incandescente, hyperconstruite, dansante, bruitiste, soldatesque, histrionnique, chaotique, galactique, stridente, disjonctée, hypercalorique, catastrophique, boursouflée, décadente, grattouillante, sifflante, caressante, stéréophonique, hypermnésique, respectueuse de la grande tradition allemande, incantatoire, linéaire, obsessionnelle, torpide, flamboyante, catatonique, hénaurme, moderne, percussive, néo-classique, plébéienne, cubiste, cryptique, dissonnante, pastorale, urbaine, humoristique, infernale, hurlante, joueuse, chuchotante, clapotante, tintinnabulante, beuglante, sarcastique, rutilante, éteinte, digressive, insubmersible, dépressive...indescriptible peut-être ?
Un mot de Barenboim: sa gestique est magnifique à regarder. Notamment quand il fait tomber le son (avec le bras gauche). Il occupe tout le terrain, debout ou assis. Le résultat vaut le déplacement.

07 octobre 2006

Promiscuité **




Longtemps, j’ai évité les séances de sport et de gym de l’école ou du lycée. L’heure de sport était pour moi une véritable hantise ; dès la veille de la séance de sport, j’échafaudais des tas de scénarios pour tenter d’échapper à ce calvaire. Autant dire que bien peu ont abouti!
D’abord, j’étais un gaucher contrarié, et puis trop grand, toujours le plus grand de la classe. Trop vite grandi, contrarié, j’étais vraiment maladroit et courir après une balle, monter à la corde ou pire encore attraper une balle et la passer rapidement était un vrai cauchemar. Et puis j’avais horreur des sports collectifs, particulièrement ces sports où il faut se toucher, se bousculer, s’attraper. Maintenant avec le recul, je sens bien que la vraie raison de cette aversion c’était le trouble provoqué par le contact des autres, la vue des autres garçons.


Gamin, je refoulais ces émois. Adolescent, persuadé que cela se voyait, je faisais tout pour éviter les sports collectifs et surtout les longues séances de vestiaires.

La promiscuité, la chaleur et la moiteur ambiante, le naturel viril avec lequel mes camarades se déshabillaient, se donnaient des claques sur les fesses, plaisantaient, nus comme des vers, sans aucune pudeur. Cette ambiance de mecs, provoquait chez moi, une subite timidité : je restais dans un coin, à me déshabiller, seul, presque en me cachant ; j’allais à la douche au dernier moment, avec les retardataires.. Je voulais éviter ces longues séances où la nudité aidant, on pense nécessairement au cul : les plaisanteries fusent ; sur les filles, sur celui qui est puceau, celui qui à la plus grosse....
Je me cachais presque, attitude qui contrastait fort avec mon naturel plutôt gai et extraverti.
Je n’ai pourtant jamais eu de réflexion d'aucune sorte, jamais je n’ai été traité de PD ou d’autres "gentillesses" adolescentes. Personne n’aura donc remarqué mes coups d’œil à la dérobée sur ces sexes apparaissant sous un slip ou un caleçon enlevé, ces muscles naissants frottés énergiquement

sous la douche, ces couilles savonnées , ces prépuces décalottés et nettoyés. Maintenant bien sûr, ces ambiances de vestiaires et de gymnase font partie de la motivation à se lever le matin pour aller suer sur les machines de tortures du club Med.
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