26 novembre 2006

bravo la bourde!
Je voulais aller visiter l'expo de Lee Friedlander au jeu de Paume avec R. ; M. et P. et nous nous sommes donné rendez-vous au jeu de paume "site Sully" devant l'expo de Joël Meyerowitz! Pas grave, belle photos d'instants volé dans les années 70/80 à N.Y.C et ailleurs aux USA et même à Paris. Quelques fois les instantanés semblent téléguidés: utilisation d'un moteur sans doute.. Les photos posées sont par contre excellentes: une belle vision des lignes et de géométrie avec de l'émotion et un brin de désespérance. A noter son nouvel ouvrage des 4 saisons passées à photographie " ground zero"
Article du Monde:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-835733,0.html?xtor=RSS-3246

24 novembre 2006

etBASTA!!!!
A mes amis Libanais, à mes amis de là bas qui souffrent et qui ont peur. A ceux qui défendent la démocratie, et la liberté, qui souhaitent simplement vivre en paix. Moi l'espagnol, le fils d'immigré, petit fils de révolutionnaires de 36, je dédie ce texte de Léo.

Dans le ventre des Espagnoles
Il y a des armes toutes prêtes toutes prêtes
Et qui attendent
Des oiseaux finlandais vêtus de habanera
Des vikings aux couteaux tranchant la manzanilla
Des flamenches de Suède brunes comme la cendre
Des guitares désencordées et qui se pendent
Des amants exilés dans les cloches qui sonnent
La Mort qui se promène au bras de Barcelone
Des taureaux traversés qui traversent l'Histoire
Des soleils fatigués qui les regardent boire
Un Orient de misère à la jota engloutie
Les parfums de l'Islam crevant d'Andalousie.....
la suite :http://perso.orange.fr/scl/lespoir.htm

Pour que Christophe Colomb découvre la Musique
Dans le ventre d'une Espagnole
Il y a l'Espoir qui se gonfle et qui gonfle
Et qui attend... Et qui attend...


20 novembre 2006


GOODMORNINGyou



L'insolite était comme à l'habitude, comble. L'ambiance était survoltée et tu étais sans doute le seul à ne pas t'amuser. Réfugié dans un coin de ce minuscule local, tes jolis yeux doux semblaient appeler à l'aide. Un peu de compagnie, quelques mots à partager, plus si affinité.
La nuit coulait doucement, moi avec les miens et toi toujours dans ton coin, avec toujours le même regard, la même attente.
Je t'ai emmené à la maison, je voulais te donner au moins la chaleur de mon lit. Je t'ai déshabillé car j'en avais envie; envie d'accentuer la fragilité du moment avec la fragilité de nos corps inconnus l'un à l'autre, nus.
Allongés sur le lit, nous avons parlé; beaucoup de toi. Une conversation douce, un mince filet de voix, remplissant à peine dans cette semi pénombre de ma lampe de chevet, le petit monde de mon lit.
Tandis que je te caressais doucement, le plus doucement possible; tandis que je découvrais du bout de mes doigts la peau un peu rugueuse des recoins de ton corps, tu recréais là, dans mon monde à moi, ton monde à toi. Les êtres que tu as quittés et qui te manquent reprenaient vie. Tu racontais avec tes mots de provincial, ta solitude parisienne, tes espérances aussi. Dans cette pénombre, je voyais tes yeux briller. Sans doute était-ce un moment heureux. En tous cas moi j'étais bien, là tout enroulé autour de toi, délicieux inconnu.
Je me suis réveillé bien avant toi. Le jour déjà bien avancé éclairait pleinement la pièce. J'ai préparé du café, et je suis resté longtemps assis à te regarder dormir, à te regarder dans les vagues du lit, remuer en rêvant*. Te regarder sans vouloir rompre le charme.
*Merci Prévert.

19 novembre 2006

jourduserpent

A force de dire sans rien dire, à force de gesticuler et de surtout de se cacher derrière son petit doigt, à force de ne pas regarder les problèmes en face, à force, on le fait venir.
Sarko et Ségo .... mind the step.

18 novembre 2006

Soirée COOL juste avec toi




Même si le froid n'arrive plus à couvrir la nuit parisienne. Même si par delà mes fenêtres, les arbres de la rue gardent encore la plupart de leurs feuilles, la douce chaleur de notre maison a su ce soir nous retenir. Ma tête sur tes cuisses, un peu beaucoup de zapping, un DVD et pour clore le tout un petit verre d'armagnac. rien d'autre, mais ce soir c'était bien.

17 novembre 2006

Night&day

16 novembre 2006

L'absence


13 novembre 2006

S. monguerrier

12 novembre 2006



SOKOLOV





Pour sa venue parisienne le 10 novembre sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées, Sokolov s'est lancé dans la Suite française n°3 en si mineur BWV 814 de Bach, la Sonate n°17 en ré mineur op. 31 n° 2 – «La Tempête» de Beethoven et cinq pièces de Scriabine : Prélude et Nocturne pour la main gauche op. 9, la Sonate n°3 en fa dièse mineur op. 23, Deux Poèmes op. 69, la Sonate n° 10 op. 70 et Vers la flamme, op. 72.

plus 4 "encores" pour une salle debout et emportée!

05 novembre 2006

Vanitas
dans la série, je me plais et j'aime le faire savoir. Voici un bel exemple. Oui, mon cher tu es beau avec ton sourire et tes yeux qui regardent si directement, qui ME regardent droit au dedans. Moi, qui justement suis dans un état d'esprit tout à l'inverse. Tes yeux me vrillent! si je te rencontrais là maintenant dans la rue, j'en aurais le souffle coupé, je regarderais le sol, incapable de prononcer deux mots intelligibles. Moi si sûr de moi d'habitude, je serais à tes pieds. Juste, parce que tu es beau. Faut être con! surtout que si tu me rencontrais dans la rue, tu ne me verrais même pas.

04 novembre 2006


Wien illustrée








SACHERTORTE

Le bon cocktail entre l'automne estival et le froid des plaines de l'est.
Vienne, ville monumentale et prétentieuse. Ville vielle, trop vielle. Des tramways rouge et blanc qui se traînent dans des avenues trop larges. Une roue du Prater qui regrette Orson Welles et Joseph Cotten.
Juste après une Sacher torte produite au kilomètre, une soirée oubliable au Staatsoper pour une version tout aussi oubliable de Carmen.

Non vraiment je n'apprécie toujours pas cette ville; malgré l'atmosphère étrange "après guerre" qui règne partout, dès que l'on quitte les grandes avenues majestueuses du centre ville. Malgré enfin, l'ambiance généreuse et chaleureuse du café Hawelka.

02 novembre 2006

et Merde...

J'ai pas fait l'amour depuis des semaines.. j'ai pas baisé depuis des semaines. Oui ce n'est pas la même chose et vous le savez bien.
Pas envie, trop de spleen, mal à la tête, envie d'être ailleurs.
Envie de rien, surtout. Pas souvent que cela m'arrive, des périodes de vide comme cela. pourtant je fais des choses, je vois des gens. là , rien qu'aujourd'hui je rendre de Vienne (Autriche). de l'opéra, des visites, des photos. J'ai tout pourtant pour être heureux et,... rien, je survole, je surnage, je flippe.
Le regard vague, même pas au loin. rien *, juste l'envie de dormir.