31 août 2007

Le doudou

le doudou

Dans nos tas de vêtements qui encombre nos armoires, il y à forcément un vieux t-shirt que l’on n’arrive pas à jeter. Bien souvent au dessus de la pile, c’est celui que l’on mettra quand on aura besoin de se sentir bien, mieux. Celui qui nous manquera quand on ne saura pas quoi se mettre et qui immanquablement sera au sale ce jour là. Pourtant, la couleur est passée à force de lavages, le coton adouci, comme attendri, nous caresse. Sans forme, il flotte bien souvent sur le corps, laissant apparaître un peu de peau, un nombril. On charme, on se sent comme plus sûr de soi, on s’aime. Lui c’est moi et moi c’est lui. Lui qui me connaît si bien.

23 août 2007

Ouf!

ouf!




c'est boy georges qui disait quand on lui demandait en quoi il voudrait se reincarner dans une seconde vie : "le slip de mike jagger"
et bien quand je vois cette image, j'ai des tentations similaires!!

Au hasard de la toile


AU HASARD DE LA TOILE

une série de photos autour de la lutte turque et une galerie de portraits de gens de toute races et genre.

20 août 2007

De retour


de retour de ma campagne

comme partout en france ou presque, un temps de cochon, l'automne.

On a cueilli les fruits de nos arbres, des quetsches, des reines-claudes, des mirabelles bien sucrées et fait nos premières confitures. Quelques pots de « gnole » aussi. Qui aurait dire que le mec de la ville, plutôt amateur de club de gym, de saunas et de backrooms. Le parisien amateur de musique sur canapé ou dans une loge du palais Garnier, que cet individu aimerait ; trouverait du plaisir à touiller de la confiture dans une grande casserole !

Les temps changent.

Bouquins

Bouquins de l’été

Les dernières semaines, celles qui ont précédé cette rupture, cette délivrance que sont les vacances, LA parenthèse estivale, ont été marquées par une absence totale de lecture. Aucun livre n’a su l’emporter sur le quotidien, aucune évasion possible : le maelstrom du boulot et rien d’autre.

Comme souvent, j’emporte avec moi les livres qui se sont entassés sur ma table de nuit et, bien sûr, je ne trouve pas le temps durant ces quelques jours de repos, de soleil et de farniente, de les lire tous.

Le garçon qui voulu être juif (JP Tapie)

Voilà un livre parfait comme « premier livre de début de vacances ». Une belle histoire d’un drôle de bonhomme qui veut devenir juif et qui ne découvre, et nous permet de découvrir les raisons de cette quête qu’à la fin de l’ouvrage. Le personnage du roman (autobiographique ?) est PD ce qui aide à entrer dans l’histoire et l’émotion ; j’étais avec lui. Pas inoubliable, juste mieux qu’un roman de gare.

"l'idée du Garçon qui voulait être juif est tirée de mon histoire personnelle. À 15-16 ans, quand j'ai compris que j'étais homo, que c'était irréversible et que je n'avais pas les épaules assez larges pour l'accepter clairement, je me suis souvenu que j'étais juif. Il m'a semblé qu'il y avait une ressemblance entre ces deux conditions, mais que la seconde était plus facilement acceptable. Nul n'ose plus traiter un Juif de sale Juif. J'ai donc revendiqué cette différence (afin de détourner l'attention des gens d'une autre différence), j'ai commencé à clamer haut et fort mon identité juive, je suis devenu un spécialiste de la question et à l'âge de 20 ans, je suis allé passer une année en Israël, tout comme Arthur. Attention! Je ne fais aucun parallèle entre le fait d'être juif et celui d'être homo. Le seul véritable lien entre les deux, c'est la haine de l'antisémite et celle de l'homophobe. Un magazine israélien n'a pas compris cette nuance et m'a accusé d'amalgame.
Le livre est parti d'une lettre que je voulais écrire à une amie - celle-là même qui entame le livre - au sujet des bizarreries de mon sommeil. J'aimais bien cette lettre et j'ai décidé de l'inclure dans un roman. Le livre est venu pratiquement tout seul. Mais il y avait longtemps que je voulais écrire quelque chose sur mon expérience israélienne."

La nuit Mozambique ,Laurent Gaudé

Des nouvelles. Comme toujours, de belles histoires d’hommes exceptionnels, forts, solitaires fort bien écrites. Merveilleusement écrites.

"L’universel est ce par quoi les particularismes se reconnaissent fraternellement une parenté. Laurent Gaudé est l’expression même de cette capacité impressionnante à transcender les lieux, le temps, les langages, les différences afin d’en extirper l’essentiel. Avec ‘Dans la nuit Mozambique’, recueil de nouvelles écrites entre 2000 et 2007, les thèmes de la mort, de la nostalgie, du remords, du désespoir ou du répit se révèlent savoureusement dans l’étrangeté du lointain et le mystère des vacillements de l’âme. Ainsi, le colonel Barbaque dans l’immensité de l’Afrique, le commandant Passeo longeant les côtes du Mozambique ou Moshé S. Cravicz sur les trottoirs de New York, nous racontent dans une atmosphère impalpable, irréductible, leur vie chaotique, leur doute insatiable et leur regret si déterminant. Encore une fois, l’auteur du ‘Soleil des Scorta’ joue à équilibrer les nuances, oscillant entre un monde énigmatique, sauvage, inquiétant et la présence de l’Homme dans lequel chacun peut reconnaître un peu de lui-même. Car Gaudé arrive à créer une proximité paradoxale avec son lecteur. Il l’éloigne du contexte diégétique par une géographie et une temporalité insaisissables, tout en le rappelant à ses propres expériences, à ses questionnements intérieurs, à ses afflictions et ses émotions personnelles. Des récits singuliers exaltés par un style toujours aussi beau, élégant, épuré, percutant et une écriture capable d’objectiver les sentiments, les odeurs, les sueurs et les situations les plus extraordinaires.
En fin de compte, Laurent Gaudé abat avec audace et esthétique la distance réconfortante entre le livre et le lecteur, créant par la même une empathie déconcertante avec des personnages si étrangers et si lointains initialement.
Ce qu’on appelle précieusement de la très belle littérature"

Ces nouvelles, ces récits écrits entre 2000 et 2006, période durant laquelle, Laurent Gaudé nous a offert la majeure partie de ses livres, ont la même odeur, la même inspiration que ses romans. L’Afrique est là, la solitude aussi ; la grandeur d’âme toujours.

Un régal à lire d’une traite.

Le festival de Cannes (Fréderic Mitterrand)

On retrouve dans quelques pages la superbe écriture de Fréderic Mitterrand. Celle de ses lettres d’amour de Somalie. Trop rares pages. On sent plutôt que Fréderic est devenu ou devient un vieux monsieur. Solitaire, plein de regret. Gagné peu à peu par l’amertume.

A ne pas lire les jours d’été lorsque la pluie bat contre les carreaux.




et en ce moment et pour longtemps : les bieneillantes...

A suivre...

13 août 2007

Carte postale de vacances 5-



carte postale de vacances(5) cul blanc

Voilà ça aussi, c'est un des petits bonheurs des vacances. toi et moi, faisons chaque année un point d'honneur à "bronzer" et lézarder en maillot. Jamais cul nu.
On comence toujours nos premières saisons de bain par un boxer ou un short pour finir par un maillot. Tout cela simplement, futilement pour offrir aux regards des autres, les inconnus de la salle de gym,..., un dégradé de bronzage! Futile, forcément futile, mais ce sont ces petits riens qui font aussi que l'on avance!
cette année, tu as fait simple: tu as mis ce boxer Andrew Christian a la taille si basse, que l'on a envie sans cesse de te le remonter .

Carte postale de vacances 4-



carte postale de vacances(4) : mes lieux, St Amand de Coly


superbe abbatiale fortifiée, le porche passé, on est impressionné par ce clocher-donjon qui le domine de ses 30m. Un arc brisé, surmonté d'une chambre forte et presque demesuré, encadre une haute verrière et le portail. Le premier document historique connu faisant état d l'existence d'un monastère à Saint-Amand de Coly est daté de 1048. Cette année là, un moine de l'abbaye catalane de Ripoll, fit le tour des abbayes et églises de la région pour y lire l'éloge d'Oliba, ancien abbé de Ripoll et évêque de Vich. A chaque étape, le détail des cérémonies était consigné sur un rouleau de parchemin (le rotulus). Le rouleau de parchemin récemment disparu, citait les différents lieux où le moine s'était rendu et, entres autres, “Saint Amand dit de Genouillac”. C'est cependant plusieurs siècles auparavant qu'il faut rechercher les origines de l'abbaye.

Selon les légendes, c'est au milieu du VIe siècle, à l'époque du roi mérovingien Clothaire 1er, qu'Amand, un jeune noble d'origine limousine, suit Sore l'Arvenne et Cyprien pour embrasser avec eux la vie monastique. Après avoir longtemps séjourné parmi les serfs de la villa mérovingienne de Genouillac qui deviendra Terrasson, ils prononcèrent leurs vœux et décidèrent de se séparer, préférant la vie solitaire des ermites. Amand, pour sa part, trouva une grotte à sa convenance, non loin de Genouillac en un lieu qui deviendra Saint-Amand de Coly. Il y apporta la parole de l'évangile à une population asservie qui fit de lui un Saint. Amand dut mourir à la fin du VIe siècle. Selon un chroniqueur du IXe siècle “Saint-Amand natif de la Meyze, près de Saint-Yriex, repose dans le bourg du Périgord qui porte son nom”. Les martyrologes fixent sa mort au 25 Juin. Ainsi, à Saint-Amand, comme dans bien d'autres localités, l'humble abri d'un ermite et le tombeau d'un Saint furent le commencement d'un monastère et d'un village.

11 août 2007

Carte postale de vacances 3-


carte postale de vacances(3) :
automne estival

Si, quand même, nous avons eu beau temps. De belles journées d'été. Une douce chaleur, de beaux ciels bleus et de magnifiques nuages bien dodus. Même si l'eau de la piscine a eu du mal à se réchauffer, nous avons pu lézarder sur ses margelles. Cette douceur, m' a sans cesse ramené au souvenir de mes étés d'enfance. Où il faisait bon courir au soleil, parcourir la campagne et les chemins qui, n'étaient pas écrasés de soleil. Je me souviens de la petite route de loix en Ré que nous parcourions à vélo, vers le phare des baleine. L'épuisette contre l'épaule; à fond le long des marais salants. Finalement cela aura été un bel été.

L'automne


l'automne


Bien sûr tu poses. Bien que tu ne saches pas bien pourquoi tu as accepté de suivre cet inconnu qui t’as alpagué au coin d’une rue et qui t’as demandé avec ce si beau sourire, si tu voulais bien poser pour quelques photos. Oui, cela ne durera pas longtemps, non, rien que de très correct. La curiosité l’a emporté, l’idée aussi, flatteuse, d’être photographié, choisi. Le sourire peut être, aussi.
Il t’a demandé, d’enlever la chemise, tu as hésité. Juste un instant. Et puis tu l’as fait. Il t’a demandé de l’oublier, d’écouter le temps s’écouler. Quelques fois, tu entendais le déclic de l’appareil, puis, cela ne t’intéressa plus.

Voilà c’est fini. La photo est là sur le petit écran. Et voilà qu’il te dit :
"Dans tes yeux, dans l’apaisement de ton sourire, dans le vallonnement de tes épaules, je vois un ciel d’automne, un bouillonnement de nuages, le vent frais du soir sur les herbes hautes de dunes".



Voilà, c’est toi.

10 août 2007

Vacances dernière


vacances dernière

Et voilà mes vacances sont terminées. Le TER s'éloigne de Périgueux, bien climatisé, avec ses papas encore en tenue de vacances, qui reprennent le chemin du boulot en laissant sur le quai les épouses, les enfants. Ce petit monde se salue, s'envoit des bisous. Je n'ai pas voulu, tu sais que je déteste cela, te voir attendre le départ du train sur le quai, parmi, justement, toutes ces ribambelles attendrissantes.

Nos premières vacances dans notre maison en Périgord. Nos premiers souvenir d'une maison que je souhaite " de famille" même si pour nous deux, c'est plutôt raté… une maison où tous nos amis Pd ou pas, seront les bienvenus, leurs enfants aussi. Leurs femmes bien entendu. J'ai souhaité cette maison pour qu'elle résonne des bruits de l'amitié, de la tendresse, de la convivialité. L'esprit "ami ricoré"… je plaisante bien entendu

Carte postale de vacances 2-


carte postale de vacances(2) :Le pain

La petite boulangerie est juste en haut de notre rue. Ce n'est plus une vraie boulangerie. Le boulanger est mort d'un accident de chasse l'année passée mais sa femme a néanmoins décidé de garder l'établissement ouvert jusqu'à sa retraite, qui ne saurait tarder vu son âge. Bien sûr le pain provient maintenant d'une boulangerie du village d'à côté; c'est son cousin et il fait du bon pain.quelques fois elle me propose des oeufs frais. De ses poules dit-elle.
Alors les matins comme celui-là où je suis réveillé par l'angélus, je sors de notre grand lit, j'enfile un short et un t-shirt et je vais chercher la boule de pain pour le petit déjeuner de la maisonnée.
A mon retour tu seras en train de mettre la table; là sous le grand arbre qui ombrage la terrasse.

Carte postale de vacances 1-

carte postale de vacances(1)
Caleçon XXL (1)

Tu adores te balader toute la journée dans un caleçon H&M trop grand pour toi. Tu te sens "plus libre", presque nu tout en restant présentable.
Quelque fois cependant alors que tu es assis ou que tu écartes les jambes, ton sexe ou tes couilles dépassent provoquant, lorsque tu es surpris, l'amusement des gosses qui en ont fait un jeu (nous ne le saurons que bien plus tard, au départ de C. et de AC).


caleçon XXL (2)


Moi, à table, assis à tes cotés, je m'amuse parfois à y glisser ma main à caresser tes couilles, à te décalotter, provoquant presque à chaque fois un début d'érection. C'est alors que je trouve toujours un prétexte pour t'envoyer à la cuisine chercher le sel ou autre chose. A tous les coups, tu rougis.

Carte postale de vacances

Carte postale : Saint Léon sur Vezère

Une petite église, quelques maisons autour. Le calme. Le calme même en plein été alors que les touristes grouillent en Dordogne. La fraîcheur aussi. La fraîcheur des bords ombragés des bords de la Vezère.
Quelques tables sont posées là. Un minuscule restaurant propose des déjeuners sur l'herbe. Vous empruntez une grande couverture, la même que celle que vos parents déployaient lors des pique-niques familiaux; vous savez? Une grande couverture écossaise bleue ou verte !
On peut aussi, louer un canoë et partir à la recherche d'un endroit plus isolé pour manger, faire la sieste sur cette fameuse couverture. Et puis, en s'éloignant un peu, se baigner dans les eaux froides mais calmes en cette saison.

08 août 2007

Maintenant reposé


Maintenant reposé,

l'esprit de nouveau débarrassé des scories du boulot, du poison quotidien instillé par le stress de la ville, je vais renouer avec ce carnet. Tracer ma petite vie de M. toutlemonde. Avec mes faiblesses, mes émotions, aussi. Je sais que je suis lu. Je mentirais si je disais que je n'y croyais pas en commençant ce "blog". Je mentirais si je disais que je me fous de le savoir quand j'écris. Je mentirais si je vous disais que je ne ressens pas un petit serrement de cœur quand j'appuie sur ENVOI en mettant sur la toile, une de mes "faiblesses" régulières, rares depuis un certain temps mais qui sont une part de moi que peu, très peu de mes amis soupçonnent. Je me mets à nu, certains me décriront comme un pervers, comme un acharné du cul; d'autres comme le prototype même du PD qui ne pense qu'à cela: se faire défoncer le cul par tout ce qui passe.

Non c'est juste une facette, et cet espace est le seul où je puisse "étaler ce coté Hide.