21 octobre 2007

Tibet

28 Octobre, journée d'action pour le Tibet
Heurts à Lhassa entre moines tibétains et policiers chinois, selon un journal hongkongais; lire l'article du Monde

L'amour de la danse

L'amour de la danse


Avec La pudeur des icebergs, Daniel Léveillé creuse encore plus profondément le seul et même sillon : la dure confrontation du corps avec le corps de l’autre, les mystérieuses relations des corps dans l’espace, le tracé, l’élan et la chute inexorable du mouvement.

“A dance that could have been painted by Balthus ... why is it that such recognizable emotions glint through the pure pysicality of The Modesty of Icebergs ... a dance that lives in each moment ... a dance that communicates the extraordinary effort required to simple live ... ” Jennifer Dunning, The New York Times
un extrait

Sunday morning

Sunday morning

Ouh! Qu’il est bon de se lever tard, de paresser au lit, de soulever péniblement une paupière, juste un instant, juste pour s'apercevoir qu'il fait grand jour, qu'un soleil resplendissant inonde la rue. Alors on se colle à son mec, on cherche la chaleur de son corps et on se dit : encore, encore un peu en dehors de tout, restons au lit, au "lit-centre du monde", de NOTRE monde.

Et puis tu te lèves. Les gestes du matin: tu enfiles ton vieux short de jogging, tu te grattes les couilles et te racles la gorge en allant vers les toilettes. Et moi, moi je me love dans les draps, cherchant encore ta chaleur, retenant la douceur de la nuit. Je t'entends, t'affairer dans la cuisine, préparant le café, le petit déjeuner..

Tu m'appelle : "il fait beau, viens lève-toi, on ira à la FIAC!! LE VE-TOI!! " .Et moi je traîne au lit, je bande et j'ai envie de me branler, de tirer un peu plus de plaisir encore à ce moment; doux moment. L’odeur du café et du pain grillé envahit peu à peu la maison. Tu as mis une cantate de Bach comme tu aimes le faire le dimanche matin; c'est notre messe à nous, notre façon de louer le christ. Alors, doucement, je me caresse, ma main explore mon entrejambe. C'est chaud, légèrement humide.

Mes couilles, mes couilles malaxées par ma main, tandis qu'avec l'autre je décalotte ma verge; ma queue qui se tend.

L'espace autour de moi se rétrécit, je n'entends plus la musique, fini l'odeur du café et le soleil au dehors. Je suis tout entier à moi, consacré à MOI. Mon univers s'est concentré autour de ma main et de la verge qu'elle branle furieusement. Je ne sais pas ce qui occupe mon esprit, ce qui me donne cette énergie à m'abandonner ainsi, seul ; alors que tu es là, tout près.
Un certain égoïsme sans doute, l'envie d'être seul, sûrement. Être seul un moment; être maître de mon plaisir, un plaisir que tu ne partageras pas ce coup-ci. Un plaisir que je te cacherai.
J'ouvre les yeux un instant, je regarde mon gland tuméfié au bout de ma main, je l'humecte des quelques gouttes de liquide séminal apparues; je crache aussi quelques gouttes de salive et je m'active encore plus fort, encore plus sauvagement tandis que mon autre main cherche un passage en dedans, là où bien sûr tu es le maître.
Et alors, alors que le plaisir est là, presque là au bord de mes lèvres, au bord de ma queue. Alors que dressé sur mon lit, notre lit, je me cambre et me retiens encore, Comme pour mieux exploser. Je te vois, tu es là tout près du lit, tu me regarde faire; depuis quand? Un moment, j'ai voulu arrêter, revenir à la vie; et puis j'ai vu ton regard, j'ai vu le désir au fond de tes yeux, j'ai vu ta queue, dure, tendre ton short. Alors les yeux dans tes yeux, je suis venu, j'ai tout lâché dans un spasme, dans un cri; un cri retenu au plus profond de ma gorge.
Tu t'es approché, tu m'as du bout des yeux caressé la joue, tes yeux toujours dans les miens; puis tu m'as baisé les yeux. Alors, sans un mot, je suis allé chercher dans ton short cette queue qui m'attendait.


19 octobre 2007

Fin de semaine


fin de semaine ciné at home

the bubble - eytan-fox

Il y a un mot hébreu pour "bulle" (Buah) qui a servi de titre à ce film lorsqu'il est sorti en Israël, en juillet 2006. Il a ensuite été projeté à l'enseigne de
The Bubble au Festival de Toronto, à l'automne suivant. Entre-temps, l'intervention israélienne au Liban avait une nouvelle fois fait éclater cette bulle, enveloppe fragile qui protège la vie quotidienne de la bohème de Tel- Aviv, métropole séculière.

Le cinéaste Eytan Fox compte parmi les résidents de la bulle et son film peint un portrait enjoué de son monde ; au centre d'un écheveau d'intrigues amoureuses, trois colocataires - deux garçons, Noam et Yali, et une fille, Lulu. Tous trois cherchent l'homme de leur vie, se consolant mutuellement de leurs déboires sentimentaux, affirmant leur opposition à la politique du gouvernement en organisant une rave contre l'occupation.

Cette comédie de situation légère serait sans doute ordinaire - même si ses acteurs sont charmants et son rythme enlevé - si Eytan Fox ne portait pas son regard de l'autre côté de la mince paroi qui enferme son gentil trio.

The Bubble commence par une séquence à un barrage de l'armée israélienne à Naplouse. Noam y accomplit à contre-coeur une période de réserve. Au moment d'un de ces incidents qui sont devenus un passage obligé du cinéma palestinien et israélien, Noam remarque un jeune homme palestinien. Une fois revenu à Tel-Aviv, le réserviste voit débarquer chez lui le bel inconnu. Il s'appelle Ashraf et a fui la Cisjordanie où tout - l'occupation, la religion, la famille - se met en travers de sa route d'hédoniste. Il a donc fui, le temps de vivre une histoire d'amour.

Un moment, cette utopie prend corps. Et le film oublie la violence de sa première séquence pour prendre le ton de la comédie évoquée plus haut. C'est une utopie modeste, qui dure quelques jours et ne rencontre pas d'obstacles plus menaçants que le règlement intérieur de l'appartement que partagent Noam, Yali et Lulu.

Eytan Fox met à décrire son milieu, que l'on voit à travers le regard incrédule et parfois émerveillé d'Ashraf, l'enthousiasme d'un propriétaire qui fait faire le tour de son charmant appartement. Il montre Tel-Aviv comme une oasis de plaisir et de raison, dont les jours sont baignés par les accents du rock d'auteur (on entend Keren Ann ou Belle and Sebastian sur la bande-son), rythmés par les productions théâtrales et les expositions. Cette bulle ressemble à toutes celles de l'Occident fortuné et cultivé, l'argent et l'art y coexistent selon les mêmes termes (une séquence assez drôle met aux prises l'acteur Lior Ashkenazi et le rédacteur en chef de la version israélienne du magazine Time out).

Mais The Bubble ne se résume pas à cette carte postale à la fois naïve et ironique. Le vrai propos d'Eytan Fox est d'en expliquer la raison d'être et sa fragilité essentielle. Le couple Noam-Ashraf porte la dimension tragique du film, qui peu à peu étend son ombre. Mettre en scène la façon dont l'histoire, la géographie assurent leur primauté sur le désir et les individus n'est pas chose simple. Eytan Fox recourt à la démonstration, une attitude qui n'a pas très bonne presse.

Mais il est des démonstrations convaincantes, et The Bubble est de celles-là. Parce que la comédie et ses personnages étaient attachants, la violence de leurs destins (des deux côtés du barrage de Naplouse) apparaît d'autant plus scandaleuse. (le monde)


La journée fut terrible

La journée fut terrible ;

L’attente et puis cette énergie déployée pour le retrouver, le reconquérir. la tension : énorme. Une tension accumulée tout au long de ces longues heures.

Energie déployée à parcourir ces lieu qu’il affectionne ; affectionnait ? Rien pas de trace, pas un signe. Pas un espoir, malgré ces messages laissés sur sa boite vocale : saturée maintenant. Ces textos, ces mots d’amour, d’espoir. De colère aussi, d’abattement, de découragement ; après, après avoir traversé de long en large la grande ville.

Alors, assis dans ce coin désert du grand parc, les yeux perdus vers le ciel, les yeux embués de larmes, il a glissé sa main dans son pantalon, pris son sexe dans sa main. Et puis doucement d’abord puis furieusement ensuite, il s’est donné du plaisir, du plaisir entrecoupé de sanglots. Des sanglots puis l’apaisement, le calme. Le calme d’un grand parc, d’un ciel bleu si calme juste troublé par la trace d’un avion, un avion transportant d’autres solitudes vers un ailleurs surement meilleur.

L’apaisement, juste avant le renoncement.

17 octobre 2007

L'amour de la danse

l'amour de la danse

du grand spectacle; la musique de Purcell, la danse de Sasha Waltz, dans une chorégraphie autrement plus inventive, émouvante que celle qu'elle nous a proposé récemment à Bastille avec son Roméo & Juliette.
savourons


13 octobre 2007

Le roux



Transparence de la peau,
Cristalline, blanche
Finesse de la peau,
Un effleurement, et la vie,
Le corps en dedans est là
Tout entier là au bout de mes doigts
Rouge sang, rouge sang par simple caresse de mes doigts
Et puis
Là au cœur du désir, ce doux bosquet, ce merveilleux bosquet
Couleur de roche,
Et puis ton sexe, ton sexe désiré ; pas encore dressé,
Pas encore sublime
Enfin, La mer, les vagues,
Ce bruissement, ce mouvement éternel,
Ce mouvement perpétuel,
La vie.


Bouquins

Avant les hommes - NinaBouraoui
"....A force d'attendre, je parvins à faire sa connaissance, à le suivre jusqu'aux Etangs, à monter sur son scooter, à m'inviter chez lui, dans sa chambre, à admirer ses posters de Bruce Lee qui semblaient sortir du mur quand je les regardais trop longtemps. J'appris son odeur, le grain de sa peau, le son de sa voix, son degré de patience, la mesure de sa force, que je rapportais chez moi comme des éléments précieux à la construction d'un rêve. Je me donnais du plaisir avec une ombre......"

12 octobre 2007

City life

CITYLIFE


WEEK END

WEEK




11 octobre 2007

L'amour de la danse


sasha Waltz - Romeo & juliette
opéraBastille le 10 oct

Et pourtant j'aime les chorégraphies de Sasha Waltz, je pense notamment à son dodo & Aenaes aquatique. Et pourtant, nous avons affaire ici au corps de ballet de l'opéra de Paris. Mais c'est lourd, on se traîne beaucoup au sol, on se roule par terre; trop. Des sauts, des bons, de la légèreté, ce ballet en manque beaucoup. du relief aussi, les mêmes gestes trop souvent répété.
Un grand bof!!

07 octobre 2007

Bouquins

Lecture de fin de dimanche


là dans mon salon, le soleil couchant, ce beau soleil d'automne remplit d'une douce et chaude lumière l'appartement. je termine le petit livre d'André Gorz, "lettre à D."


«Il faut accepter d’être fini, d’être ici et pas ailleurs, de faire ça et pas autre chose, d’avoir cette vie seulement. Le Socrate de Valéry disait justement : je suis né plusieurs et je suis mort un seul. L’enfant qui naît est une foule innombrable que la vie réduit assez vite à un seul individu, celui qui se manifeste et meurt ».

Le philosophe André Gorz et sa femme Dorine se sont suicidés ensemble dans leur maison de Vosnon, dans l'Aube. Lui avait 84ans, elle 83 ans, et souffrait d'une maladie évolutive extrêmement douloureuse.

Il avait pris une retraite anticipée du Nouvel Observateur, dont il était l'un des cofondateurs, et quitté Paris afin de mieux l'aider dans tous les actes de leur vie.

Le succès l'avait surpris pour son dernier livre, Lettre à D. (Galilée), où il disait à Dorine comment il en était venu à reconnaître son amour pour elle et à admettre que ce dernier était ce qui lui avait permis de construire une oeuvre. Cette oeuvre, assignée à la visibilité d'un seul nom, le sien, qui était un pseudonyme, il affirmait qu'elle résultait en réalité du dialogue permanent entretenu avec Dorine depuis qu'il l'avait connue, en 1947, à Lausanne.

Demi-juif autrichien, il s'y était réfugié après l'Anschluss et avait accompli des études de chimie. Elle était de nationalité britannique, ils se sentaient tous deux en Suisse des personnes déplacées, sans attaches autres que celles qu'ils créeraient ensemble dans un esprit de liberté et de fidélité à eux-mêmes.

Hey! Open tour eyes!


hey!! il fait beau à Paris et c'est l'enfer là bas....

Le site (cliquez sur le logo) est encore coupé par la junte birmane, mais la résistance reste vive
pensons à eux, aidons les comme on peut.

06 octobre 2007

NYC soon!

NYC again ...soon


Bon, c'est presque décidé! malgré, la parano crispante des américains, malgré Bush, malgré l'Irak, malgré le passeport biométrique, c'est décidé (presque) je retourne à New York; je vais enfin tenir ma promesse déjà ancienne, la promesse faite à un gosse de 11 ans de l'emmener voir big apple. Emmener ce petit d'italien, voir les trottoirs de little italy, aller sur les trace d'Al pacino, de scorcese. Moi, je resterai comme toujours sur mon New York à moi. Un NYC de trottoirs qui fument, de nuits courtes, de taxis jaunes qui m'emmènent voir le petit matin à Coney Island sur les trace de Lou Reed et de Y. surtout Y. et finalement mon passé va encore me rattraper, avec son gout doux-amer des fins de speed, des Lucky fumées sans filtre, jusqu’au bout, jusqu’à s’en brûler les doigts.

Le froid, le froid du petit matin sur ces planches glissantes ; alors on jette son mégot au loin, on regarde la mer qui se découvre et on s’en retourne, on repart vers la lumière vers ce Nathan’s, sa chaleur, ses épaves hallucinées qui se gavent encore de pickles géants et de choux servi à volonté. Nathan’s si New yorkais, si juif, si ashkénaze. Mon New York est là aussi, avec Liza Minnelli, les lumières de times square et l’empire state avec.

coney island by night se cache derrière la photo de Nathan's cliquez dessus pour le découvrir

03 octobre 2007

Ciné at home

soirée cinema at home

Shortbus

quel pied!!!! c'est frais, c'est tendre, c'est chaud, c'est beau; ça rend heureux, vite une bonne branlette par dessus, une bonne nuit de sommeil et la journée de demain sera plein sourires.

Bad dreams

bad dreams

bon voici un petit extrait de film qui me touche. Simplement parce que, comme beaucoup je présume, j'ai vécu cela, il y a longtemps maintenant, fort longtemps.

01 octobre 2007

Dimanche

Dimanche


Quelques fois, quelques fois seulement, fort heureusement, un lit défait, un bouquin posé là, quelques vêtements éparpillés dans la chambre. Et puis le silence, le silence d'un appartement vide, un silence à peine couvert par le bruit de la rue, de la vie alentour, de la vie dans l'appartement au dessus.
quelques fois seulement le dimanche