14 juin 2008

Missing NYC desesperatly (1)



trop longtemps sans voir New York; trop longtemps, trop loin de ses nuits enfumées, alcoolisées; trop longtemps loi de ses mecs.
quelques new yorkais photographiés par Di mola Merci




Missing NYC desesperatly (2)



trop longtemps sans voir New York; trop longtemps, trop loin de ses nuits.
Yellow cabs, trottoirs fumants.
Un hotdog à 5h du mat en sortant de boite. odeurs : metro, poubelles, bitume.La ville



chinejet'aimemoinonplus

Pour ceux qui aiment la chine et qui la détestent aussi,;
une superbe exposition du photographe Samuel bollendorff à la maison des metallo à Paris
"Chine à marche forcée"
extrait du livre d'or
"Merde, tu m'as foutu le cafard
Merde, tu m'as changé le regard"

12 juin 2008

Neige

La nuit tombe. Peu à peu, la lumière bleutée de l’écran de télévision remplit la pièce. Un salon, un canapé. Le silence. Le silence à peine rompu par une voiture remontant la rue.

Triste soirée. Passée là sur ce canapé hors d’âge, à "commater" devant l’écran. Un nanar quelconque à peine regardé, Juste des images qui défilent. Juste pour occuper l’espace, juste pour laisser passer les heures.
Bien sûr je me suis endormi. La nuit est tombée. Le film depuis longtemps terminé. Juste cette lumière blafarde qui irise ma peau.
Je me regarde ; bleu. Je me touche, je joue avec cette lumière sur ma peau ; solitude. Désir.
Bientôt tout s’effacera, le mal-être de la journée disparaitra, concentré dans quelques gouttes blanches éparpillées sur mon torse.
Bonne nuit les petits.

01 juin 2008

LAGENERALA - Théatre du Chatelet


Ce joli spectacle sans prétention venu tout droit du Teatro de la Zarzuela à Madrid - à l'inverse de l'opérette d'Offenbach, la zarzuela n'a aucune vocation à la critique politique et sociale - et dont le but avoué est seulement de divertir son public fait mouche.

La palme en revient aux costumes à paillettes, aux années 1920 (celles où les femmes commencent à s'émanciper), à une envahissante mais efficace chorégraphie domestique et martiale, aux situations en porte-à-faux et autres allusions scabreuses (la chanson Es un muneco el Arlequin qui évoque les manipulations osées d'un pantin), mais aussi à une équipe de chanteurs et de musiciens très bien rodée.

Et surtout à la mise en scène précise et trépidante d'Emilio Sagi, dont les recettes infaillibles ne dédaignent ni la poésie bucolique d'un orage à la Watteau au début de l'acte II ni la bienfaisante pluie magicienne tombant des cintres en confettis d'or sur le public.

Sundaymorning (2)


Depuis que nous nous aimons, nous dormons l’un contre l’autre, lovés, main dans la main. Toute la nuit tes mouvements accompagnent les miens et les miens t’accompagne La lumière du matin inonde la pièce. Il doit faire beau. Je me réveille doucement, tout est doux ; nul besoin de regarder l’heure, de penser à ses rendez-vous du jour. Juste, la légèreté du drap sur nos corps, nos chaleurs mêlées, ma verge raide contre tes fesses. Je donne un tout petit coup de rein, juste pour savoir si tu es là ou encore dans tes songes. Une petite pression de ta main, tes reins qui se lovent encore plus près. Le chat quitte sa place en bas du lit et vient se mêler à la tendresse ambiante. C’est le « ron ron » général. Le bonheur quoi.