28 août 2008

Une première fois?

Unepremièrefois?


Il est là. enfin, il est là près de toi. Depuis combien de temps l'attendais-tu, depuis combien de temps attendais-tu ce moment, nul ne le sais. Peu importe, il est là. Bientôt, il sera à toi. Il est là; la chambre, ta chambre est baignée de lumière. il te regarde, d'un regard plein de désir, un peu gêné aussi, tandis qu'il se dévêtit, tandis que pour la première fois sans doute, il se découvre devant toi. toi qui déjà est tout entier prêt à le recevoir. offert. Tes yeux ne peuvent mentir, ton bras, ta main déjà semblent l'appeler, l'attirer vers toi. Vous allez vous aimer; vos corps , inondés de soleil, de tendresse froisseront les draps.
un moment d'éternité.




22 août 2008

Sunday

dimancheàORLY


je suis de ceux que les avions font rêver. De ceux qui regrettent le temps des terrasses d'aéroports, des dimanches à Orly. Le temps où les parisiens allaient guetter Concorde; pour le voir décoller, pour le voir atterrir.
Je suis de ceux qui aiment à débarquer sur la piste. Dès que la porte souffre, dès le premier pas sur la passerelle, on est pris par l'odeur du kérosène,le bruit du 747 qui décolle, là tout près. Il y a des jours où j'aimerais être Howard Hughes.

20 août 2008

Bouquins

MConnelly-ECHOPark


Il n'y a pas un seul autre auteur des polars actuels qui tienne un tel équilibre entre la logique et l'angoisse macabre, entre le réalisme documentaire et les clichés habituels du polar . Quand on fréquente l'oeuvre de Connelly pendant un certain temps, on reste médusé...

Bouquins

belleSOEURPAtrickBESSON


Dans Belle-soeur, Patrick Besson raconte ce qui serait une tragédie chez des auteurs solennels, sous des plumes de plomb. Lui y met de la fantaisie, une gaieté irrévérencieuse, à moins que ce ne soit la vivace mélancolie du destin. Ne pas se fier à l'apparente légèreté, à la désinvolture des personnages: ils sont féroces. Tendrement féroces.

Effeuillage

effeuillage

la chambre baigne dans une légère pénombre. Celle des après midi d'été. Quand il fait si chaud dehors. Les draps sont frais. Une petite brise fait danser les rideaux. Silence.

Tu dors ou fait semblant de dormir. Peu importe, tu es à moi. Offert, je le sais. Je m'approche de toi. Tu ne portes plus que ton caleçon .celui que j'aime. Avec de vrais boutons ; des boutons – deux à la ceinture, un pour clore la braguette. Des boutons que l'on peut défaire. Doucement, l'un après l'autre. Découvrir; découvrir pas à pas.

Tu dors ou tu fais semblant de dormir. Peu importe, tu es à moi. Maintenant, maintenant que j'ai fait glisser ton caleçon . Maintenant, je te vois. Je ne toucherai à rien; en tous cas pas tout de suite. Je veux prolonger , retenir cet instant, cette infinie douceur, celle de ta peau, si fine, si fragile: translucide presque. Et puis, aussi, la perfection de tes couilles, comme deux petites prunes prêtes à cueillir; fermes, offertes. Retenir ce moment, avant que tout bascule, avant que l'on s'égare. Cet instant d'avant le désir, d'avant le désordre.

Un petit air frais balaie la chambre. Dans les draps défaits du lit, tu remue doucement. Tu dors ou tu fais semblant, peu importe, tu es à moi maintenant.



13 août 2008

Biblical stories



Adi Nes
Biblical Stories

A travers ses photographies, Adi Nes tente de répondre à la question de la place de l’artiste dans un pays en situation de conflit. Il présente ici sa nouvelle série « Biblical Stories», fondée sur des épisodes de l’Ancien Testament et mettant en scène des gens de la rue, les sans-abri, les marginaux vivants des vies misérables sans but ni avenir.
diaporama

Écoute en boucle

ecouteenboucletoo

anny Winehouse!

Un bijou, la quintessence de la soul! un pied monumental.

12 août 2008

Toxicoweb

toxicoWEB


seul à Paris. En attendant le week end , le retour à la maison, le retour vers toi. Mes journées sont plutôt METROBOULOTWEB. Le frigo est vide. Je rentre du boulot; plutôt moins tard que d'habitude. Arrêt chez le chinois ou le grec, ou le libanais. diner vite expédié. Puis je surfe. je parcoure les sites de mecs à la recherche de quoi? Hier je suis allé chez IDM. je raconterai . Sûr.

11 août 2008

Sauvage,brut,masculin

sauvagebrutmasculin






Un autre photographe. amateur ou pro, on s'en fout. c'est brut, bourré d'amitié virile. De tendresse aussi.

john kightley


Touchant,simple,masculin

touchantsimplemasculin

Markus Bollingmo
des mecs, à l'état de simplicité. Simplement des mecs,. De la peau aussi. des regards.
c'est beau. J'aime je vous le présente.

et sur flick



Écoute en boucle

DUFFY

c'est bien simple, je me le passe en boucle! Et en plus j'adore regarder les mecs danser, c'est bourré de sensualité!

Duffy - Mercy

05 août 2008

Bouquins

Bouquins de juillet





Trilogie millenium

Tout a été dit sur cette trilogie. Oui, je confirmes on a du mal à lâcher les bouquins, on s’attache aux personnages. Passionnant, pas forcément bien «écrit ou en tous cas bien traduit. Mais excellent au bord de la piscine, sous le parasol.






Bertrand visage intérieur sud

Baroque, italien. De la couleur, des odeurs. J’ai retrouvé le bonheur de le lire, j’ai retrouvé la couleur, les odeurs, les visages de l’Italie du Sud.









JC Grange le serment des limbes

Gros pavé, palpitant, morbide, glauque. Mais là encore, on a du mal à le lâcher même si l’histoire gagnerait à moins de rebondissements rocambolesque. Parfait également pour le parasol et les après-midi de grande chaleur.





Eric holder masculin singulier

C'est, dit-on, de biais, du coin de l'œil, qu'on observe au mieux la clarté des étoiles. C'est du coin de l'œil qu'Holder scrute le monde et les êtres qui y vivent. D'une manière tout à la fois frontale et décalée. Pour en mieux apprécier les clartés fugaces, en cerner les intensités et palper matière et substance.



Irène Nemirovsky chaleur du sang

Pour ceux qui ont lu « suite française ». Et pour les autres aussi. Une écriture à la fois simple et très belle. Des gens, des couleurs, des odeurs, la vie ; chacune de ces pages fleure bon la vie, le goût pour la vie. Le goût des autres.







JG Ballard Salut l’amérique…..

Le monde a depuis longtemps oublié l'Amérique, désertée par ses habitants depuis plus d'un siècle à la suite d'une ultime crise de l'énergie et de manipulations climatiques qui ont transformé toute la côte est en désert de sable et l'ouest en jungle tropicale. Aussi, quand les membres de l'expédition Apollo, poussés par leur nostalgie, leurs ambitions et leurs rêves, accostent dans le port de New York recouvert par les dunes, ils se doutent bien peu qu'au terme d'un périple meurtrier à dos de chameau dans ce Sahara immense, ils découvriront en pleine jungle amazonienne Dean Martin, Frank Sinatra, quarante-quatre Présidents des Etats-Unis ressuscités et surtout un nouveau Charles Manson, le doigt sur la détente atomique.

Je suis un fan de Ballard, je crois avoir tout lu de cet auteur. Crash bien entendu, lu et relu car ce bouquin est un de ceux qui ont marqué ma vie, mes comportements et certains de mes penchants.


04 août 2008

Retour vers la ville




Bien sûr il fallait que cela arrive un jour. Un jour il fallait que je te laisse seul pour rentrer à Paris. Travailler, reprendre le fardeau, avancer.
Ce matin, résigné, j’ai laissé à la maison : shorts et thongs. Je bouillonnais ; comme si mon corps rendait toute la chaleur accumulée durant ces trois semaines. Je ne supportais plus, pas encore, ces vêtements. J’allais traverser la France. J’allais retrouver Paris, les bagnoles, le bruit. Le boulot.

03 août 2008

Farniente dodeci




Cette nuit comme bien d’autres, les bruits de la nuit m’ont réveillé. Je me suis levé doucement, très doucement pour ne pas te réveiller. La lumière intérieure du frigo jetait une lumière blafarde sur mon corps et ma verge dressée. Je suis sorti dans le jardin. Un petit vent frais est venu m’enrober de frissons et de chair de poule. L’herbe coupée il y à peu sentait bon la menthe. Je me suis couché sur le dos, les bras en croix, les jambes écartées, j’ai regardé les étoiles, la voie lactée. J’ai savouré quelques minutes, très égoïstement, cette douce solitude. Mais, très vite j’aurais voulu que tu sois là. J’aurais voulu que nos corps se mêlent là : sous les étoiles, sur l’herbe coupée avec tous les insectes de la terre. Alors, devant l’immensité de la nuit, je me suis donné du plaisir, j’ai mêlé ma sève à la terre. Je n’ai pas compté durant ce temps les étoiles filantes au dessus de ma tête.

02 août 2008

Farniente undici

Le petit chemin qui serpente derrière la maison. L’herbe et les premières feuilles mortes qui crissent sous mes pas. L’ombre bienfaisante des grands châtaigniers. Là encore le silence assourdissant à peine rompu par le bruissement des feuillages par les animaux dérangés, le ballet du feuillage au dessus de nos têtes. Et puis ce vieux paysan de 90 ans rencontré en traversant un hameau dont il porte le nom ou qui porte son nom, qui le sait. Il nous raconte sa guerre, les siens, son bourg. Les choses tout d’un coup prennent vie, du relief. Je ne verrai plus ce vallon comme avant.
,Farniente dieci


Pisser, pisser
dehors par une belle nuit d’été comme nous en avons eu beaucoup cet été ; une nuit étoilée comme on les avait oubliées les années passées. Nu sous les étoiles, jambes écartées, je regarde le ciel, un satellite ? Une étoile filante ? Vite un vœux ! Fraîcheur de la nuit, silence de la nuit.

01 août 2008

Farniente nove
Bien réussir le risotto aux cèpes Dans une poêle, faire dorer des oignons, de préférence rouges.
Pendant ce temps, Préparer une persillade (ail et persil finement coupés) et vos champignons.
Préparer un bouillon de légumes et huile d’olive (maggi) Dans une autre casserole, faire chauffer 3 cuillérées d’huile d’olive et dès que celle-ci est chaude, faire dorer quelques instants votre riz rond spécial risotto.
Ensuite, c’est très simple, mouillez votre riz régulièrement sans cesser de le remuer avec votre bouillon ; Ajouter votre persillade et vos champignons aux oignons déjà légèrement dorés et servir bien chaud.