31 janvier 2008


la cigarette après....


Depuis combien de temps, depuis quand, n’ais-je pas vécu ce moment là : La cigarette après l’amour. Ces minutes qui suivent l’intense, qui viennent après les cris et les regards perdus.

La respiration se fait plus lente ; on a un peu froid. Alors, on ramène sur son corps soudain si nu, le drap froissé. .

Puis, on se décide, on tâtonne de la main la table de nuit ; où sont-elles ? Shit ! Dans la poche du jean, là par terre, au milieu des fringues enlevées à la hâte, il y à une éternité déjà. On l’allume, on aspire lentement, profondément une première bouffée. La fumée se répand doucement en un halo envoutant autour du lit, autour de nous. C’est le dernier instant de solitude avant de revenir vers l’autre, de rencontrer son regard, inconnu ou pas, un regard d’après le partage.

Je veux rester dans mon nuage, je tire une nouvelle bouffée et lui tend le clope. Sa fumée se mêle à la mienne, une main me caresse le dos, nous sommes deux. C’était bien.

30 janvier 2008


Le mystère


J'aime le corps de l’homme. J’aime le dénuder, ou le découvrir alors qu’il se déshabille.

j’aime le caresser, le parcourir du bout des doigts, du bout de la langue. J’aime le parcourir des yeux alors qu’il me garde un peu de mystère, alors qu’il reste encore à conquérir.

Bien sûr, je ne désire rien de moins que de voir son sexe en majesté, gonflé de son désir, mais quelques fois, quand la tendresse l’emporte sur la fougue du désir, la folie de l’abandon, quelques fois, j’aimerais caresser, caresser durant des heures ce sexe que j’aurais enfin découvert. Un sexe calme, dans sa majestueuse quiétude.

27 janvier 2008

"Cadmus et Hermione", spectacle total

L'Opéra Comique offre le premier opéra de Lully, dirigé par Vincent Dumestre et mis en scène par Benjamin Lazar. Un enchantement.

"Quel spectacle charmant, quels plaisirs goûtons-nous! Les dieux mêmes n'en ont point de plus doux...". Molière et Lully achevaient par ces vers leur oeuvre commune en 1670, "Le BOURGEOIS Gentilhomme", comme pour mieux annoncer ce qui suivra trois ans plus tard: "Cadmus et Hermione", sous la plume du compositeur de Louis XIV et celle de Philippe Quinault, futur librettiste des autres opéras de Lully.

A l'Opéra Comique, la "tragédie en musique" donnée lundi soir par le chef du Poème Harmonique, Vincent Dumestre, et le metteur en scène Benjamin Lazar fut un spectacle total.

Pour la vue, tout d'abord. Les décors plantés, réalisés selon des techniques anciennes par Antoine Fontaine et le Centre de Musique Baroque de Versailles, recréent la perspective d'un jardin d'orangers, l'intérieur d'un palais, ou bien encore le champ de Mars. Les panneaux coulissent à vue et une machinerie directement empruntée aux techniques théâtrales des XVIIe et XVIIIe siècles fait apparaître ici un serpent python, là un dragon. Mars traverse les airs sur son char, tandis que le Soleil s'extrait des nuages... Le trucage est visible, cousu d'un fil désuet, mais l'illusion est totale tant l'ensemble est magique. Le plateau est entièrement éclairé à la bougie, ce qui lui confère une intimité sensuelle et chaleureuse.
Mais "Cadmus et Hermione" est aussi un bonheur pour l'ouïe. Vincent Dumestre dirige le Poème Harmonique (choeur, orchestre et danseurs) avec une fougue qui n'étouffe jamais la nuance. Le son qui émane de la fosse est d'une profondeur et d'une subtilité remarquables. La diction des chanteurs est parfaite, leur gestuelle cohérente dans l'accompagnement du geste vocal, et cette langue est si plaisante, que l'on se prend plus tard à en imiter les accents...
Si Claire Lefilliâtre (Hermione) et André Morsch (Cadmus) incarnent des premiers rôles un peu figés dans leur statut d'héroïne/héros, le baryton Arnaud Marzorati (Arbas) et la soprano Isabelle Druet (Charite/Mélisse), drôles et expressifs, explosent en seconds espiègles.
Alors oui, décidément, "quel spectacle charmant, quels plaisirs goûtons-nous! Les dieux mêmes n'en n'ont point de plus doux...".
"Cadmus et Hermione" de Lully, les 23, 24, 26 (retransmis en direct sur France Musique) et 27 janvier à l'Opéra-Comique à Paris. Tél: 01.42.44.45.47. www.opera-comique.com. Les 3, 5, 6 février au Théâtre des Arts à Rouen, tél: 08.10.81.11.16. www.operaderouen.com.

24 janvier 2008

quandonvousvoitonVOUSaimequandonvousaimeouVOUSvoit-on?




j'aime me rapprocher de toi. Quand tu ne me vois pas, juste quand tu me sens derrière toi, quand tu sens mon désir se rapprocher de toi. Ondes charnelles, électriques.
Alors tu ne bouges plus, tu restes là inerte, attendant simplement que mes mains enserrent tes hanches, que ma bouche caresse ta nuque si longue, si douce. Alors, tu me laisses caresser tes cheveux ras, tu me laisses te mordiller l'oreille. Puis mon corps collé contre le tien, ma bouche contre la peau de ta nuque si douce, si longue, tu laisseras mes mains caresser ton ventre sous ton pull, mes mains lentement te desserrer la ceinture de ton jean puis caresser ton slip tendu par queue déjà dure.
Alors tu me tendras ta bouche pour u
n long baiser, un long baiser. Tes mains me caresseront la tête, me pressant encore plus contre toi, pressant encore plus ma bouche, ma langue contre la tienne.



Alors, je te dévêtirai, ton pantalon d'abord, juste pour caresser de la langue tes fesses apparues, puis ton pull.
Enfin, je reculerai de quelques pas, pour
me debarrasser de mes vêtements, puis te regarder, regarder ton corps si maigre, admirer et désirer une dernière fois, quelques instants, tes tâches de rousseur, ces tâches que j'aimerai de ma langue, de mes yeux du bout de mes doigts.

Quelques jours à Venise


Venise, juste pour perdre mes pas le long de ses canaux, juste pour entendre mes pas sur le pavé humide. Venise, juste pour la brume et San Giorgio que l'on devine à peine. Venise(s) de Paul Morand dans la poche.
Et enfin, cette merveilleuse pension au bord de la Guidecca, cette merveilleuse chambre. Le calme.

17 janvier 2008

je ne m'y attendais pas



je ne m'y attendais pas


dans cette rue si passante, dans le froid de l'hiver.
perdu dans mes pensées, perdu dans ma grande écharpe multicolore. je t'ai vu.
J'ai croisé ce regard qui enveloppe. ce regard si bleu que je ne connaissais pas. Pas encore. Ce regard si bleu, dont je n'avais pas encore appris à me méfier.

Alors, je t'ai aimé. Alors j'ai succombé. J'ai eu envie de toi, immédiatement, intensément. entièrement.



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L'instantd'avant

On ne se connaît pas encore.
Je suis venu chez toi,
tu ne m’as toujours pas dit ton nom
et je crois que je n’ai pas pris le temps de te donner le mien.
Il y a peu, dans le froid de la rue, nos regards se sont croisés,
tu m’as dit « viens, chez moi, c’est pas loin »
Maintenant c’est le moment où tout commence.
Dans la première excitation, celle du « juste avant », nos fringues on va
ldingué tout autour de nous.
Maintenant, juste l’instant d’avant, tu es là, sur ton tapis, nu.
Devant moi. Et, alors que nos sourires se sont figés,
que nos yeux restent rivés,
La toute dernière pudeur, celle d’avant l’abandon, celle d’avant le don. Alors que déjà ton sexe dur me réclame,
ta main, ta main, comme une ultime barrière,
un dernier instant m’empêche de t’adorer.

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L'instantd'après

L'instant d'après, nos corps se sont trouvés
déjà nos mains parcourent
nos corps, nos lèvres,
nos langues, nos sexes se mêlent. c'est le miracle de la rencontre.

enfin nous allons nous connaître

de l'impudeur

Il est rentré du bureau. Sans doute un peu plus tard que d'habitude. Las, très las. Il a dégrafé sa cravate. Les lumières de la ville jettent une lumière froide dans ce salon vide. Nul bruit, juste les sirènes de loin au loin. Solitude, rien d’autre à faire pour oublier la fureur de la journée, les vicissitudes du bureau que de se vautrer sur ce canapé trop neuf, trop design, de siroter un bourbon sans même allumer la lumière. Rester au milieu de ces meubles trop peu fatigués, justes animés par le rougeoiement des néons de la tour d’en face.

Puis, bien sûr, la vie reprend, au fur et à mesure que l’alcool réchauffe son corps. Un disque, une belle lumière d’ambiance. Il est chez lui, enfin ; seul mais chez lui.

Dans sa chambre, son ordinateur, son lien avec l’extérieur, veille. Un regard distrait sur ses messages : rien, un peu de spam, quelques messages impersonnels, lus et supprimés rapidement tout en se dévêtant.

Une douche brulante efface enfin le stress de la journée. Ses mains parcourent sous le jet, son corps qui s’anime doucement. Il se savonne voluptueusement le torse, les bras. Ses mains insistent sur ses fesses, ses couilles. Son sexe se tend doucement sous les caresses et la chaleur de l’eau. Alors, simplement, le sexe dressé, il retourne dan sa chambre, règle une caméra, au dessus de son écran d’ordinateur et se couche doucement sur son lit. Il va offrir son plaisir à la terre entière, va faire entrer dans son univers, tous les hommes qu’il n’a pas.

16 janvier 2008

point G masculin
Oui, je me suis acheté un "aneros helix". c'est quoi ? C'est réputé (vendu!) pour être un dispositif anatomique de stimulation prostatique L’Aneros est prévu pour stimuler simultanément des zones hautement érogènes généralement sous explorées à savoir la prostate (le point-G masculin comme certains l’appelle), la région anale et la plexus nerveux au niveau du périnée qui est responsable de la distribution des sensations de plaisir dans la zone uro-génitale. Il suffit d'insérer lentement l’Aneros environ sur la moitié de sa longueur et il sera attiré à l’intérieur tout seul en se positionnant correctement de lui-même. Le rectum, le point d’acupressure du périnée et la prostate sont alors simultanément stimulés. On se relaxe, on pratique quelques contractions,et, c'est en tous cas vendu pour cela, on doit atteindre un super orgasme, quelques fois sans se toucher, sans se branler. Moi, pour l'instant, à part avoir l'air bête avec mon bidule dans le cul, je n'ai pas eu le super orgasme attendu, rien qu'un certain agacement d'avoir laissé, une nouvelle fois mes hormones guider mes actes! Cela coûte environ 60€ et pour ceux qui veulent en savoir plus, voici le site aneros

13 janvier 2008


PhilippeBesson - Unhommeaccidentel

Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant mais - surtout - parfaitement dérangeant. Un homme accidentel, c'est Brokeback Mountain en version française: comme Annie Proulx, Besson met en mots l'attraction fulgurante qui jette l'un contre l'autre deux hommes programmés pour ne jamais se rencontrer. Deux individus que tout maintenait à distance. Seul un «accident extravagant» était susceptible de les mettre en présence.

Ecartons tout de suite les lectures réductrices: ce roman n'est pas l'histoire d'un type qui découvre son homosexualité, c'est le récit d'une transgression. Notre homme, marié, épris de sa femme et qui va devenir père, est percuté par la passion. Et il se trouve qu'ici la passion prend le visage non d'une femme, mais d'un homme. Jack Bell a 25 ans, il est acteur de cinéma. Qu'est-ce que la transgression? Changer de pratique sexuelle? Non. C'est avoir la possibilité, à chaque pas que l'on amorce, de revenir en arrière... et ne jamais le faire.

La scène se passe à Los Angeles, au début des années 1990, dans la cité des émeutes raciales et de la prostitution, sur Sunset et Hollywood Boulevards, aujourd'hui nickel et arpentés par des touristes venus se gorger de paillettes. Nos deux hommes échoueront à Big Sur - lieu de perdition hautement littéraire, puisque c'est là que se réfugia en 1942 Henry Miller - avant de s'enfermer dans un motel de Venice Beach, tels Butch Cassidy et le Kid. Besson a choisi deux symboles forts, ceux de l'Amérique triomphante: le flic quelconque et l'acteur à l'ascension foudroyante. Deux représentations de la virilité.

Pour la première fois en huit romans, Philippe Besson a écrit une scène de sexe. Crue. Très. Etait-ce utile? Pas sûr. On préférera la page, sublime, sur la «morsure du manque», cette attaque sournoise qui frappe sans prévenir, par effraction. Un homme accidentel montre qu'il n'y a d'amour qu'à condition que la frénésie et l'urgence soient au rendez-vous. Besson a raison. Il faut jouer avec le feu. Et tant pis si s'animent d'immenses brasiers.

12 janvier 2008





Alicante - Prevert

Une orange sur la table

Ta robe sur le tapis

Et toi dans mon lit

Doux présent de la présent Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie

07 janvier 2008

best wishes


que cette année soit marquée par l'amour
le plaisir
le plaisir d'être ensemble
de se faire du bien
de partager
aimons-nous! bordel!!!!



01 janvier 2008


HAPPY NEW YEAR FOR EVERYBODY
AROUND THE WORLD!!!!