silencieux, nous regardons la route nous rapprocher tout doucement de chez nous. Le beggars banquet déroule ses chants traditionnels; comme toujours quand nous roulons, c'est toi qui conduit. ma main, machinalement te caresse la cuisse, comme pour te dire "nous sommes UN". On est bien. Ton sexe n'est pas loin. Mes caresses l'effleure de temps en temps et je sens bien que cela te-lui fait de l'effet. Bientôt, il prend ses aises et s'étend le long de ta cuisse . Je l'encourage du bout des doigts, de légères pressions. Tu souris; tu dégrafes ta ceinture et tu me souris. Je te déboutonne et t'aide à descendre ton jean. La garce ainsi libérée prend ses aises sous ton caleçon. Je reprends mes flatteries, titille, pince, je la connais si bien! J'en connais chaque parcelle, chaque veine gonflée. Je te décalotte; je veux sentir dans ma main ton gland si singulier presque disproportionné, parcourir du bout de mon doigt cette profonde couronne qui le délimite. Une goutte vient perler sur le tissu. Il est temps de quitter la route, de s'arrêter à la première aire de repos.
29 octobre 2008
Apesanteur 2
silencieux, nous regardons la route nous rapprocher tout doucement de chez nous. Le beggars banquet déroule ses chants traditionnels; comme toujours quand nous roulons, c'est toi qui conduit. ma main, machinalement te caresse la cuisse, comme pour te dire "nous sommes UN". On est bien. Ton sexe n'est pas loin. Mes caresses l'effleure de temps en temps et je sens bien que cela te-lui fait de l'effet. Bientôt, il prend ses aises et s'étend le long de ta cuisse . Je l'encourage du bout des doigts, de légères pressions. Tu souris; tu dégrafes ta ceinture et tu me souris. Je te déboutonne et t'aide à descendre ton jean. La garce ainsi libérée prend ses aises sous ton caleçon. Je reprends mes flatteries, titille, pince, je la connais si bien! J'en connais chaque parcelle, chaque veine gonflée. Je te décalotte; je veux sentir dans ma main ton gland si singulier presque disproportionné, parcourir du bout de mon doigt cette profonde couronne qui le délimite. Une goutte vient perler sur le tissu. Il est temps de quitter la route, de s'arrêter à la première aire de repos.
28 octobre 2008
Apesanteur 1
27 octobre 2008
26 octobre 2008
Bouquins
Matteo est pressé ce matin là. Matteo fait courir Pippo, son fils. Matteo est en retard. Pippo est fatigué, Pippo veut s’arrêter, souffler, respirer un peu mais Matteo le tire, l’entraîne, l’exhorte à avancer.
Mais ce matin là, cette minute là, cette seconde là, une fusillade dans les rues de Naples vient stopper net la course de Matteo et Pippo. Briser net leurs pas ; voler la vie de Pippo. Dévaster celle de Matteo et pulvériser celle de Guiliana, la mère, la femme, arrêter sa vie aussi sec que si c’était elle qui avait reçu la balle perdue.
Peut-on revenir d’entre les morts ? Que deviennent les nôtres, les âmes de nos défunts une fois que l’ombre les a englouties ? N’existent-elles plus que dans nos souvenirs et nos cœurs ? S’étiolent-elles lentement avec le temps et l’érosion de la mémoire ?
Laurent Gaudé a écrit ce livre pour ses morts. Pour illuminer leurs ténèbres et ce récit se transforme en conte qui se voile peu à peu de magie, de douceur, de souffrance aussi, de nostalgie et de poésie.
Matteo, abandonné par Guiliana, elle-même trop dévastée pour rester aux cotés de son mari, va chercher son fils là-bas, en Enfers. Parce qu’il existe une Porte, que lui montrera le Professore Provolone. Les ombres des morts s’y glissent pour effleurer les corps de ceux qui les pleurent, les caresser, leur parler. Cette partie du roman est à la fois âpre, douloureuse, et lumineuse :
« …les ombres étaient en effet d’une incandescence variable. Certaines brillaient comme des feux follets, d’autres étaient si pâles qu’elles semblaient presque transparentes. « C’est la règle aux pays des morts… les ombres auxquelles on pense encore au pays des vivants, celles dont on honore la mémoire et sur lesquelles on pleure, sont lumineuses. Les autres, les morts oubliés, se ternissent et glissent à toute allure vers le centre de la spirale… Dans le foule épaisse de ces dizaines de milliers d’ombres, il distinguait maintenant mille particularités. Certaines pleuraient en se déchirant les yeux, d’autres souriaient, embrassant la terre avec gratitude. « Regarde celle-là… elle a les joues baignées de pleurs et sourit. Elle vient de sentir qu’un vivant pense à elle et c’est quelqu’un dont elle n’aurait jamais imaginé qu’il puisse se souvenir d’elle avec autant d’affection. Regarde. D’autres pleurent et s’arrachent les cheveux parce qu’elles pensaient que leur mémoire serait célébrée et découvrent, avec rage, que personne ne songe plus à elles. Ni leurs proches, ni leurs parents. Elles se vident et ternissent. Elles deviennent de plus en plus pâles jusqu’à être totalement translucides et filent vers le néant. »
Jamais Laurent Gaudé ne sombre dans une sentimentalisme dégoulinant et encore moins un pathos écoeurant. Il y a la deuil, l’absence, les remords, la douleur et le néant, mais le tout est nimbé d’un halo de respect et de douceur, servi par une plume fluide, caressante, presque rassurante.
C'est toujours la même très belle écriture, toujours ces caractères hors normes, ces personnages "à coté" du monde. un seul reproche: la descente aux enfers, la dérive "roman mystique"; c'est Orphée 2008
Comme si nos morts voulaient nous chuchoter à l’oreille des mots de réconfort.
article très critique du nobs
18 octobre 2008
Opéra
Armide,
de Lully. Théâtre des Champs-Elysées, 17octobre
Renaud Machart
Article paru dans l'édition du 11.10.08
Monts & merveilles
voilà, je ne t'ai pas cru, mais tu l'as fait, tu as entièrement rasé ton corps. expression d'une grande lassitude, disais-tu , être lisse, transparent. Tu l'as fait. là sous la douche, tranquillement tu as passé le rasoir partout où tu le pouvais; tu m'as demandé de m'occuper du reste. Longuement, les lames du rasoir sont venues enlever ce que tu assimilais à des aspérités de la vie, des contrariétés. Comme si cela allait te faire renaître; l'oubli. Avec toute la douceur possible, je suis venu "virginifier" tes cuisses, ton dos, tes fesses. je bandais comme un fou tandis que chaque passage de lame me faisais "re" découvrir petit à petit ton trou du cul - rose- si souvent aimé.
Voilà, te voilà maintenant devant moi. Tout lisse, tout doux. Je te sêche, Je redécouvre ta queue que je connais pourtant si bien; je découvre enfin ces délicieux petits monts, roses, presque translucides, là juste au dessus de ton sexe. J'y pose doucement mes lèvres, cela semble si fragile! Surtout ne bande pas! Laisse-moi te parcourir de mes lèvres, laisse-moi m'inprégner de cette si grande douceur. Redeviens un bébé.
12 octobre 2008
Erotic religious
Diego Tolomelli’s un artiste italien qui crée des vitraux pas toujours pour des églises. voir son site et un article sur le site de east Village Boys
Concert
Concert Staatskapelle de Dresde / Luisi
Théâtre des Champs-Élysées, Paris • 11.9.08 à 20h
Staatskapelle de Dresde, Fabio Luisi :
– Strauss : Don Juan
– Beethoven : concerto pour piano n°3 (Rudolf Buchbinder, piano)
– Brahms : symphonie n°4
magnifique programme, ultra classique certes. mais le chef se prend pour toscanini dans la gestuelle en tous cas.
L'orchestre ne suit pas vraiment. cela manque de coeur, d'émotion, d'unité.
c'est malgré tout un bon moment; une telle musique par un tel orchestre, même mal dirigé, cela fait quand même une bonne soirée.
08 octobre 2008
Gaël
GaelGarciaBernal
"you don't mind being the cute boy, do you Adrian?
adrian : No I don't mind,somebody has to be the cute boy
otherwise there would be no cute boy"
Mike marton
MikelMarton
nouveau visage de la photographie de nu masculin devant et derrière l'objectif. toujours border line sur la ligne qui sépare l'art et la pornographie et se mettant en scène: "Through my eyes (and body) I want to express the male body in a challenging, yet sensitive way, as well a give the viewer a unique opportunity to step inside a stylized version of my own sexual fantasies."
07 octobre 2008
Bouquins
Une famille banale, commune est bientôt anéantie par la perte d'un enfant, le couple se sépare, mais surtout quelle est la part de responsabilité de chacun dans la disparition d'Abbie ? La construction du livre est intéressante, l'auteur de 'L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux' part d'un point pour aller à un autre en passant par de nombreux retours en arrière. On retrouve aussi dans ce roman, les grands espaces américains, l'immensité des territoires. C'est un bon roman "d'été" qui ne restera néanmoins pas dans les annales.