29 mars 2009

Dans ma campagne



Une semaine, une semaine, rien que nous deux. Soleil resplendissant. Des tas de choses à faire. Choses simples. Préparer le jardin pour l’arrivée du printemps. Enlever les feuilles mortes, acheter de grands pots où l’on plantera, bricoler – faire une penderie, accrocher des tableaux- courir les brocanteurs.

Et feux de cheminées, bonne bouffe.

Quelques amis sont passés.

De grands feux de cheminées; l'intégrale des symphonies de Malher revisitées. Quelques livres aussi.




Et puis l’inauguration de notre douche « à l’italienne » si longtemps attendue ; il y a de la place pour deux ; je le confirmes, nos amis vont pouvoir, s’ils le souhaitent s’éclater !


Bouquin


Les maîtresdumonde-G.LEroy

Drôle de livre, à la fois mordant et léché, plein de rêve et de rage. Il a un côté «roman d'aventures» avec secrets de famille, suicides parentaux, paternités clandestines, maternités refusées, violences sexuelles qui dévastent l'enfance et profitent de complicités familiales, mœurs barbares du show-biz... Ses éléments disparates, travaillés au bistouri et solidement couturés, forment un tout «beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie». Rencontre chère à Lautréamont, né Ducasse.


Bouquins


ETRANGERSDANSLANUIT-M.Lambron
On ne sait jamais ce qui peut arriver quand on couche avec une Américaine. Au cours du printemps 1978, j'eus une brève aventure avec une étudiante new-yorkaise qui passait une année sabbatique en France. Comme elle n'avait que dix-neuf ans, Flora me paraissait un peu jeune pour se reposer des fatigues de la vie. J'avais vingt et un ans, une licence d'anglais en poche et pas un rond. Ce qui nous avait rapprochés ? Une soirée à la Main Bleue, mon anglophonie, un goût partagé pour les noms propres (j'aimais les archives, elle adorait le name-dropping), et aussi ce que Flora appelait le côté kinky de la vie, disons ses aspects épicés, un peu de traviole. C'était assez innocent, mais il suffisait à Flora d'un passage dans une baraque de strip-tease de Barbès, d'un hôtel glauque du côté de la place des Abbesses, de bas résille avec porte-jarretelles pour se croire chez Henry Miller. Cela nous valut de bons moments.
Numero3 de mon web mag


Numero2de mon web mag



07 mars 2009


LatrahisondeThomasSpencer-P.Besson


Un an après Un Homme accidentel (Julliard, 2008), Philippe Besson revient avec un nouvel opus à la rentrée littéraire de janvier. Dans La trahison de Thomas Spencer, l'auteur entraîne le lecteur aux Etats-Unis, de la guerre de Corée à celle du Vietnam.

Dans ce roman, Philippe Besson s'intéresse à deux hommes, Paul et Thomas. Inséparables, les amis rencontrent Claire, une femme indépendante. Leur amitié va être confrontée aux évènements de l'Histoire. Thomas s'engage dans le mouvement de révolution des moeurs tandis que Paul part combattre les vietcongs en Asie. Les frères connaissent alors des divergences d'opinion irrévocables.
voilà ce qu'en dit Yann Moix et que je partage. en fait Philippe Besson déçoit.il déçoit depuis plusieurs livres maintenant. je n'ai pas voulu lire celui sur Gregory en tous cas je n'ai pas réussi je n'en dirais rien donc. mais "se résoudre aux adieux" ne méritait pas plus qu'une nouvelle et la petite histoire s'en trouvait rallongée ; j'avais aimé "l'homme accidentel" car il se concentrait sans doute mieux sur l'histoire de ses personnages et l'amérique était au second plan.

Cette saga américaine n'est donc une fois de plus que l'histoire de deux hommes. Pas PD mais tellement PD qu'ils auraient mieux fait de l'être!

N'est pas Duras qui veut! du coup pour être bien sûr j'ai relu en deux heures l"homme accidentel"

la critique du figaro




02 mars 2009

DE RETOUR




Et vous, cela ne vous arrive pas à vous ? Dans la solitude des hôtels, des villes lointaines, anonymes. Vous calez le téléviseur de votre chambre sur une des multiples chaînes qui passent jour et nuit des films de cul. Vous regardez, vous vous en mettez « jusque là » de corps féminins empalés par tous les trous, de plaisirs, d’orgasmes feints, simulés. Cela juste pour voir ces grosses queues œuvrer. Quelques fois, ces fois là, je préfère ces films aux films de mecs. Au moins ici les mecs ressemblent plus aux mecs de la rue ; à vous à moi. Ils ne sont pas les héros du film, le physique des mecs passe au second plan, ce qui compte c’est l’action, les seins, les formes, les orifices des dames. Bien sûr, il vaut mieux qu’ils soient bien membrés, mais les queues ici en action, ressemblent aux mecs. Simples, pas forcément belles ou bien proportionnées ; pas comme « issues de manipulations génétiques » par les laboratoires « bel ami ».
Émouvantes.