22 novembre 2009

éveil matinal








j'aime les collectionneurs; les photographes collectionneurs. Après stuart sandford qui collectionne les "petites morts", après tomm brown qui collectionne simplement ses mecs de passsage comme Matias d'ailleurs ou exhibboy qui collectionne les mecs qui comme l'indique le nom de son site "s'exhibent.
voilà maintenant Bertrand le Pluard qui nous propose, une collection de mecs au réveil, en majesté comme on dit.
c'est tout simple, cela donne envie d'aller voir son site, ses autres oeuvres.
voici son adresse

17 novembre 2009

concert

Le pianiste milanais et le maestro et compositeur français célèbreront Béla Bartók le 16 novembre à Paris, Salle Pleyel.

Lundi 16 novembre, la Salle Pleyel proposera un nouveau volet du passionnant cycle
Pollini Perspectives avec ce soir là un programme des plus exceptionnels. Sur scène, Pierre Boulez dirigera l’Orchestra Filarmonica della Scala – Milan dans un programme totalement dédié à Béla Bartók avec Quatre Pièces op. 12 le Concerto pour piano n°2 avec évidemment le grand Maurizio PolliniLe Mandarin merveilleux.

Avec ses Quatre pièces op. 12, Bartók amorçait un véritable virage esthétique, simultanément influencé par les volutes debussystes et l’expressionnisme viennois. Totalement indépendantes les unes des autres, ces pages témoignent de cet état d’esprit : on y croise aussi bien l’amour de l’orchestration « à la Française » qu’un hommage démoniaque au scherzo de la Symphonie n°9 de Beethoven ou une Marcia funebre dont la profondeur et la violence expressive interpelleront plus d’un auditeur. De fait, le compositeur hongrois n’était pas homme de compromis : son Mandarin merveilleux sera taxé d’« immoralité », créant le scandale. Il faut dire que cette pantomime dansée avoue sa filiation avec Le Sacre du printemps, l’orchestration et les rythmes obsessionnels participant d’une irruption du « barbare » dans la musique occidentale. Dès le prélude surgit une suffocante évocation de la grande ville vue comme lieu de vacarme et de terreur : entre frénésie et effets de klaxons, cette cacophonie savamment maîtrisée campe l’ambiance des bas-fonds de la Mitteleuropa au sortir de la Première Guerre mondiale.


15 novembre 2009

QUANDONVOUSVOIT



QUANDONVOUSVOIT

Les mecs, les mecs, je vous vois, je vous croise, je vous dévisage, je vous aime. Les mecs, il y à des jours comme ça où chacun de mes pores est en alerte; je vous capte; tous mes sens mobilisés derrière chaque poil. je vous capte, vous ne vous doutez de rien, mais tel un ordinateur biologique, je capte et analyse tout dérangement de l'air, toute effluve; tells des mains, des nez invisibles, je parcoure vos corps, vos vêtements, vos parties les plus intimes et je renifle, hume, me pâme, m'enthousiasme ou vous ignore il y à des jours, où je me donnes tout entier, mais vous ne le savez pas; vous passez votre chemin.

09 novembre 2009

Vitrine





Puisque en ce moment, je ne puis vous aborder, puisque en ce moment vous êtes si lointains; inabordables, hors d'atteinte. Puisque en ce moment, j'ai que mon corps pour seule aventure.
Alors, laissez moi vous regarder, laissez moi vous admirer, désirer. Inaccessibles, donnez-moi néanmoins un peu de réconfort. vous ne le saurez jamais, nous ne partagerons jamais aucun instant.
Pas grave. Je reviendrai vers vous, bientôt, demain peut être, un regard, un corps, une étincelle. Une nouvelle rencontre.

Demain peut être. Si non tant pis!



08 novembre 2009

Niente

Les jours et les semaines s’écoulent, très vite, trop vite. Une mallette à la main ; aéroports, gares, hôtels, bureaux.je vogue en Europe toute la semaine. Sans rien voir, rien d’autres que les mêmes chambres, des bureaux, de longues avenues parcourues derrière la vitre d’un taxi. Des diners vite pris dans des restaurants d’hôtels. Serveurs obséquieux, musique légère et clientèle d’hommes d’affaires solitaires comme moi. Le nez dans le journal ou sur le blackberry.

Même les salles de sports ne me tentent plus. A force, les séances de musculations avec F. n’ont plus de charme ; c’est un superbe, sympathique garçon mais hétéro dans tous ses pores et nos douches ambigüités ne m’excitent plus.

Pas d’aventures non plus depuis quelques temps. Je ne cherche pas. Bien sûr, les occasions se présentent, mais rien dans mon regard n’attire l’autre, rien. Je suis un business man comme les autres !

Heureusement, cela se termine. Nous allons enfin livrer nos conclusions. Il sera temps de passer à autre chose ; j’espère avec moins de pression, moins de stress, moins de voyages.

06 novembre 2009

concert

Daniel Harding se mesurait à Wagner : avec la cinquantaine de musiciens du Mahler Chamber Orchestra, et non avec un grand orchestre. Une volonté de dégraissage et de transparence qui bénéficie de vents très nuancés mais souffre d'une direction fougueuse, manquant toutefois de substance et de ligne directrice. Dans cette version de concert, seule l'Isolde toujours incandescente de l'immortelle Waltraud Meier et le roi Marke pétri d'humanité du merveilleux Franz Josef Selig nous donnèrent les frissons attendus, en l'absence d'un Tristan digne de ce nom et d'une direction plus structurée.