24 janvier 2010

bruceWEBER aime les hommes




on le savait déjà. Ses bouquins sont fameux et épuisés depuis longtemps.. il les photographie en noir et blanc pour la mode, pour Abercrombie, mais aussi et c'est là qu'il est le plus souvent merveilleux, dans leur intimité. l'intimité, la douceur, la connivence des "après séance de pose". quand on est en bande, entre mecs. quand on se délasse un peu. on rie, on boit, on partage; on pose encore un peu, soit, mais on déjà "soi". Bruce est un ami, il les connait, il les aime, ils le savent, ils le montrent.
Et, pour les amateurs de Jazz, il faut voir sa collections d eportraits de Chet Baker. c'est cela aussi Bruce!


22 janvier 2010

photographie

VladimirByazrovPhotographe-PETRRYKOVMUSE


Un photographe inspiré, un modèle qui inspire, un corps qui dégage, un regard qui charme et vous enveloppe.
Ces deux là se sont bien trouvé.









Vladimir Byazrov

17 janvier 2010

SundayMorning

JustaPERFECTDAY (3)


Évidemment
, évidemment, cela devait finir comme cela.

SundayMorning (2)






Évidemment
, évidemment, ce soleil sur ton corps, cette lumineuse transparence qui donne à ton corps cette couleur de miel.
Ton petit téton tout dur s'offre à ma langue;
Tu sens, ton corps sent encore le sommeil, la chaleur et la moiteur de la nuit. Ces effluves m'ensorcellent.
Je vais t'aimer.
Just a perfect day begins.

SundayMorning



Le soleil tape dessus ave
c son poids de volupté; t'as envoyé valser tes fringues, tu t'es défroqué. Nu sur le tapis de la chambre, tu laisses ce pâle soleil d'hiver te caresser la peau, redessiner ton corps au gré du temps qui passe. Laissons-nous aller à la douceur des choses, laissons-nous porter par l'intensité du moment. Le monde bouge, pleure, crie autour de nous; sans doute. mais là, maintenant, ici et maintenant, le bonheur est palpable.
Ici et maintenant.

16 janvier 2010

bouquins

 LEjeuDEl'ange-CarloRuizZafon

Dans son dernier roman, Zafon entraîne son lecteur dans l'univers gothique du Barcelone des années 20. Une ville qui à cette époque connaît une profonde mutation due à la révolution industrielle. On y voit naître une grande bourgeoisie opulente, qui se laisse séduire par les péchés interdits. Sexe, crime, ésotérisme et tragédie s'entremêlent tout au long de l'histoire. Ruiz Zafon donne corps à son récit à travers un personnage, David Martin, qui se caractérise au départ par une timidité maladive. Jeune écrivain perdu dans l'immensité de la capitale catalane, il loue une chambre sordide dans un hôtel des bas-fonds et fantasme sur un amour impossible. Chaque semaine, il écrit pour quelques sous de courts récits dans un quotidien régional, La Voz de la industria, jusqu'au jour où il reçoit une offre d'un mystérieux éditeur parisien, le fameux Andres Corelli. A partir de là, sa vie bascule. On lui demande d'écrire un livre unique, qui ne ressemble à aucun autre. Si le jeune homme parvient à relever ce défi, il sera récompensé par une fortune spéciale...

Invité à se promener dans le mythique «Cimetière des livres oubliés», un lieu déjà présent dans l'Ombre du vent, le lecteur est rapidement happé par le suspense. Zafon, qui s'inspire de son expérience cinématographique pour planter son décor littéraire, use à l'envi de descriptions détaillées. Avec ce nouveau roman, Zafon invite le lecteur à jouer à un jeu littéraire. «Nous vivons dans un monde miroir, où personne ne peut réellement délimiter la frontière entre le réel et le surnaturel. Le lecteur doit apprendre à se perdre dans le Cimetière des livres oubliés. Ils'agitd'un labyrinthe aux différents niveaux de lecture et d'implication», a-t-il expliqué au cours de la présentation de son livre, devant 150 journalistes et quelque 370 invités. Sur l'estrade avait été reconstruit le décor du Cimetière des livres oubliés, avec 4000 vieux ouvrages jaunis, réunis pour l'occasion par la maison d'édition Planeta. La tornade Zafon a également touché la Toile. L'auteur, lui, assure maintenir une prudente distance avec les blogs et les forums où se déchaînent des milliers de lecteurs passionnés par son univers fantastique.

05 janvier 2010

Résolutions de l’année



Club de gym.
Ça y’est, c’est décidé, dès cette semaine, je renouvelle mon inscription à mon club de gym préféré. C’est sûr, je vais user les tapis roulant et autres appareils de torture. Passer mon stress quotidien dans chaque goutte de sueur, éjecter les noires pensées sur le tapis de course et dans chaque expiration bruyante.
C’est sûr, je vais sacrifier une fois de plus, une année de plus au culte du corps, au regard de l’autre.
C’est sûr, aussi, mon cœur battra plus fort dans les vestiaires. Je ne pourrai empêcher mon regard de détailler discrètement  mes condisciples, mes coreligionnaires dans les vestiaires. C’est le rituel. C’est inscrit.
Je laisserai aussi, bien en évidence sur le banc, mes frusques d’exercice : mon t-shirt, mon short et mon jock-strap trempés de sueur. Je partirai vers les douches avec le secret espoir de voir un de mes vêtements « emprunté » et de savoir mes humeurs secrètement mélangées à celles d’un parfait inconnu.









Nuit americaine

Gifle Océane et glacée, chargée de kérosène
Tumulte, cris chargés d'accents crus, qui se mêlent.

Un taxi-cage jaune, crachant et bringuebalant m'emmène,
Odeurs de sueur, tabac et plastique défoncé
Souvenirs de tous ces êtres qui n'ont fait que passer.

Les lumières de la ville, sous les cahots, au loin vacillent,
Leurs doubles scintillant sur les eaux, noires.

43eme rue,
Un néon frénétique, clignotant en désordre,
des poubelles de plastiques noirs, entassées, oubliées,

Bienvenue, welcome,
Me voici arrivé

La radio vocifère quand
le yankee stadium s'enflamme,
laissant de glace le bibendum suant, cerbère des lieux.

Une lumière néon blafarde,
Un lit, une télé, une bible,
Marron, vert, poussière
voilà mon antre, Voilà mon nouveau royaume.

Mais la Ville est là, tout autour de moi,
je la découvre enfin par la fenêtre de la chambre,
multitude de lumières, de vies inconnues
je la sens dans le hurlement des sirènes de police, les trompes des pompiers,les teles des chambres voisines.
Je la hume dans les vapeurs qui s'échappent du sol, dans les relents de bouffe,
Bientôt mais pas encore, elle m'engloutira dans son maelström permanent,
atomes de lumière, atomes de chair, de fer ou de béton.
Bientôt mais pas encore, nous ne ferons qu'un corps.

04 janvier 2010

Nyc callboy







Est-il réel ? Cette parfaite mécanique est-elle de chair et de sang ? Son regard vide

Vous traverse, il vous regarde, c’est sûr, mais ne vous voit pas. Est-ce un jouet, un clone-jouet, crée juste pour votre plaisir ? Il semble inerte, prêt à bouger, à s’animer dès que votre carte VISA aura été convenablement débitée. Peut être annonera-t’il quelques mots de bienvenue, quelques mots pour vous exciter et se donner un semblant de réalité ; est-il chaud ? Sa peau est-elle douce ? Il semble si parfait, posé là devant cette vue de la sublime NYC.
Peut être saura t-il vous donner l’impression du désir ; peut être, mais j’en doute. C’est, tout cela n’est qu’un songe.

03 janvier 2010

Long johns



Nous voici de retour dans notre refuge campagnard. Pour quelques jours, hors du temps, hors des autres, ceux de la ville. La maison est bien froide et sombre ; vite, chacun se repartit les corvées, chercher du bois, ouvrir les volets, allumer le chauffage, mettre les vivres dans les placards et le frigo.
Enfin, le soir venu, après un bon bain bien chaud aux chandelles, un bon feu de bois, un bourbon bien tassé, chaudement vêtu de caleçons longs et d’un « tricot de peau »,La vie reprend ses droits, on respire, enfin, on prend le temps. Cette maison, c’est notre « brokeback moutain à nous. C’est là que l’on se retrouve, c’est là que l’on fuit ? Sans doute. En tous cas, c’est là que nous nous ressourçons, c’est ce lieu, cette atmosphère particulière, bien à nous, qui nous permettons de retrouver et de supporter la vie citadine.
On n’est pas des sauvages, non ; juste des gens de la ville qui la souhaiteraient un peu plus sereine, un peu plus conviviale ; on souhaiterai croiser les regards des autres, on souhaiterait plus d’humanité.
Pourtant, vous le savez, j’aime aussi la ville, j’aime sa nuit, j’aime ses travers, sa dureté quelquefois. Par le sexe, souvent, je la chante, la prie, la sublime et me livre tout entier en sacrifice à son autel. Mais comme toute drogue, il faut savoir redescendre, se purifier.
Et c’est ici que cela se passe, derrière un mètre de pierres usées parle temps, dans le pays des loups et de Jacquou le croquant.

01 janvier 2010

Amour, Amitié,





Hier au soir, parmi tous nos amis , tu étais là. Un nouveau réveillon, une nouveau cap passé et nous sommes toujours amis. Hier, j'ai retrouvé cette complicité intense qui nous fit nous aimer, qui faillit nous faire basculer. Nous nous
comprenons si bien, nous savons si bien ce que l'autre pense et comment il va réagir. Nous rions des mêmes choses, aimons autant la dérision et en jouons sans modération.
 
hier au soir, parmi tous nos amis, j'ai aimé ton regard se poser si souvent sur moi; j'y ai retrouvé cette tendresse qui m'avait tant fait craquer. Hier au soir, nos amis, ton mec, mon mec, sentaient bien la force, l'intensité de nos complots. Maintenant, nous sommes amis, amis pour la vie; plus amants. Pourtant, pourtant...   
hier au soir, parmi tous nos amis, mon corps, ma peau, s'est souvenu de nos plaisirs passés.