20 avril 2010

Atomescrochus



Pourquoi le cabinet de consultants qui m’aide au quotidien m’entoure de garçons tous aussi beaux les uns que les autres !
Tous de bonne famille, bardés de diplômes, polis, courtois, charmants et… beaux.
En écrivant ces lignes, je pense non sans émotion à l’intense mission offshore qui m’a tellement occupé les mois passés. L’atmosphère de travail bien sûr mais aussi les quelques moments de détente que nous avions pu grappiller par ci par là et, aussi, surtout, les quelques moments de tendresse volée, de fantasmes et plus racontés ici.
Et voici Francis ; quelles élégance naturelle, quelle présence ! Un sourire à couper le souffle, un sex appeal naturel, ravageur, quasi démoniaque in fine.
Est-il conscient de ce qu’il dégage, des effets qu’il provoque autour de lui ? On jurerait que non tant son regard angélique bien qu’assuré et direct ne laisse passer qu’une grande innocence. Celle de celui qui traverse la vie sur un nuage, celle de celui a qui tout a réussi.
C’est ainsi donc qu’il me transporte, sans doute sans le vouloir sur son petit nuage, tous mes capteurs sans dessus dessous. Les hormones à l’envers. Je ne vois plus son costume impeccable, je devine plus que j’imagine son corps sous le tissu, les muscles bien dessinés, une légère et si douce toison couronnant son sexe légèrement comprimé par un caleçon rayé.
Dieu ! C’est insoutenable !

18 avril 2010

Hedi Slimane à Saint-Cyr

Hedi Slimane à Saint-Cyr : "totalement dans son époque"
Le couturier Hedi Slimane a réalisé un reportage photographique à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de saint-Cyr Coëtquidan pour Next le supplément mensuel de Libération consacré au style et à la mode. Hedi Slimane, 40 ans, a travaillé chez YSL et chez Dior. Il est également photographe. Il est allé passer deux jours à Coët où il a réalisé une série de photos d'élèves.
Nous avons demandé à Hedi Slimane de nous livrer ses impressions et ses réflexions.
Comment vous est venue l'idée de faire ses photos à Saint-Cyr ? "C'est un projet que j'avais en tête de longue date. Sans doute s'agissait-il d'explorer un symbole républicain. Je suis peut-être attaché à cette idée là, et je compte du reste continuer à l'explorer. Pour ce qui est de la chose militaire, c'est mon second reportage, après l'académie de Moscou, en 2005." Quelles ont été vous premières impressions sur cette école ? "Totalement dans son époque, en dehors de tout archaïsme ou rigidité. Je ne m'attendais du reste pas vraiment à autre chose. J'étais plutôt acquis à l'idée de St Cyr, mais j'aurai sans doute pu être déçu, ce qui n'a pas du tout été le cas, bien au contraire."
Pour le créateur que vous êtes, est-ce une expérience esthétique ? "Saint Cyr est de toute évidence un univers que je décode dans ses rituels, et une sémiotique qui lui est propre, la répétition, ou la sérialité ( le sujet au singulier / la communauté ), mais aussi, finalement dans une autre représentation de la jeunesse, une jeunesse engagée à sa manière, presque absolue, parfois idéalisée. C'est un sujet que je poursuis inexorablement, toutes disciplines et milieux confondus, sans aucun a priori, ou idée préconçues. Toujours cette même énergie, et un champ des possibles décuplé. Il y a pour finir à St Cyr une dimension "romantique" paradoxale, puisque nous sommes au delà de la tradition transmise, dans une actualité assez dure."
Quel regard portez vous sur l'institution militaire et les jeunes qui choisissent de la servir ? "Difficile de ne pas être respectueux. Encore une fois, il s'agit pour moi d'un idéal républicain, servir, tout simplement au delà de tout positionnement personnel".

voir l'intégralité du reportage ====> Slimane

11 avril 2010

Sports d'hiver


Sports d'hiver coming sooon!!!!

Vacances de neige avec les potes!! A nous les pistes, le chalet douillet en montagne, les soirées interminables à rigoler, boire et se gaver de raclette,.. les batailles de monopoly, d'oreillers, bref tout l'esprit colonie de vacances entre mecs.


Souvenirs, souvenirs

Classes de neige

Les
classes de neige, comme les colonies de vacances étaient (sont?) un bon moyen pour les enfants de familles modestes de partie en vacances, soit en été soit en Hiver. On part un mois en montagne, classe le matin ou l'après midi et activités extérieures l'après midi. c'est comme cela que beaucoup ont eu l'occasion de passer leurs "étoiles" ou leurs "chamois" en tous cas ce sont souvent de grands moments de franche camaraderie, de bonnes rigolades. j'y penses à chaque fois que je prépare un départ en vacances d'hiver!



bouquins


Un homme au singulier-Christopher Isherwood
n'est pas seulement le récit minutieux de la journée de George, un Anglais, professeur à l'université de San Francisco, homosexuel ; c'est aussi le témoignage discret mais efficace d'une prise de conscience, d'un regard sur les autres. Le type d'homosexuel présenté par Isherwood apparaît comme une image des minorités en général. En Californie, George n'est pas uniquement pédé mais également étranger.À travers son roman, l'auteur oppose une minorité vivante, fraîche et gaie à une Majorité Silencieuse enfermée dans son rituel quotidien. George, à l'occasion d'un cours, explique le phénomène minoritaire. Une minorité n'est perçue comme telle que si elle menace. La majorité peut se fermer les yeux et ignorer une chose assez longtemps afin qu'elle disparaisse purement et simplement ; elle peut adopter une attitude libérale, considérer ces autres comme des êtres humains et ainsi les ignorer, les enfermer. La majorité refuse de poser la question de l'identité. Appartenir à une minorité c'est déjà avoir l'essence d'une identité, c'est détacher ce qui est vivant de ce qui est déjà presque mort.George regarde sa vieillesse, la lente dégradation de son image et "l'œil fixé au miroir, il aperçoit bien d'autres visages à l'intérieur de son visage" (p. 12).
Vingt-quatre heures de la vie de George, depuis le réveil pâteux où, face au miroir, il se retrouve plus délabré que possible, jusqu'à la replongée peut-être fatale dans le sommeil, après un bain de minuit presque mortel. Banale journée de décembre d'un tiède hiver californien, au terme de laquelle la question est posée : vaut-il la peine de continuer ? Tout au long du roman George est hanté par le regard de Jim, son compagnon mort accidentellement. Ils ont vécu ensemble l'enfermement des autres. Ils ont cheminé conjointement vers leur identité et puis l'un a disparu laissant l'autre sans point de repère, sans miroir, seul dans cette civilisation de l'anonymat et de la mécanique.George se sent prisonnier de son passé et son présent, il imagine Jim libre dans son autre monde ; il se sent doublement marginalisé mais il veut vivre, retourner le miroir du temps, non pour se voir neuf mais pour se regarder tel qu'il est dans la société qui l'entoure. Son nouveau monde ne sera pas celui de son amie Charlotte : "il n'a pas besoin d'une sœur" (p. 161) ; il ne sera pas celui de Kenny : "George n'a pas besoin de lui, ni d'aucun de ces gosses. Il n'est pas à la recherche d'un fils" (p. 161). George restera en Californie : c'est maintenant qu'il doit trouver un autre Jim. Maintenant qu'il doit aimer. Maintenant qu'il doit vivre.

10 avril 2010

Nous étions amis. **


Nous étions amis. Comme seuls des adolescents peuvent l’être. Amis pleinement, totalement. De sang.
Je savais tout de toi et tu savais tout de moi. C'est-à-dire par grand-chose. Le lycée, les filles que tu regardais et dont on ne parlait jamais, les voitures de formule 1 dont nous parlions souvent.
Je me foutais pas mal des voitures, de leurs pilotes et de la forme des circuits. Mais, nous étions ensemble, de longues heures l’un contre l’autre sur le grand lit de ta chambre, juste au dessus de la boulangerie de tes parents. C’était notre refuge, notre île. Hors du temps, juste nous.
Le week-end nos parents s’étaient habitués à nous voir ensemble. Dès la sortie du lycée, je remplissais nerveusement un petit sac de quelques fringues et je courrais chez toi, de l’autre coté du fleuve traversant hâtivement la ville.
La nuit, les nuits passées contre toi, dans ton grand lit grinçant, la nuque caressée par ton souffle régulier ; léger si léger.
Cet été là, nous avions persuadé, facilement d’ailleurs tes parents, de te laisser venir avec moi quelques jours dans notre maison du bord de la mer.
Quel bonheur, nous passions nos journées à la plage, dans les dunes, à vélo. Nos premières soirées aussi dans le monde du dehors, à siroter de la bière aux terrasses bondées de la station balnéaire. Seuls parmi les rires, les regards des garçons et les filles de notre âge. Bronzés, exténués de sport, heureux de la fraîcheur retrouvée de ces soirées estivales. Le bonheur et l’insouciance régnait partout.

Ce soir là, je me souviens, il faisait chaud. Seul une légère brise soulevait à peine le léger rideau de la chambre. La lumière de la lune éclairait la pièce d’une lumière blafarde. Je ne dormais pas écoutant simplement les bruits de la nuit. Je t’ai entendu te lever, doucement, très doucement, sans mot dire. Je n’ai pas bougé, faisant semblant de dormir. Mon cœur battait fort, je ne savais pas encore pourquoi, mais il battait à me rompre la poitrine. Et puis je t’ai senti là tout près de moi.
J’ai senti ton souffle sur mon ventre, tout près de mon nombril. Je ne bougeais toujours pas. Tes lèvres ont frôlé puis baisé mon ventre ; j’ai sursauté. Tu as continué à parcourir doucement ma peau maintenant « chair de poule » et puis, j’ai posé mes mains sur ta tête comme pour t’encourager. Tu as alors baissé mon caleçon, tes lèvres maintenant léchant ma toison là tout près de mon sexe. Tu hésitais, tu hésitais à franchir un pas que tu avais pourtant déjà franchi, demain nous ne serions plus les mêmes ; mes mains te caressaient les cheveux et t’encourageaient à continuer ; ma queue ne mentait pas, elle te faisait signe que je voulais. Tu as maladroitement mis mon sexe dans ta bouche. C’était la première fois, la première fois pour tous les deux. J’ai joui très vite ; très vite tu as eu honte et voulu rejoindre ton lit. Je t’ai retenu, je t’ai demandé de rester près de moi. J’ai pris ta bite dans ma main et je t’ai branlé doucement à la lueur de la lune. Tu as joui, toi aussi très vite, nous avons alors ri, nous nous sommes embrassés. Serrés l’un contre l’autre nous nous sommes alors endormis. Du sommeil de ceux qui s’aiment et qui maintenant le savent.

Bien sûr, nous sommes ici dans le domaine de la légère frustration post adolescente. Maintenant que l'on a grandi, on peut déjà regarder son passé avec ce état d'esprit "malsain" qui préfigure, à mon sens, la vieillesse : "chaque minute qui passe nous rapproche de la poussière", état d'esprit, donc, qui nous pousse à regarder derrière nous et regretter ce que l'on a pas fait.
Bien sût Michel a été longtemps mon meilleur ami, oui nous passions nos week end ensemble et une bonne partie de nos vacances.
Oui nous étions inséparables , oui maintenant je peux le dire, j'avais envie de lui, et bien souvent nos lits partagés furent des nuits blanches ou agitées dans ma tête.
Mais hélas ou tant pis, ceci n'est jamais arrivé. nostalgie.




mon chat





Mon chat me manque.... Voilà quelques semaines déjà qu'il nous a quitté. Nous l'avons enterré dans le jardin qu'il affectionnait tant.
Un petit tas de cailloux au fond du jardin. Bientôt les herbes et fleurs printanières envahiront tout autour de son petit corps. les insectes, les vers en feront un festin. La nature reprend tout finalement.



08 avril 2010

Pudeur&mpudeur



Il y a peu, c'était le sidaction. Pathétique journée d'ation qui interesse si peu, si peu de monde.... et qui rapporte si peu, finalement.
Mais pour moi, c'est l'occasion de me souvenir de Hervé Guibert. Hervé, l'écrivain d'abord, le photographe aussi, le journaliste enfin. Mais aussi, l'homme, l'homme blessé, notre glorieux paria.

un seul conseil, lisez, lisez Hervé.


Sublime Porte **





Monts secrets dévoilés par le slip arraché,
Une vallée profonde, une forêt humide.
Avançant, chancelant par l’humus enivré
Les sens en dérive, le viet bien rigide,
Ma langue s’abreuvant des miasmes intimes
J’avance doucement, éternelle épopée
Sainte croisade, mouvements infimes
Vers le saint des saints, le secret bien gardé,
L’ultime rempart avant le grand combat.
Me voici arrivé, haletant. Je me pâme, enflammé
De ma folle passion, je suis le soldat.
Par mon souffle frais, d’un baiser mouillé,
Je te prie, je te sonne, de ma bite l’échanson.
Laisse moi, laisse moi entrevoir tes entrailles,
En humer pâmé leurs acres exhalaisons
Et d’un doigt puis de deux tel une de ces racailles,
Je viole enfin ces lieux ; tu halètes, tu gémis.
D’une goutte de salive, je me fraye un chemin,
D’une langue de gourmet aux papilles aguerries
J’en savoure glouton les fruits si divins.
Enfin ma queue si raide va pouvoir t’honorer
D’un coup de rein tu cèdes, la croupe gourmande me tends
Sublime porte vers les passions partagées
Sublime porte vers la fusion des âmes
Enfin, enfin unis pour jouir à l’unisson
Nos atomes en fusion dans l’ultime explosion.



concert

MurrayPerahia


PIANO - « La première qualité du style, c'est la clarté », écrivait Aristote. On ne sait si Murray Perahia eut la chance de rencontrer les écrits du Stagirite lors de son adolescence dans le Bronx, mais le pianiste a fait du naturel le maître mot de chacune de ses interprétations. La rencontre avec Benjamin Britten, champion de l'évidence et de la clarté dans les années 1960-70, y fut sans doute pour quelque chose. Comme le fut celle avec le Clavier bien tempéré de Bach, que l'artiste pratique chaque jour. Le cantor de Leipzig ouvre justement le programme de ce soir, avec la célèbre Partita n° 6 suivie des Scènes d'enfants de Schumann et de plusieurs mazurkas de Chopin.
Faut-il y aller ? Oui, d'autant que l'on connaît bien Perahia chez Bach, mais on le méconnaît chez Chopin. Le compositeur partageait pourtant, comme lui, une aversion certaine pour l'excentricité.
Salle Pleyel, Date : le 7 avril à 20 heures.