30 mai 2010

sunday's movies (2)

sunday's movies (2)

l'habit fait-il le moine ?


Toi paysage



Contrées à explorer.
Montagnes. Collines. Vallées. Forêt. Les effluves de ton parfum Sont les épices de l’alcôve Cannelle de ta peau moelleuse
Les fruits que je cueille à tes branches
Sont la manne de mes nuits blanches.
Sur ton duvet, mon gazon
Je peux rêver.
Portée par les sens
Fraises insolentes au sucre roux de ta chevelure

Cascades chantantes de tes soupirs
Rivière de mes désirs
Souffle divin que tu m’insuffles

Soif que tu apaises

Faim inextinguible
Montagnes. Vallées. Collines.

Toutes chargées de tes merveilles
Mon soleil
Corne d’abondance Forêt de lychees
Imbibés de ton suc
Alcool, nectar dont tu me grises
Sirop de violette au goût cerise

Mélange de toi
De moi De nos folies
Toi paysage
Moi qui t’habite Moi qui m’abrite
Sous l’ombre douce de ton corps
Consolation.
Cœur rubicond.

sunday's movies




je sais, on peut la voir partout, mais c'est réjouissant quand même, toutes ces scènes collectées, pleines de bonheur.... gai(y)



Hey guys, c'est le printemps!! si vous n'êtes pas encore amoureux, laissez la sève monter en vous... le bonheur de l'été c'est à deux!


19 mai 2010

gaylungta





Les drapeaux de prière (ou drapeaux à prières) sont des panneaux colorés ou de petites pièces de tissus rectangulaires souvent suspendus aux passages de cols et sommets dans la région de l'Himalaya, au Tibet, au Népal, au Sikkim et au Bouthan.
Drapeaux de prière de type Loungta à un col situé au Tibet Ils sont de deux sortes : les loungta (lungta) ou « chevaux de vent » : guirlandes de petits rectangles de tissu imprimés de différents mantras ou de prières. Ils sont souvent de cinq couleurs : blanc, jaune, vert, rouge et bleu. Ils sont considérés comme des porte-bonheur possédant la capacité d’écarter les difficultés. Leur nom vient du cheval imprimé sur la plupart d’entre eux, cheval représenté portant les Trois Joyaux : le Bouddha, le Dharma (ses enseignements) et la Sangha (la communauté bouddhiste). les darchok : longues bannières de tissu accrochées à des mâts de trois à cinq mètres de haut. Le vent qui souffle caresse au passage les formules sacrées imprimées et les disperse dans l’espace, les transmettant ainsi aux dieux.
Significations des couleurs : rouge : le feu
vert : le bois
jaune : la terre
bleu : l'eau
blanc : l'espace

18 mai 2010

Fantasme printanier



"Il faut pousser la volupté jusqu'à la douleur pour être sur de l'avoir gouté toute entière".

J
’ai toujours eu un rapport curieux avec la soumission. Si je suis ce que l’on appelle un « décideur » dans la vie quelle soit professionnelle ou personnelle, j’ai toujours eu, en amour, plutôt dans le sexe devrais-je dire, des penchants pour la soumission, la douleur. C’est sans doute ce qui me pousse quelques fois à me « lâcher » voire me « donner » dans les saunas ou les sex clubs.
Être mis à nu, livré corps et âme au bon vouloir de l’Autre. Objet de plaisir plus que de désir, jouet vivant traité avec rudesse mais une rudesse que l’on accepte bien volontiers, une rudesse recherchée, la rudesse de l’amoureux.
J’aime à sentir mon corps bousculé, mes parties les plus intimes manipulées, excitées, violentées, mes tétons triturés, pincés, mordillés, mes entrailles fouillées.

Lutter mais prendre plaisir au jeu subtil de la violence subie mais attendue, souhaitée.
Un rasage public imposé. Mes parties intimes rasées, mon sexe, mes couilles, mes fesses, mon anus enfin, vont être rasés, sans douceur, sans ménagement. Est-ce une humiliation, une descente aux enfers ? Non c’est juste du plaisir partagé, un simulacre de violence. Un jeu d’enfant en quelque sorte, un « jeu du docteur » plus élaboré, rien d’autre. Un jeu donc, rien d’autre, dont on connaît la fin : le « supplice suprême », le pal, le sublime « transpercement ».
Atteindre les confins de l’extase, là où le plaisir et douleur se confondent, là où tous les mes muscles, toutes mes terminaisons sont aux aguets, là où la respiration accompagne, contrôle la douleur, lui donne corps et la transforme en plaisir inouï




17 mai 2010

week-end à la mer



Super week end de l'ascension. La mer, des huîtres à tous les repas, la bande de potes. Une maison accueillante. bref un grand pied

Stop à l'homophobie



Quand est-ce que j'arrête de dire PD toutes les 30"?




10 mai 2010

R.I.P. Ambrose Olsen 1985-2010



Le mannequin Ambrose Olsen s'est suicidé 29 AVRIL 2010 Le jeune homme, âgé de 24 ans, égérie des parfums Armani, a été retrouvé mort chez lui. Il se serait pendu. Le mannequin américain Ambrose Olsen a été retrouvé mort à son domicile new-yorkais jeudi 22 avril. Le top-model, qui avait posé pour Hugo Boss, D&G, Dior Homme, Armani Exchange, Yves Saint Laurent ou Louis Vuitton, se serait suicidé par pendaison. Le corps du jeune homme de 24 ans a été découvert par un de ses collègues. Né en 1985 à Homer en Alaska, il avait fait ses débuts dans le mannequinat en 2002, au moment où il s'était installé à New York. Dans l'hebdomadaire New York Magazine, il avait déclaré aimer "écouter Mozart et 2Pac, l'histoire et l'architecture". Le photographe Hedi Slimane, pour qui il avait posé, a publié sur son site officiel une vidéo du mannequin (voir ci-dessous). Le suicide d'Ambrose Olsen intervient deux ans après celui de Ruslana Korshunova, mannequin russe installée à New York, et moins de six mois après celui de Daul Kim, top-model coréenne vivant à Paris.

NYC flashes petits matins




Sirènes, trompes des petits matins hurlants
Ford jaune filant le long d’immenses saignées
Clairs obscurs aveuglants d’une cité noir et blanc
Cahots métalliques, sur des chaussées défoncées
Ford fantomatique crevant les vapeurs d’entrailles,
je fuis le levant , retient la nuit, sans illusions,
Ombre évanescente diaphane, la chevelure en pagaille
Blotti, caché, détruit par la nuit-délire, nuit-passions
Je fuis vers le dernier refuge, dernier havre « habité »
Coney Island, île de fin du monde, île du bout du chemin
Nulle promesse ici, juste des désespérances épuisées, solitudes imbibées.
Mais le calme aussi, le calme glacial de celui qui n’attend rien

09 mai 2010

weekend - movies 3







Merci à slava de nous offrir une collect. de petits films autour de son slip "édition limitée"
cela en collaboration avec le magazine dik fagazine




weekend - movies 2



défilé de mode à East village




08 mai 2010

weekend - movies 1




"JE" suis une oeuvre d'art


une oeuvre d'Ignacio Lozano


bouquins


marcDugain - En bas les nuages


Sept récits se suivent, se croisent, se répondent dans ce nouveau livre de Marc Dugain. Tous parlent de la société et du comportement des hommes face à une situation inattendue, extrême. Le narrateur de la première histoire, dont Lire vous offre la primeur, a manifestement un passé lourd lorsqu'il débarque chez Eileen qui l'accueille dans sa maison sans rien lui demander. Moins silencieux et plus veule, le héros de la deuxième aventure fuit Paris avec femme et enfants pour s'enfermer dans sa maison de campagne. Il vient d'apprendre une nouvelle encore officieuse: une épidémie va toucher les humains, seul un sur trois survivra s'il reste en ville. Doit-il prévenir sa maîtresse et leur enfant illégitime? En France, aux Etats-Unis, en Irak, au Maroc, Marc Dugain suit la nature humaine sous toutes ses formes et faiblesses. Il a le don d'unir le romanesque et le social. Et si ce nouveau roman démultiplié semble différent de La chambre des officiers ou d'Une exécution ordinaire, la réflexion sur l'humanité reste la même: où s'arrête le rêve, où commence le cynisme?

07 mai 2010

A l’aise Blaise




Cela vous changera des aussie, CK et autres marques qui font tout pour créer des dessous qui mettent en valeur certes mais qui collent, qui ne bougent pas d’un iota et finalement qui ne se laissent pas oublier de la journée.
Moi, j’aime bien quand ça bouge, quand ça devient lâche, bref quand cela reste naturel (même si quelques fois je dois me rajuster…)
Chez underdaks (Australie) on crée des boxers qui s’oublient, mettent en valeur et tienne bien quand même. J’en ai, je peux témoigner !

06 mai 2010

Don n°2




L’homme qui désire ne peut mentir car son corps ne ment jamais, disait Cocteau
Ton regard en dit long, nul mot ne mérite d’être prononcé. Nous sommes au-delà de la parole, nous sommes en communion.
Ton désir, ton désir de moi est tout entier concentré là. Là où nos corps s’uniront, là où nos âmes atome par atome se mêleront pour créer, l’espace d’un instant un être unique, ectoplasme de plaisir pur.
Tu es prêt et tu m’attends. Tu as volontairement abandonné tous les atomes de ton corps pour venir m’attendre tout entier concentré là ; une masse de désir pur. Déjà la sublime porte est entrouverte, comme un signal secret, comme une invite. Je sais que tu es là, juste derrière le passage.
Et moi, moi ému par tant d’abandon, je regarde mon âme se déverser au bout de mon vit tendu à rompre.
Oui, je viens à ta rencontre du bout de ma langue, du bout de mes doigts, du bout de ma queue enfin alors, une nouvelle fois l’éternelle alchimie de pur désir en pur plaisir nous transformera.
Un instant, juste un instant.

04 mai 2010

Don n°1




L’homme qui désire ne peut mentir car son corps ne ment jamais, disait Cocteau
Il t’a offert humblement tout son désir. Sans te connaître, sans même savoir ton nom, il t’a offert son désir droit comme un « I », son désir tout entier concentré dans une majestueuse turgescence.
Alors, touché par tant de sincérité, tu as voulu tout entier te confondre avec lui. Comblé, ému par ce don si précieux, tu en pleures de bonheur, de gratitude. Comblé de tant d'humilité, de tant de générosité, tu n'as plus qu'une seule idée, le satisfaire, le combler à son tour.