26 mars 2011
working out
23 mars 2011
Le matin
22 mars 2011
rien de special
20 mars 2011
Niente
Un bon café, Bouquiner, faire mon courrier, consulter mes mails, envoyer des nouvelles. Rien de mieux que de rester à l'aise, à poil et laisser le temps filer. Ces précieuses minutes du week end. Minutes que l'on voudrait si longues si éternelles. Parce que demain, demain, ben oui, on bosse.
C'est le printemps
l'un contre l'autre et on veut pas se réveiller, émerger, revenir dans le monde. En tous cas pas tout de suite. Enlacés on est bien. Même si le chat gueule parce qu'il a faim, même si le soleil, le premier soleil éclatant de printemps est déjà un peu haut dans le ciel, on est bien, on s'en fout. Restons encore. Toi et moi.
Et puis tout à l'heure, peut être auras-tu, aurais-je, aurons-nous envie de nous faire du bien, de nous cajoler. De fêter comme il se doit cette arrivée en fanfare du printemps.
Oui, peut être nos bouches se croiseront, nos corps se mêleront. Mais là, maintenant, l'un contre l'autre, encore un peu dans nos rêves de la nuit, on est bien et cela nous suffit... Ah, oui! Le chat, j'allais oublier le chat.
Miaou..
19 mars 2011
Le viet dressé
Te voilà dressé en toute majesté
Te voilà dressé en toute fierté
Fierté, grandeur du désir magnifié
Arme de chair et de sang
De plaisirs donnant
A nos corps déchainés
Pique cruelle pourtant désirée
Par nos culs transpercés
Tu te tiens là par moi flattée,
Tu te tiens là par moi attirée
Pour toi mon cul, ma bouche s'ouvrira
A moi, en moi longtemps tu seras
Bientôt, d'un coup de rein, ta semence jaillira
Bientôt d'un cri d'un seul
La jouissance sur nous jettera son linceul
16 mars 2011
Métro, boulot
Un matin comme les autres. Gens pressés qui se croisent sans se voir. Surtout pas se voir. Des couloirs, de longs couloirs. Chaleur oppressante d'un quai surpeuplé. Et enfin une rame qui s'approche, des portes qui s'ouvrent et le chassé-croisé de ceux qui sortent et de ceux qui veulent rentrer. Bousculade, irritation. Un matin comme les autres. Et puis cet hurluberlu, cet escogriffe à lunettes qui arrive dans mon champs de vision. Un petit chapeau vissé sur le crâne, des lunettes comme on en faisant avant et que l'on remet maintenant.
Des lunettes qui couvrent la moitié du visage; visage forcement émacié. Et puis une improbable veste en grosse laine sur un vague t-shirt col en V "genre zara-h&m" porté à même la peau sur une poitrine velue. Pour couronner le tout un tout aussi vague et informe pantalon de jogging tenant en ne sait comment mais qui l'espace d'un instant a accroché mon regard libidineux et matutinal. Ce zigue ne porte visiblement pas de slip sous cet infâme falsard " qui tient on ne sait comment" et qui au moindre geste ne cache rien de son pileux bas-ventre... Un instant, mais juste un instant, je défaille à la cette vertigineuse vision plongeante et surtout sur cette forme mouvante qui pointe sous le tissu.. Bien sûr, je suis repéré, bien sûr il n'a rien perdu de mon trouble, de mon regard qui s'est si vite voilé rivé sur ce gland se dessinant sur le coton.
Foule, cohue, ces cons qui restent assis sur les strapontins et ces non moi,s cons qui restent ainsi sans rien dire, comprimés, les uns contre les autres a milieu. A peine accrochés à la barre centrale. Mais le voilà si près de moi. J'ai le nez presque contre sa poitrine, je pourrais presque en compter chaque poil! Et... Le tissu épais de son jogg contre ma main,... A chaque cahot du train, sa queue vient cogner contre la paume de ma main. Je frémis, je craque, je tâte, et je le sens, les rebords bien marqués, je sens contre ma main, les fermes rebords de son gland. Je bande sous mon costume de ville. Je reste coi, le regard rivé sur sa poitrine, évitant à tout prix son regard, bien qu'il se prenne au jeu, bien que je sente sa queue durcir et pointer encore plus. Bon Dieu, elle est bonne! Je la caresse à travers le tissu si épais, trop épais! Et puis, je la prend, je presse. Et puis, et puis gare Saint lazare, il descend emporté par le flot. Pas un regard. Rien. Juste une main qui rajuste comme elle peut ce jogg déformé par le désir.
Bonne journée!
15 mars 2011
imagine encore
imagine
imagine, just imagine....
13 mars 2011
Bouquin
12 mars 2011
opera
Les programmes de salle, de l'Opéra de Paris, ont gardé, depuis l'arrivée de Nicolas Joël, l'actuel directeur de l'établissement, un excellent contenu, mais diffèrent désormais par leur iconographie. Alors que, du temps de Gerard Mortier, les références à l'art et à l'urbanisme contemporains étaient fréquentes, les clichés d'époque et le patrimoine documentaire de la maison (ou celui de la vaste collection de notre confrère André Tubeuf sont devenus la règle. En l'occurrence, les planches de costumes où l'on voit les Siegfried de "tradition" (peau de bête, casque à cornes et cothurnes) constituent un singulier contraste avec le vêtement que le metteur en scène, Günter Krämer, et son costumier, Falk Bauer, ont imposé à Torsten Kerl, le rôle-titre de cette nouvelle production de Siegfried, de Richard Wagner. Imaginait-on que le jeune héros, chanté par un chanteur rotond, puisse être affublé d'une salopette de pompiste bien serrée et moulante et de dreadlocks blondes qui font irrésistiblement penser à Obélix ? Tous les ténors n'ont pas la chance d'avoir le physique de rêve de Jonas Kaufmann, mais pourquoi souligner des désavantages qui seraient peut-être passés inaperçus avec un costume un peu plus pensé ?Ce n'est pourtant pas le pire de ce qu'on voit dans ce troisième volet de la "Tétralogie" (un prologue et trois "journées"), de Wagner, en cours d'intégrale à l'Opéra Bastille. On avait coulé sec pendant L'Or du Rhin, cru avoir atteint le fond avec La Walkyrie. Mais on patauge dans la vase avec Siegfried. Mime est une folle furieuse habillée façon Deschiens, qui cultive de la marijuana dans sa cuisine ; Fafner un chef de gang narcotrafiquant sud-américain (on a échappé de peu à Brünnhilde en Ingrid Betancourt) ; Siegfried un bonhomme Michelin ; L'Oiseau, une randonneuse en treillis qui s'exprime en langage des signes ; Erda, en robe de grand deuil, un rat de bibliothèque au design façon Jean Nouvel. Etc. Une vraie fatralogie."Les yeux fermés" Comme l'écrivait si justement Romain Rolland en 1908, dans un extrait cité par le programme de salle : "On pourrait dire (...) que la meilleure façon de suivre une représentation de Wagner, c'est de l'écouter, les yeux fermés. Si complète est la musique, si puissante est sa prise sur l'imagination, qu'elle ne laisse rien à désirer ; et ce qu'elle suggère à l'esprit est infiniment plus riche que tout ce que les yeux peuvent voir." Ce soir, l'écrivain avait plus que jamais raison.
On a aimé l'essentiel de la distribution en dépit d'une Brünnhilde (Katarina Dalayman) ordinaire et d'un Mime (Wolfgang Ablinger-Sperrhacke) plus ridicule que grotesque. Il manque au pâle Wotan de Juha Uusitalo le "creux" harmonique (quelles résonances !) de Stephen Milling, fantastique Fafner. Torsten Kerl (Siegfried) tient ce rôle exigeant en dépit d'une voix un peu étroite et fermée dans l'aigu. Mais il est bon musicien et son deuxième acte était exceptionnel.
Les vrais héros de la soirée étaient l'Orchestre de l'Opéra de Paris et son directeur musical, le jeune chef suisse Philippe Jordan. Il dirige, apparemment de mémoire, en contact visuel intense avec ses musiciens dont la tenue, la concentration, exceptionnelles, témoignent du respect et de l'amour qu'ils portent à leur patron. Si, comme le dit Romain Rolland, Siegfried est une "symphonie épique", Jordan la conduit avec une intelligence et une maîtrise extraordinaires, mais qui ne sont pas particulièrement "épiques". Certains dénoncent même une façon un peu sèche et analytique de jouer Wagner. Pour notre part, ce Siegfried aura été, orchestralement, d'un raffinement idéal, d'un équilibre miraculeux. Et, pour tout dire, l'une des plus belles soirées wagnériennes qu'on ait connues.
c'est le printemps (2)
11 mars 2011
Au hasard de la toile : petite histoire ,vraie, fausse? N° 2
En tous cas elle est dans son "jus".. je n'ai pas changé un mot et, surtout pas corrigé la moindre faute d'orthographe et plus si affinité.... Quand j'étais adolescent j'ai fais des parties de branles entre amis devant des films de cul. On ce mettais tous à poil et on ce branler. Chacun pour soi, personne ne ce toucher. On ce regarder et on les comparer. J'avais la plus grosse mais j'étais aussi le plus âgé à l'époque. On le faisais presque tous les jours dans ma chambre et nous étions au minimum 4 à le faire. On comparer aussi celui qui éjaculer le plus vite et celui qui avais le plus de sperme. Beaucoup plus tard, à l'armée, j'ai eu une autre expérience de ce genre (la première d'une longue série) avec un ami et collègue de boulo. Nous étions à l'arrière d'un camion dans un camp d'entrainement. Pour situé le contexte il faut dire qu'il y avait une personne qui dormait à l'avant dans la cabine et pas mal de monde autour du camion. Nous étions dans le noir et nous avons commencer à nous branler discrètement (enfin juste ce qu'il faut) au départ. Puis viens le "tu fais quoi ?" je me branle "moi aussi". J'étais plus à l'aise et pouvais faire un chouilla plus de bruit mais pas trop non plus car il y avait du monde autour je le rappel. Il m'a demander si je m'étais déjà fais branler par un mec et m'a avouer que lui c'étais déjà fais branler par son cousin quand il était adolescent. Moi, avec le sourire jusqu' aux oreille j'ai dis non mais je n'en penser pas moins. Il m'a ensuite demander si sa me tenter d'essayer et j'ai fais le mec rétissant (je connaissais déjà mon orientation sexuel mais je ne voulais pas qu'il le sache). Au final nous avons commencer à nous branler mutuellement et l'enfoiré en avait une comme j'en ai pas vu beaucoup dans ma vie. Ensuite il m'a demander s'il voulais que je le suce et j'ai répondu (toujours en étant rétissant) euh okay mais seulement si tu me le fais aussi. J'ai réussis à me maitriser et à lui faire une pipe potable pour ne pas tout dévoiler puis nous nous sommes fais jouir en même temps. La seconde fois avec lui fus différente. Nous étions bourrer et sa copine c'était absenter. Il m'a demander de le sucer, ce que j'ai fais mais je n'ai pas pu me retenir et il m'a dis que je sucer mieux quand j'étais bourrer (je rappel que la première moi je n'avais voulu rien faire parraitre) et que je sucer mieux que sa copine. Il a aimer. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais nous étions dans la cuisine et sa copine est arriver... Je racontera la suite et les autres histoires une autres fois.
08 mars 2011
Au hasard de la toile : petite histoire ,vraie, fausse?
07 mars 2011
irresistible
06 mars 2011
Film
Kaboom Un campus movie siphonné comme on n'en avait jamais vu. Si Gregg Araki est un dingo, alors sa folie devrait être prescrite en pharmacie sous forme de petite pilule du bonheur. Des années après sa trilogie sombre et meurtrière Teenage Apocalypse, le réalisateur de Mysterious Skin nous projette dans une sorte de rêve éveillé sur lequel règne une lumière douce. Le pitch ? À l'approche de ses 19 ans, Smith est taraudé par un pressentiment morbide. Un soir où il est sous l'emprise d'une substance illicite, il assiste au passage à tabac d'une femme par un groupe d'hommes cagoulés. Parallèlement à cette enquête morcelée, Araki injecte dans cette comédie fantastico-inclassable une sacrée dose d'humour décapant et de répliques qui décoiffent. Merci à la repartie cinglante de la jeune Haley Bennett, dans la peau de la meilleure amie cynique. En tête chercheuse de nouveaux talents, Araki nous révèle aussi Thomas Dekker, héros gay mais pas trop, hétéro friendly qui en pince pour la caricature de surfeur sexy qu'est son colocataire. Avec Kaboom, Araki rehausse le niveau du campus movie pour y mélanger fantastique, prémonition d'apocalypse, sorcellerie et une grande dose de fantasmes débridés. Le tout s'achèvera aussi brutalement que lorsque l'on sort d'un rêve. Une sorte de grand foutoir particulièrement jouissif. Encore !
sunday's movie
cheers!
05 mars 2011
hammam
petits textes glanés sur la toile
rencontre
Chaude rencontre d'un soir
Au hammam dans le noir
Allongés en cabine
Pour se lécher la pine
Perdre sa retenue
Lui enfoncer le cul
Et lâcher fort son foutre.
Le bonheur sans nul doute...
Croisée de cheminJ'ai rencontré sur mon chemin
Dans la chaleur d'un hammam fou
Un jeune barbichon tendre et doux
Fougueux, délicieux et fin
Un mince éphèbe de Cipango
Timide jusqu'au sanglot
Un numide tout engourdi
Qui s'échappe, peu hardi
Bourrine moi encore
Comme un animal blessé
Lèche-moi le bout du nez
De mes cauchemars, de mes rêves
Réveille-moi du bout des lèvres
Sans le savoir, d’un sourire
Tu me touches, je te désire
Là mon ventre qui palpite
Sous les coups d’boutoir de ta bite