26 février 2011

Farniente matinal


J'ai bien du mal à me remettre du jetlag. 9 heures de décalage horaire... Je les sens passer! Alors, ce premier matin de weekend, je flemmarde à la maison, regardant la vie s'écouler le long des trottoirs de ma rue.
Il est si doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous..
Peut être vais-je me recoucher, why not?

25 février 2011

de retour à Paris, Cinq à sept




De retour de vacances, après avoir repris le collier, après une nouvelle semaine de boulot, encore "jetlagé" , rien de mieux après le boulot, que de faire son show dans un sauna ou un sexclub. Ce genre d'endroit où tout le monde passe un temps fou à se regarder en prenant bien garde à  ne pas se montrer trop intéressé, de peur qu'il se passe vraiment quelque chose. Cela peut durer des heures. Des heures,  abrutis par la sono, excités par les images de cul intense qui défilent sur les écrans de télé.
Quelque fois il suffit d'une étincelle, un rien d'excitation pour que tout s'enclenche quelque fois, j'aime être cette étincelle. Alors ma part d'ombre se déchaine. Je m'offre, dans la lumière et aux yeux de tous. Alors tous peu à peu comme des mouches sur le gâteau, viennent prendre leur part. Les mains se font nombreuses, les bouches se bousculent. Les vêtements défaits, mon corps parcelle par parcelle, s'offre à la concupiscence de tous. Ma queue passe de main en main, de bouche en bouche. Rien d'autre à faire que de jouir de cette adoration publique, de cette jouissance partagée.
Je suis en adoration, hostie de la soirée. Bientôt je leur offrirai le sel de mon corps. La messe sera dite.
252111



07 février 2011

Bouquin du we


L’Europe a connu d’incroyables bouleversements depuis la fin de la dernière Guerre. C’est ce que montre l’académicien Dominique Fernandez dans son nouveau roman qui raconte l’Italie et Pise au début des années 50. Un livre nostalgique, au charme fou, où le drame s’efface devant le bonheur.

Pise 1951, de Dominique Fernandez est publié aux éditions Grasset (332 p., 20e)