31 juillet 2011

Lectures de vacances (1)


Michael CONNELLY
Los Angeles River


Michael Connelly aime bien croiser les personnages de ses romans, ou au moins ceux qui lui ont apporté succès et reconnaissance, et il ne s'en prive pas avec ce quatorzième roman écrit en l'espace de onze ans. Son héros récurrent, l'inspecteur Harry Bosch, passé depuis peu au privé, fait bien sûr partie du lot, mais également, indirectement, Terry McCaleb, ex-agent du FBI (cf. Créance de Sang et L'Oiseau des Ténèbres), ainsi que le plus réussi de tous les criminels sortis de son imagination, un certain Backus, inventé en 1997 (cf. Le Poète).
Harry Bosch apprend par la presse le décès de son collègue et ami Terry McCaleb qui n'a pas survécu à un arrêt cardiaque subi lors d'une sortie en mer. La découverte par sa femme des médicaments trafiqués de son défunt mari (traitement post transplantation cardiaque oblige) pousse la veuve à contacter Harry Bosch et à lui faire part de ses interrogations. Le détective Harry (puisque c'est maintenant comme ça qu'il faut l'appeler) se rend vite compte, en fouillant les affaires de McCaleb, que bien qu'à la retraite forcée, celui-ci n'en continuait pas moins à travailler sur des affaires non résolues, en cachette de tout le monde, y compris de sa femme, et notamment sur des disparition multiples survenues autour de Las Vegas. Il n'en faut pas plus à Harry pour se lancer sur la piste, d'autant que de nouveaux indices, particulièrement troublants, viennent conforter ses soupçons : la mort de McCaleb n'a rien d'accidentel.
Dans le même temps, le FBI reçoit un étrange colis : il s'agit d'un GPS, matériel utilisé par les pêcheurs locaux pour localiser, puis enregistrer, leurs meilleurs coins, mais celui-ci indique un endroit perdu au milieu du désert, du coté de Las Vegas... Et surtout, il est adressé nommément à Rachel Walling, l'agent(e) du FBI qui, quelques années auparavant, avait mis fin à la carrière du "Poète". Or, il semble bien que cet envoi provienne bien de ce criminel hors pair dont on n'a jamais retrouvé le cadavre...
Connelly se fait plaisir en associant les personnages les plus forts de ses précédents ouvrages, et il nous offre là la démonstration magistrale de son talent en matière de construction d'une intrigue policière. Tout y est : le suspense, les rebondissements, le rythme soutenu, le sale caractère d'Harry Bosch ; un vrai régal. Et même si l'auteur a choisi, pour cette fois, de seulement nous divertir par cette enquête rondement menée - il abandonne (pour une temps ?) sa description des tares et dérives de la vie états-unisienne -, il serait dommage de bouder son plaisir devant la prouesse. Vous avez des soucis... Voilà de quoi les oublier !..




Michael CONNELLY
L'Envol des Anges


L'Envol des Anges (ou Angels Flight), c'est le funiculaire qui mène les touristes jusqu'au sommet de Bunker Hill au centre de Los Angeles, et c'est justement là, dans une des cabines que sont retrouvés, au petit matin deux cadavres radicalement abattus, dont celui d'Howard Elias, célèbre avocat noir, et ardent défenseur des droits civiques.
Bien qu'éloigné de sa juridiction, le chef adjoint Irving décide de déléguer sur place l'inspecteur Harry Bosch, et ce pour la simple et bonne raison qu'il est un des seuls à n'avoir jamais eu affaire avec la victime qui s'était fait une spécialité de poursuivre en justice la flicaille violente, raciste et corrompue.
Harry Bosch marche sur des œufs, d'autant que devait s'ouvrir deux jours plus tard le procès de l'affaire "Black Warrior" où Howard Helias allait défendre les intérêts d'un employé noir, tabassé par les flics, et accusé à la va-vite, à coups de fausses preuves, du meurtre d'une fillette de douze ans. La ville gronde après l'annonce de l'assassinat de l'avocat, et dans le quartier noir de South Central, l'émeute menace. Pratiquement chaque collègue de chaque commissariat d'Hollywood est un suspect en puissance tant sont nombreux ceux qui auraient voulu, au sein de la police, voir disparaître ce ténor du barreau si dérangeant.
On pense bien sûr à l'affaire Rodney King qui enflamma les États-Unis en 1992, et Michael Connelly y a sûrement puisé la matière à sa première inspiration. Comme souvent dans ses romans, la réalité des faits lui sert de base à la construction de ses intrigues. Il nous dépeint cette fois en détail l'état de la police de Los Angeles qu'il connaît si bien, les débordements violents et racistes de ses membres envers la communauté noire ; une manière de "fracture sociale" à l'américaine.
Inspecteur toujours plus attachant, qu'on retrouve ici en plein déboires sentimentaux et au bord du divorce (Eleanor Wish est devenue sa femme depuis leur rencontre dans Les Égouts de Los Angeles - le livre... pas les tuyaux), Harry Bosch sauvera l'image du LAPD à la force de son intégrité, mais y "gagnera" aussi un peu plus de désillusion quant à ses semblables (si tant est que ce soit possible). Le constat sur l'état des forces de l'ordre américaines est sévère mais juste et réaliste. Un épisode particulièrement sombre dans la vie de l'inspecteur Harry.
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30 juillet 2011

Hormones,hormones


Hormones, hormones,.... Pourtant, la nuit est magnifique, pourtant les étoiles tapissent le ciel par dessus ma maison.
Pourtant tu es là dans la chambre à côté et qui m'attends.
Pourtant, pourtant,.. Je te vole ces quelques instants, tandis que la maisonnée est endormie, tandis que le chat vadrouille dans le pré. Je vole ces quelques instands de vacances et surfe bêtement sur la toile.
Quel con!


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Le soleil est revenu!







Si c'est pas une excellente nouvelle ça!


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29 juillet 2011

Ciel étoilé




Enfin,enfin, voilà revenu le plaisir des longues nuits étoilées. Juste là haut, au dessus de ma tête. Elles sont toutes là.
Bonheur de l'été.


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03 juillet 2011

adeeeele!

j'adore!!

sunday's movies

Models, models,... from Milano, they say

 


juste superbe, la musique, la simplicité émouvante de la chorégraphie

01 juillet 2011

ton cul 1711


Bordel comme tu en avais envie. envie de ma queue toute entière dans ta bouche, mon gland te raclant le fond de la gorge. Tu en avais envie de ce grand viet tuméfié, gonflé de sang. Envie de sentir sur ta langue ces veines et veinules durcies par le sang accumulé. Et tu voulais le dire à la terre entière. A la terre entière que tu narguais du regard tandis que tu engloutissais avidement mon sexe, tandis que je filmais ta bouche s'affairer. Tandis que moi, moi je rêvais que de ton cul. Ton cul que bientôt je posséderai.