31 décembre 2013

voeux


Quelques traces, néanmoins

 Des rencontres fortuites ou recherchées, il ne reste la plupart du temps que peu de choses.  Aventures forcément sans lendemain, coïts guidés le plus souvent par d'irrépressibles montées hormonales. Un bon moment passé, vite oublié et recouvert par la poussière du quotidien.  Mais, trop rarement certes, on croise un regard qui sourie, un  visage qui vous appelle, un "je ne sais quoi" d'indéfinissable, une mystérieuse alchimie qui vous met soudain le cœur à l'heure. Alors, on n'a plus envie de quitter le tabouret de bar où l'on désespérait de rester vissé toute la soirée, on goûte à la bière tiédie, le brouhaha devient supportable. On se prend à rêver que ce doux picotement au creux des reins se transforme, se concrétise là tout près, que cette puissance hormonale se concrétise devant vous, que le sourire devienne paroles, que la bière soit partagée, que les atomes de nos corps apprennent à se connaître.
"Chez toi ou chez moi", si souvent entendu ou prononcé,
ce soir là fera battre notre coeur. Et sûrement qu'avec "lui", on fera l'amour et on sera heureux qu'il reste après, pour se réveiller ensemble, pour échanger des prénoms et peut être des numéros de téléphone et sans doute quelques mots gentils qui prouveront que le bonheur passé fut partagé.
Peut être aussi, pour prolonger encore la magie de cet espace temps, on ne pourra pas rester au lit seul; on osera aller dans la salle de bain, le rejoindre, retrouver encore ce sourire, cette complicité.
ces moments là, même si sûrement on ne se reverra, pas resteront dans le bon tiroir, celui des bons souvenirs.
  

          

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30 décembre 2013

sublimes ourlets


L'idole, sonnet du trou du cul (A. Rimbaud & P. Verlaine

Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte câline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !





29 décembre 2013

pile ou face

J'aime quand tu te débarrasses de tes frusques, j'aime les voir valser les unes après les autres dans tous les coins de la pièce. Mais ce que j'aime par dessus tout c'est la chair, ta chair blanche, presque translucide qui apparaît au fur et à mesure de cet effeuillage. Un torse, des aisselles, ton dos, des muscles saillants selon tes mouvements et puis enfin sous ce merveilleux nombril , une douce pelouse et ton sexe enfin qui se libère. Mais que dire de tes arrières, de tes fesses charnues qui d'un coup se découvrent , de cet entrejambe plein de promesses et de tes délicieuses couilles que l'on entr'aperçoit entre tes superbes cuisses! viens, il est tard, il est temps, viens dans ces draps douillets, viens près de moi!



19 décembre 2013

le mormon

C'est un vieux fantasme; inassouvi bien entendu! ravivé maintes fois quand je regarde ce beau film "la tentation d’Aaron".
On voit quelques fois à Paris en tous cas ces garçons impeccablement coiffés, bien propres sur eux. Le costume noir sur une chemise blanche. Souvent un pan de la chemise dépasse du pantalon et ils trimbalent de lourds et
imposants cartables, sans doute bourrés de documentation sur leur religion. c'est vrai que s'ils se présentaient à ma porte comme ils sont censés le faire pour prêcher la bonne parole - ou en tous cas la leur- je ne pourrais pas m’empêcher de penser à Aaron, de penser à leurs sous-vêtements tellement kitsch qu'ils sont censés porter. Et je rêverais de faire, comme dans le petit film ci-dessous, un peu de provoc qui serait bien entendu suivi d'une douce et passionnée défloration....  




16 décembre 2013

Fierté masculine **

 



Mes couilles, dit-il, mes couilles, les femmes elles avancent bien en présentant les nichons, elles paradent avec, les femmes, mes couilles j'ai bien le droit de les offrir, de les mettre en avant, et même, mes couilles de les présenter sur un plateau.
Journal du Voleur (1949)
Citations de Jean Genet





















13 décembre 2013

Tendresse


La tendresse
C´est quelquefois ne plus s´aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C´est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C´est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C´est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C´est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C´est quand je veux te dire je t´aime et que j´oublie
Qu´un jour ou l´autre l´amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

09 décembre 2013

Papier à musique

Comme nous tous, son emploi du temps est réglé comme du papier à musique. Il arrive à chaque fois à la même heure plus ou moins 2 mn et repars de même. Comme nous tous, il doit bosser dans le quartier. Et de fait et sans calcul de ma part, nous arrivons pratiquement en même temps et nous repartons également aux mêmes horaires.
Il n'est pas sans le remarquer et je pense que ça l'agace. Il doit être persuadé que je le fais exprès, que c'est une façon de le draguer ou simplement de me "rincer l’œil". je sens quand nos regards se croissent, cet énervement, cette irritation, pas vraiment de la colère, pas encore.
Mais je te jure, je m'en passerais bien.  Il est hétéro pur jus donc rien à espérer et je déteste me retrouver tel l'adolescent qui se contorsionne tandis qu'il se déshabille ou se rhabille pour mieux mater ses potes.  Et dieu sait qu'il est difficile de ne pas s'extasier sur son corps délicatement sculpté, sur ses fesses galbées sur sa peau si blanche, glabre et couverte de tatouages sophistiqués que l'on rêve de lire et découvrir pendant des heures. Mais ce qui est le plus renversant c'est son sexe; une vraie merveille! Posé extrêmement bas sur un pubis impeccablement rasé aux courbes délicatement soulignées, , une verge vertigineuse sur une paire de couilles toute aussi impressionnante. D'ailleurs il porte toujours des caleçons informes et des pantalons très large, sûr que c'est la seule façon d'être confortable durant la journée!
Cette merveille anatomique me fait fantasmer grave.  Quel bonheur cela serait de nous retrouver là dans ce vestiaire, moi étendu de tout mon long sur ce banc de bois, le nez entre ses fesses, ma langue se frayant un chemin dans son humide intimité.  et tandis que mes mains fébriles exploreraient sa sublime géométrie, mon sexe se dresserait , majestueuse démonstration de mon désir.
Mais,  bien sûr cela ne se passe pas comme ça. .

saturday night..... 9213




t'as fait quoi samedi soir?! t'as fait quoi vendredi soir. Que répondre à ces questions.. la vérité? que je suis allé au sauna, parce que j'avais envie de me balader à poil, la queue à l'air. De sentir les mains des mecs croisés dans l'obscurité me frôler, toucher. Que dire? que c'était bon de se retrouver dans ce confinement, dans cette odeur de transpiration, de foutre et d'autres humeurs? Que c'était bon de lécher ces queues dressées pour moi et pour les autres? Que c'était délicieux une nouvelle fois de faire mon numéro d'exhib?
Et pourtant c'est bien cela que j'ai fait. LE WE c'est "all naked" comme on dit et c'est vrai que les mecs sont plus chauds. On tourne moins en rond que lors des soirées sauna habituelles. Il suffit par exemple de s'asseoir sur le canapé fatigué de la petite salle de projection X et forcément quelqu'un viendra se mettre à coté de vous et, que faire d'autre alors que l'on est à poil, que la minuscule serviette fournie ces jours là ne peut rien cacher, que des merveilles de tchèques se font du plaisir à l'écran? que faire donc quand on est exhib comme moi? et bien on se lance, on commence avec son voisin et cela finit comme sur la pellicule en bonne orgie de chez nous et pas sur DVD.
vive les soirées all naked....







01 décembre 2013

Luv nyc

C'est pas nouveau. ..... j'aime NYC

Regard clinique

Il y a de multiples façons de voir les choses.  De même, on peut voir de manière très clinique l'objet de beaucoup de nos bonheurs.
Moi je reste toujours aussi ému quand j'accède enfin à tant d'intimité.

19 novembre 2013

exhib étonnant


voilà un parisien, sans doute dans un immeuble du canal St Martin ou de l'Ourq qui a des envies nocturnes subites et assez étonnantes....








11 novembre 2013

miscelannées (4)

Vestiaires des NYSC
Ici on est persuadés que le jock strap ne s'utilise que dans les soirées underwear des sex-clubs mais  ceux qui ont fréquenté les clubs de gym américains, savent que les américains les utilisent assez fréquemment. Je n'ai pas le recul nécessaire pour dire si c'est plus ou moins fréquent que dans les années passées mais en tous cas on en voit et ceux qui les portent non pas l'air de trouver cela particulièrement sexy ou aguicheur..

Nostalgie de la douche **


Il fut un temps pas si lointain où, que cela soit dans les gymnases, les piscines ou de manière générale tout endroit où l'on est amené à pratiquer des sports collectifs, il fut un temps donc, où l'on pouvait sans pudibonderie aucune se doucher dans la joie, la bonne humeur et quelques fois, oui disons-le un peu de concupiscence. Sans doute certains lieux ont eu droit à quelques débordements, quelques exagérations, mais cela ne justifie pas, de mon point de vue en tous cas, ce cloisonnement que l'on rencontre maintenant partout, en tous cas à Paris. Cela enlève toute spontanéité, cela coupe illico, les joyeuses conversations d'après match, les jeux innocents des mecs heureux entre eux. En outre, il y avait toujours une sorte de compétition après la compétition. On pouvait être complètement et sans aucune ambiguïté hétero, cela n'empêchait en rien, les joutes comparatives, les fesses claquées, les attouchements provocatrices, les blagues vaseuses et épaisses. Cela pouvait aussi servir d'exutoire à ceux qui pouvaient ressentir quelques troubles dans ces ambiances masculines et moites, dans ces corps à corps innocents, dans ces nudités fièrement étalées.
Maintenant chacun dans une cabine, beaucoup se dévêtent protégés par des serviettes. Fini l'innocence, fini aussi une certaine émulation. Saine, de mon point de vue à l'adolescence. Cacher son corps n'est pas bon pour l'épanouissement des futurs adultes qu'ils seront bientôt. J'ai eu l'occasion ces derniers jours de fréquenter des salles allemandes, heureusement, ils n'en sont pas encore là.



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10 novembre 2013

08 novembre 2013

soirée pyjama



    ça, les soirées pyjama c'était un des grands bonheurs de l'enfance puis et surtout de l'adolescence. Quand sous un prétexte quelconque ou sans prétexte du tout, j'allais dormir chez un pote ou quand un pote venait dormir à la maison. Bien sûr, à la fin, on n'était plus si innocents. Il y eut les soirées et les nuits avec le pote que l'on aimait en secret voire honteusement, on n'en dormait pas de la nuit, la queue endolorie de rester raide!





07 novembre 2013

Histoire véçue de Stanislas **


Bonjour a tous,
voila une histoire vraie qui m'est arrivée pas plus tard qu'il y a quelques heures. Je me présente, j'ai 22 ans, 1m80 assez fin brun, je suis bi et suis actuellement en couple avec un garçon. Je travaille dans une boite de marketing et deux fois par semaine je vais faire des longueurs à la piscine.

 Donc ce midi, un peu déçu par le temps maussade alors qu'il a fait beau toute la semaine je me dirige vers la piscine pour faire mes longueurs. Je me change, prend ma douche et commence mes longueurs dans les lignes d'eau. Au bout de quelques minutes, énervé par le nombre de nageurs je me dirige vers la partie sans ligne. La je repère direct un homme super mignon, environ 30 ans, qui nage tranquillement sans lunettes, ni bonnet. Il était de type latin et a priori franchement hétérosexuel. Je ne me pose même pas de question et commence a nager. Sous l'eau je repère son slip de bain vraiment serré, et au bout de quelques longueurs je commence a le sentir intrigué par ma présence bien que je ne laissais rien apparaître.



 Quelques longueurs plus tard, il se met à faire du dos je me lance en brasse derrière lui, depuis cette position j'ai une vue plongeante sur son entrejambe et là tout à coup je remarque une énorme bosse dans son slip. Je me dis merde!! il bande comme un salop!!!et là mon cœur commence a battre la chamade, je n'arrive plus a nager correctement, mes pensées s'embrouillent, d'un simple matage en règle ça devient une vrai drague! JE pense a ce qui pourrait s'ensuivre, à mon copain, je ne sais pas quoi faire. Après cette nage très "lascive" il retourne a une brasse plus classique puis sort de la piscine et se dirige vers les douches. Pris d'une soudaine impulsion, je sort de la piscine et me dirige aussi vers les douches. Lorsque je rentre dans les douches, je ne le vois pas, je me rend compte que je suis super déçu, puis tout a coup, je repère la douche fermée (qui permet de prendre des douches nu) légèrement entrouverte... Je prend mon courage à deux mains et me dirige vers la douche entrouverte...je sais qu'il y a quelqu'un, j'entends la douche couler..

.je pousse la porte et tombe nez à nez ave
c mon nageur totalement nu. Je vois qu'il est surpris sur le coup, je me prépare a ressortir puis il me dit avec un sourire "après...". Je ressort de la douche et file sous la douche collective en tentant de maîtriser mes sensations. Je suis complètement perdu... Il sort de la douche, se sèche et d'un regard me fait comprendre que je dois le suivre. Il se dirige droit vers un vestiaire individuel et me fait signe de le suivre. Une fois à l'intérieur, il bloque la porte avec le verrou et se cale au fond du vestiaire sans me parler si me toucher.


Là, d'un coup, il baisse son slip ce qui fait jaillir son sexe bandé à fond. Un sexe veiné pas forcément très long mais vraiment très large.
Il se met à se branler devant moi alors que je n'ai encore rien fait, je ne sais toujours pas s'il est homo, hétéro, bi...je descend alors aussi mon maillot, je bandais comme un fou et commence a me branler doucement... Cette scène de voyeurisme mutuelle a duré a peu près 3,4 minutes puis, sans rien me dire, il m'a pris la tète à deux mains, m'a forcé a mettre a genoux et m'enfourne sa bite dans ma bouche. Surpris par cet acte de violence, après quelques secondes je me mets à pomper vigoureusement sa bite. Je me rends compte qu'il adore ça, il se met a bouger du bassin se plus en plus fort et à gémir. Une seconde je pense aux cabines voisines, puis ivre de cet instant je me laisse aller. Tout a coup il me dit de me retirer, a peine j'enlève ma bouche qu'il m'éjacule sur tout mon visage, j'était tellement excité que je suis venu 5 secondes après toujours a genoux en lui léchant les boules. Puis je me relève, il me regarde, me souris et me dit "c'est donc vrai que les mecs sucent mieux que les meufs", puis il remet son maillot et se barre. Je reste abasourdi dans ma cabine, je pense a mon copain, puis je réalise que je n'ai aucun regret. Je retourne a la piscine le semaine prochaine je vous dirai si je le revois! 




06 novembre 2013

sensualité vespérale

On rentre bien crevé du boulot. encore une rude journée, encore la cohue dans le métro. Et la soupe à la grimace. Tous le nez collé sur leur smartphone, les écouteurs, de plus en plus gros, sur les oreilles. On se touche malgré nous et, cette masse compacte de gens qui baigne dans leurs vêtements depuis le matin dégage une odeur acre de sueur, nervosité et de tabac mêlés.
Dès que je rentre, je me désape, fait couler une douche bien chaude et me lave longuement comme pour évacuer dans les méandres des canalisations parisiennes, la fatigue et le stress de la journée. La salle de bain se couvre rapidement d'une épaisse vapeur. Je distingue à peine mon corps dans le grand miroir. forme indistincte de chair rosie, ramollie par l'eau brûlante. Je caresse cette peau, ce corps qui peu à peu se dessine; est-ce moi? est-ce un amant de passage? Un sexe se dresse au fur et à mesure que la buée se dissipe. me voilà reposé, lavé, apaisé. 


Hyperealisme

Cela aurait pu trouver sa place au musée d'Orsay aux côtés des autres oeuvres et tout particulièrement celle intitulée "l'origine de la guerre".

03 novembre 2013

miscelannée (3)




Dans la série "j'observe mes congénères", je vois quelques fois dans les gymnases et particulièrement aux USA ou j'ai eu l'occasion de fréquenter plusieurs salles de la chaîne NYSC, des garçons, là encore tous ages confondus, avec des sous-vêtements usés jusqu'à la corde. troués, déchirés, la ceinture élimée, les couleurs complètement passées. Est-ce volontaire, comme une sorte de fétichisme, ou est-ce simplement de la négligence? j'en sais rien!

miscelannée (2)







Guys pissing pants down
Étonnant, un peu troublant la première fois, amusant tout le temps. Aux États-Unis, peut être ailleurs, en tous cas je ne l'ai constaté que là bas, on peut voir des garçons uriner pantalons baissés... pas uniquement dans des établissements gays! Non un peu partout. Jeunes ou vieux, on se déboutonne et hop on baisse le froc et le calbut pour être à l'aise...

miscelannée (1)





Juste une réflexion comme cela, juste en passant. On se demande quelques fois pourquoi CK continue de faire la pub pour ses sous-vêtements. Sachant bien entendu que la plupart des porn stars ou même les amateurs qui se filment sur la toile, s'exhibent dans des boxers ou slips de la marque!

08 octobre 2013

en mission à l'étranger, plaisir en solo. .....



seul dans votre petite chambre d'hôtel, dans un pays, une ville sans intérêt. vous êtes là pour bosser et rien d'autre. un taxi vous emmène de l'aéroport à l'hôtel, de l'hôtel au bureau. Ainsi passent les journées. Le soir exténué, stressé, vous ne pouvez bien souvent rien envisager d'autre que dîner à l'hôtel, éventuellement s'il vous reste encore un peu de courage, vous pousserez jusqu'au fitness center pousser un peu de fonte. 
Mais le plus souvent, cela sera la chambre, une bonne et longue douche et le zapping du téléviseur en 150 chaînes dans toutes les langues. si vous en avez marre de "the voice" décliné dans toutes les langues, ,il vous reste à vous détendre et à vous faire plaisir par la meilleure façon qu'il soit. ...pas toujours facile sans instrument du genre aneros, mais au prix de quelques contorsions, faisable:  jugez en par vous même. .....

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17 septembre 2013

01 septembre 2013

je t'aime moi non plus

voilà, cela arrive sans que l'on y prenne garde. un soir on a une envie d'autres choses, des envies d'autres aussi. alors on va là où l'on peut les trouver, là où la tentation peut se faire irrésistible. et puis on regrette, .et puis l'autre se fâche bien sûr. Il se casse et il ne reste plus qu'à parlementer, discuter, convaincre. alors il revient furieux, on s'explique pour enfin laisser passer sa colère de la seule manière possible, canaliser et transformer la fureur, la douleur en plaisir. sauvage, forcément sauvage. finalement, des retrouvailles de temps en temps, c'est bien, ça régénère la relation,!

   






26 août 2013

mon homme

mon homme

Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur
C'est mon homme.
J'ai donné tout c'que j'ai, mon amour et tout mon cœur
À mon homme
Et même la nuit,
Quand je rêve, c'est de lui,
De mon homme.
Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud
Mais je l'aime, c'est idiot,
I'm'fout des coups
I'm'prend mes sous,
Je suis à bout
Mais malgré tout
Que voulez-vous

Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'j'en d'viens marteau,
Dès qu'il s'approch' c'est fini
Je suis à lui
Quand ses yeux sur moi se posent
Ça me rend tout' chose
Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'au moindre mot
I'm'f'rait faire n'importe quoi
J'tuerais, ma foi
J'sens qu'il me rendrait infâme
Mais je n'suis qu'un' femme
Et, j'l'ai tell'ment dans la peau ...

Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert
D'autres hommes.
Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas très cher
Tous les hommes
La femm' à vrai dir'
N'est faite que pour souffrir
Par les hommes.
Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu
Rien à faire, j'ai pas pu
Quand i'm'dit : "Viens"
J'suis comme un chien
Y a pas moyen
C'est comme un lien
Qui me retient.

Je l'ai tell'ment dans la peau
Qu'j'en suis dingo.
Que cell' qui n'a pas aussi
Connu ceci
Ose venir la première
Me j'ter la pierre.
En avoir un dans la peau
C'est l'pir' des maux
Mais c'est connaître l'amour
Sous son vrai jour
Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne
Quand un' femme se donne
À l'homm' qu'elle a dans la peau ...




12 août 2013

la vie est belle

Des fois, des fois, on se rend compte que la vie est belle, que nous avons une chance inouï de nous aimer, de vivre ici, d'être ensemble.

Alors on est reconnaissant à dieu, à la vie, à nos parents de ce que nous avons eu, de ce que nous avons.

11 août 2013

à la simple





Des fois on aime bien le faire à la simple. Je m'excite simplement à regarder ton cul se préparer à ma venue, m'attendre et finalement me désirer ou plutôt souhaiter recevoir mon sexe dressé, décalotté, gonflé de sang et de désir. Ton délectable trou du cul sent mon vit tout près et les mouvements de celui ci rythment déjà tes contractions musculaires. Déjà j'entrevois les profondeurs de ton intimité intérieure.
Très bientôt tu vas me réclamer. De tes mains tu écarteras les fesses me priant de venir, de t'empaler. Bientôt nous gémiront ensemble.











08 août 2013

Les joies de Skype




Maintenant que tu es loin, maintenant que tu me manques, que les soirées sont longues et solitaires, nous avons hier au soir tenté notre première discussion sur Skype, c'était bon de se retrouver, , se voir et de se parler. Toi dans ta chambre d'hôtel moi sur notre lit à paris

04 août 2013

Bonheur estival ( 5 )







Et oui, il est des plaisirs simples dont il ne faut surtout pas se priver. Personne ne sait de quoi demain sera fait.

03 août 2013

Allez! Au lit!




Le soir c'est souvent le même cérémonial. La plupart du temps,  c'est toi qui va te coucher le premier.  Moi, j'aime bien traîner encore un peu, faire durer la journée. Allez, encore quelques pages, un disque. Puis invariablement je viens te rejoindre après un énergique brossage de dents. J'aime bien aussi me défringuer en te regardant. Soit tu restes le nez dans ton bouquin, soit tu me mates d'un air coquin, soit tu fais semblant de dormir . Là je comprends que tu as besoin de gros câlins, ....



29 juillet 2013

Saint Sébastien

Mais comme il est beau !
Il est trop beau. Je veux qu'il chante,
qu'il chante son extrême chant,
tel le cygne hyperboréen
…………………………
Car il est beau !

L'empereur murmure, n'en pouvant plus :

Sois un dieu. Je te ferai dieu.
Tu auras des statues, des temples.
Je t'aimerai.
……………..
Je veux appeler de ton nom
la plus lointaine des étoiles,
ou la plus proche.
Comme il est beau ! comme il est beau ! (hurlent alors les femmes de Byblos)
……………………..
Il se meurt, le bel Adonis !
Il est mort, le bel Adonis !

L'empereur bondit, ivre de prodige, de songe et de création. Entre ciel et terre, il combat, supplie, perd le sentiment :

Il est un dieu ! il est un dieu !
Tu es un dieu ! Je te fais dieu,
moi, le Maître de l'Univers.

Il évoque le sort d'Antinoüs :

Tout est licite à l'Empereur.
Hadrien a déifié
le Jeune Homme de Bithynie
à la bouche mélancolique
Je veux te consacrer un temple.

Il lui promet le triomphe des triomphes :

Tu vas, cette nuit, apparaître
aux yeux du peuple, dans les rues
……………………………
parmi la clameur des cohortes,
au milieu de torches nombreuses
comme mes désirs, sur un char
traîné par des éléphants blancs,
si haut qu'on abattra les Arcs
de Triomphe sur ton passage,
on ouvrira dans les murailles
des brèches pour que tu n'inclines
point ta tiare.

Les promesses de Dioclétien deviennent délirantes, démentielles, mais sublimes, grâce à d'Annunzio. Il le supplie d'accepter la Victoire :

……………………..
tu es dieu, tu es César,
tu es Prince de la Jeunesse :
tu as la puissance et la joie,
la merveille tissée des songes
pour vêtir ton corps ambigu,
les perles et le laurier-rose
par tes tempes étincelantes.
Tu auras tout, tu auras tout.
Je te donnerai les butins
de mon Asie profonde et chaude
………………………
Tu feras
verser du sang, fonder des villes,
ployer des rois, sécher des mers,
surgir des aurores
inconnues du fond des douleurs
inexpugnables. Tu auras.
Le monde tremblant dans le creux
de ta main comme l'alouette
dans le sillon avant le jour.

L'empereur croit à la conversion, in extremis, de son cher officier mais c'est le Galiléen qui l'emporte...

La nuit vient.
L'entends-tu ? La nuit rugit comme
une lionne, déchirant
les rets de ses nuages noirs.
La Louve a peur.

Mort, Sébastien séduit encore l'empereur, dont l'esprit s'obscurcit. Vaincu, exténué, plus mort que sa victime, Dioclétien ordonne encore, d'une lèvre incertaine, et dans son invincible tendresse pour le sacrifié :

Etouffez-le sous les couronnes,
étouffez-le sous les colliers,
sous les fleurs, l'or et la musique,
sous les désirs, l'or et les plaintes,
car il est beau.
Et le chœur syriaque gémit :
Il descend vers les Noires Portes.
Tout ce qui est beau, l'Hadès morne
l'emporte. Renversez les torches !
Eros ! Pleurez !

27 juillet 2013

Bonheur estival ( 2)

Il fait bon se lever tôt pour profiter de la fraîcheur matinale, des couleurs du soleil levant. Tout cela avant les fortes chaleurs de cet été.

25 juillet 2013

fin d'après midi




Encore une belle journée. Le soleil de cette fin de juillet,éclaire d'une douce lumière orangée; déjà, chaque jour les jours raccourcissent...mais laissons-le encore faire son office