lana del rey la choregraphie very queer.....

Saint Sébastien

Mais comme il est beau !
Il est trop beau. Je veux qu'il chante,
qu'il chante son extrême chant,
tel le cygne hyperboréen
…………………………
Car il est beau !

L'empereur murmure, n'en pouvant plus :

Sois un dieu. Je te ferai dieu.
Tu auras des statues, des temples.
Je t'aimerai.
……………..
Je veux appeler de ton nom
la plus lointaine des étoiles,
ou la plus proche.
Comme il est beau ! comme il est beau ! (hurlent alors les femmes de Byblos)
……………………..
Il se meurt, le bel Adonis !
Il est mort, le bel Adonis !

L'empereur bondit, ivre de prodige, de songe et de création. Entre ciel et terre, il combat, supplie, perd le sentiment :

Il est un dieu ! il est un dieu !
Tu es un dieu ! Je te fais dieu,
moi, le Maître de l'Univers.

Il évoque le sort d'Antinoüs :

Tout est licite à l'Empereur.
Hadrien a déifié
le Jeune Homme de Bithynie
à la bouche mélancolique
Je veux te consacrer un temple.

Il lui promet le triomphe des triomphes :

Tu vas, cette nuit, apparaître
aux yeux du peuple, dans les rues
……………………………
parmi la clameur des cohortes,
au milieu de torches nombreuses
comme mes désirs, sur un char
traîné par des éléphants blancs,
si haut qu'on abattra les Arcs
de Triomphe sur ton passage,
on ouvrira dans les murailles
des brèches pour que tu n'inclines
point ta tiare.

Les promesses de Dioclétien deviennent délirantes, démentielles, mais sublimes, grâce à d'Annunzio. Il le supplie d'accepter la Victoire :

……………………..
tu es dieu, tu es César,
tu es Prince de la Jeunesse :
tu as la puissance et la joie,
la merveille tissée des songes
pour vêtir ton corps ambigu,
les perles et le laurier-rose
par tes tempes étincelantes.
Tu auras tout, tu auras tout.
Je te donnerai les butins
de mon Asie profonde et chaude
………………………
Tu feras
verser du sang, fonder des villes,
ployer des rois, sécher des mers,
surgir des aurores
inconnues du fond des douleurs
inexpugnables. Tu auras.
Le monde tremblant dans le creux
de ta main comme l'alouette
dans le sillon avant le jour.

L'empereur croit à la conversion, in extremis, de son cher officier mais c'est le Galiléen qui l'emporte...

La nuit vient.
L'entends-tu ? La nuit rugit comme
une lionne, déchirant
les rets de ses nuages noirs.
La Louve a peur.

Mort, Sébastien séduit encore l'empereur, dont l'esprit s'obscurcit. Vaincu, exténué, plus mort que sa victime, Dioclétien ordonne encore, d'une lèvre incertaine, et dans son invincible tendresse pour le sacrifié :

Etouffez-le sous les couronnes,
étouffez-le sous les colliers,
sous les fleurs, l'or et la musique,
sous les désirs, l'or et les plaintes,
car il est beau.
Et le chœur syriaque gémit :
Il descend vers les Noires Portes.
Tout ce qui est beau, l'Hadès morne
l'emporte. Renversez les torches !
Eros ! Pleurez !

Bonheur estival ( 2)

Il fait bon se lever tôt pour profiter de la fraîcheur matinale, des couleurs du soleil levant. Tout cela avant les fortes chaleurs de cet été.

fin d'après midi

Encore une belle journée. Le soleil de cette fin de juillet,éclaire d'une douce lumière orangée; déjà, chaque jour les jours raccourcissent...mais laissons-le encore faire son office

Bonheur estival (1)

Le bonheur ça se vit et ça se passe de commentaire, c'est juste que du bonheur!

ginger! **

J'aime les roux, j'ai une véritable passion pour les roux et cela ne date pas d'hier! C'est sans doute depuis ma toute première fois où j'ai fait l'amour bien défoncé au petit gris (acide).

Ce soir là, j'ai complètement halluciné sur la peau laiteuse presque translucide de ce mec . d'autant plus  par contraste avec qui ai une peau très matte. Rien que ce jeu de couleurs m'excitait au plus haut point. Je n'avais cesse de lui caresser le corps, de l'enlacer, d'enserrer ses jambes avec les miennes et de m'enthousiasmer à ces jeux de lumières et de contrastes. 

Je voulais me noyer dans ses yeux d'un vert profond. Je m' enivrais de l'odeur musquée de ses aisselles, je me perdais dans le maquis flamboyant de son cul.

Depuis je les cherche, je les renifle quand je les croise et toujours me remonte à la mémoire ce trip déjà si lointain. 

doux glooglous matinaux

Vroum vroum me voici rose zing,
Avion fantôme wouh wouh,
Aéroplane vieux coucou,
L'altimètre se déglingue.
C'est à peine si je distingue les balises du terrain mou,
Ou je me pose en casse-cou,
J'alanguis dans la nuit buccale,
Je vais transiter un coup,
Serais je chez les cannibales?
Une haleine de peppermint
M'envahit le cockpit, ding-ding,
Je me sens vibrer la carlingue, se dresser mon manche à balou
Dans la tour de contrôle en bout de piste,
Une voix anale me fait glou glou,
Je vous reçois cinq sur cinq,
Mais qu'est ce que c'est que ce trou perdu,
Suis je en pays zoulou,
Mais non voyons suis je dingue,
Je suis à Marlou.

         

      

après midi de reines (3)

Et aujourd'hui?

Et aujourd'hui, t'as fait quoi aujourd'hui? Hein? T'as fait quoi par 37○ à l'ombre?

journée de reines

Quelle belle journée de vacances! 

Sous un soleil éclatant, une brise légère, on s'est éclatés comme des fous. Tels Obelix, nous avons plongé et replongé dans la piscine, aspergeant les alentours de quantité d'eau! Quel bonheur d'être ensemble, quel  bonheur ces instants passés loin de la ville, du stress.  Vivement demain! 

sieste estivale **

L'été enfin est là. Une merveilleuse et salutaire chaleur a envahi la campagne. La piscine est enfin à bonne température et une brise légère vient tempérer l'air .
Mais aux heures chaudes de la journée, alors que la nature se réfugie dans la fraîcheur des feuillages, alors que même les oiseaux se taisent,  il est temps de se réfugier dans la fraîcheur de la chambre.
La maison aux larges murs garde longtemps la fraîcheur et il fait bon se laisser aller à la douceur des choses.
Dans la torpeur qui peu à peu me gagne, je sens de voluptueuses vagues parcourir mon bas ventre.  Mon sexe seul se fait du cinéma, s'élance gaillardement gonflé de sang. Mes mains parcourent mon torse, ma peau déjà tannée par le soleil, par les longs bains dans la piscine.
C'est le bonheur je n'ai besoin de personne pour me sentir bien, pour me faire plaisir.
Et, il n'en faut pas beaucoup pour que, dans un long et profond spasme, ma sève vienne maculer mon ventre.
Il est temps de s'assoupir...
 

Coup de flemme

Petit coup de flemme ce matin.
Pourtant le soleil brille et inonde la chambre de sa chaleur et de sa lumière bienfaitrice qui me caresse déjà.
Pas vraiment envie de me lever sans doute pour laisser cette douce chaleur tant attendue me réchauffer tendrement.
Et puis la bonne odeur du café et du pain grillé arrive, alors c'est sûr, je vais y aller. Oui sûr mais pas tout de suite, pas trop vite. ..

le premier bain

Voilà le premier bain de l'année! On peut pas dire qu'elle est vraiment bonne mais cela faisait vraiment envie. Vive l'été

enfer ou paradis?

Enfer ou paradis? Sa queue va et vient au fond de mes reins, elle m'électrise à chacun de ses coups de butoir, et m'arrache des gémissements à faire appeler la voisine police secours. Et, tandis que je m'accroche à lui comme pour l'empêcher de continuer comme pour le pousser à pénétrer plus fort plus profond encore, tu m'encourage par tes caresses, par ton sexe bien ferme que tu pousses dans ma gorge. N'est-ce pas un délicieux moment?