31 décembre 2013

voeux


Quelques traces, néanmoins

 Des rencontres fortuites ou recherchées, il ne reste la plupart du temps que peu de choses.  Aventures forcément sans lendemain, coïts guidés le plus souvent par d'irrépressibles montées hormonales. Un bon moment passé, vite oublié et recouvert par la poussière du quotidien.  Mais, trop rarement certes, on croise un regard qui sourie, un  visage qui vous appelle, un "je ne sais quoi" d'indéfinissable, une mystérieuse alchimie qui vous met soudain le cœur à l'heure. Alors, on n'a plus envie de quitter le tabouret de bar où l'on désespérait de rester vissé toute la soirée, on goûte à la bière tiédie, le brouhaha devient supportable. On se prend à rêver que ce doux picotement au creux des reins se transforme, se concrétise là tout près, que cette puissance hormonale se concrétise devant vous, que le sourire devienne paroles, que la bière soit partagée, que les atomes de nos corps apprennent à se connaître.
"Chez toi ou chez moi", si souvent entendu ou prononcé,
ce soir là fera battre notre coeur. Et sûrement qu'avec "lui", on fera l'amour et on sera heureux qu'il reste après, pour se réveiller ensemble, pour échanger des prénoms et peut être des numéros de téléphone et sans doute quelques mots gentils qui prouveront que le bonheur passé fut partagé.
Peut être aussi, pour prolonger encore la magie de cet espace temps, on ne pourra pas rester au lit seul; on osera aller dans la salle de bain, le rejoindre, retrouver encore ce sourire, cette complicité.
ces moments là, même si sûrement on ne se reverra, pas resteront dans le bon tiroir, celui des bons souvenirs.
  

          

no comment... yet


30 décembre 2013

sublimes ourlets


L'idole, sonnet du trou du cul (A. Rimbaud & P. Verlaine

Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte câline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !





29 décembre 2013

pile ou face

J'aime quand tu te débarrasses de tes frusques, j'aime les voir valser les unes après les autres dans tous les coins de la pièce. Mais ce que j'aime par dessus tout c'est la chair, ta chair blanche, presque translucide qui apparaît au fur et à mesure de cet effeuillage. Un torse, des aisselles, ton dos, des muscles saillants selon tes mouvements et puis enfin sous ce merveilleux nombril , une douce pelouse et ton sexe enfin qui se libère. Mais que dire de tes arrières, de tes fesses charnues qui d'un coup se découvrent , de cet entrejambe plein de promesses et de tes délicieuses couilles que l'on entr'aperçoit entre tes superbes cuisses! viens, il est tard, il est temps, viens dans ces draps douillets, viens près de moi!



19 décembre 2013

le mormon

C'est un vieux fantasme; inassouvi bien entendu! ravivé maintes fois quand je regarde ce beau film "la tentation d’Aaron".
On voit quelques fois à Paris en tous cas ces garçons impeccablement coiffés, bien propres sur eux. Le costume noir sur une chemise blanche. Souvent un pan de la chemise dépasse du pantalon et ils trimbalent de lourds et
imposants cartables, sans doute bourrés de documentation sur leur religion. c'est vrai que s'ils se présentaient à ma porte comme ils sont censés le faire pour prêcher la bonne parole - ou en tous cas la leur- je ne pourrais pas m’empêcher de penser à Aaron, de penser à leurs sous-vêtements tellement kitsch qu'ils sont censés porter. Et je rêverais de faire, comme dans le petit film ci-dessous, un peu de provoc qui serait bien entendu suivi d'une douce et passionnée défloration....  




16 décembre 2013

Fierté masculine **

 



Mes couilles, dit-il, mes couilles, les femmes elles avancent bien en présentant les nichons, elles paradent avec, les femmes, mes couilles j'ai bien le droit de les offrir, de les mettre en avant, et même, mes couilles de les présenter sur un plateau.
Journal du Voleur (1949)
Citations de Jean Genet





















13 décembre 2013

Tendresse


La tendresse
C´est quelquefois ne plus s´aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C´est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C´est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C´est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C´est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C´est quand je veux te dire je t´aime et que j´oublie
Qu´un jour ou l´autre l´amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

09 décembre 2013

Papier à musique

Comme nous tous, son emploi du temps est réglé comme du papier à musique. Il arrive à chaque fois à la même heure plus ou moins 2 mn et repars de même. Comme nous tous, il doit bosser dans le quartier. Et de fait et sans calcul de ma part, nous arrivons pratiquement en même temps et nous repartons également aux mêmes horaires.
Il n'est pas sans le remarquer et je pense que ça l'agace. Il doit être persuadé que je le fais exprès, que c'est une façon de le draguer ou simplement de me "rincer l’œil". je sens quand nos regards se croissent, cet énervement, cette irritation, pas vraiment de la colère, pas encore.
Mais je te jure, je m'en passerais bien.  Il est hétéro pur jus donc rien à espérer et je déteste me retrouver tel l'adolescent qui se contorsionne tandis qu'il se déshabille ou se rhabille pour mieux mater ses potes.  Et dieu sait qu'il est difficile de ne pas s'extasier sur son corps délicatement sculpté, sur ses fesses galbées sur sa peau si blanche, glabre et couverte de tatouages sophistiqués que l'on rêve de lire et découvrir pendant des heures. Mais ce qui est le plus renversant c'est son sexe; une vraie merveille! Posé extrêmement bas sur un pubis impeccablement rasé aux courbes délicatement soulignées, , une verge vertigineuse sur une paire de couilles toute aussi impressionnante. D'ailleurs il porte toujours des caleçons informes et des pantalons très large, sûr que c'est la seule façon d'être confortable durant la journée!
Cette merveille anatomique me fait fantasmer grave.  Quel bonheur cela serait de nous retrouver là dans ce vestiaire, moi étendu de tout mon long sur ce banc de bois, le nez entre ses fesses, ma langue se frayant un chemin dans son humide intimité.  et tandis que mes mains fébriles exploreraient sa sublime géométrie, mon sexe se dresserait , majestueuse démonstration de mon désir.
Mais,  bien sûr cela ne se passe pas comme ça. .

saturday night..... 9213




t'as fait quoi samedi soir?! t'as fait quoi vendredi soir. Que répondre à ces questions.. la vérité? que je suis allé au sauna, parce que j'avais envie de me balader à poil, la queue à l'air. De sentir les mains des mecs croisés dans l'obscurité me frôler, toucher. Que dire? que c'était bon de se retrouver dans ce confinement, dans cette odeur de transpiration, de foutre et d'autres humeurs? Que c'était bon de lécher ces queues dressées pour moi et pour les autres? Que c'était délicieux une nouvelle fois de faire mon numéro d'exhib?
Et pourtant c'est bien cela que j'ai fait. LE WE c'est "all naked" comme on dit et c'est vrai que les mecs sont plus chauds. On tourne moins en rond que lors des soirées sauna habituelles. Il suffit par exemple de s'asseoir sur le canapé fatigué de la petite salle de projection X et forcément quelqu'un viendra se mettre à coté de vous et, que faire d'autre alors que l'on est à poil, que la minuscule serviette fournie ces jours là ne peut rien cacher, que des merveilles de tchèques se font du plaisir à l'écran? que faire donc quand on est exhib comme moi? et bien on se lance, on commence avec son voisin et cela finit comme sur la pellicule en bonne orgie de chez nous et pas sur DVD.
vive les soirées all naked....







01 décembre 2013

Luv nyc

C'est pas nouveau. ..... j'aime NYC

Regard clinique

Il y a de multiples façons de voir les choses.  De même, on peut voir de manière très clinique l'objet de beaucoup de nos bonheurs.
Moi je reste toujours aussi ému quand j'accède enfin à tant d'intimité.