26 février 2014

Un seul être....

On ne se doute de rien. C'est un jour comme un autre.  On a des rendez vous, des contraintes,  des gens, des inconnus à voir, à rencontrer ou même à supporter.  Une journée comme une autre.  Et puis soudain, alors que l'on pense à autre chose, alors que l'on est préoccupé voire énervé, on pousse une porte et on ne voit que lui, tout s'estompe, tout devient fade.  Les pensées se troublent.  Une page se tourne.  On a rien demandé pourtant mais on comprend très vite que maintenant ça ne sera plus comme avant.  Un seul être vous manque et tout vous paraît surpeuplé.

25 février 2014

soleil



Soleil 
Pierre Reverdy

Quelqu’un vient de partir
Dans la chambre
Il reste un soupir
La vie déserte

La rue
Et la fenêtre ouverte

Un rayon de soleil
Sur la pelouse verte.

24 février 2014

please don't, please stop





 Je suis ta main, à défaut d'autre chose, 
je suis ta main qui parcoure tes fesses charnues, les malaxent et les frottent.
Je suis ta main, à défaut d'autre chose qui s'insinue délicatement entre elles. 
Je suis ta main, à défaut d'autre chose qui voudrait caresser les petites noisettes qui pendent entre tes cuisses. 
Si près, si loin.
Je suis celui, à défaut d'autre chose qui t'admire sous la douche, si près si loin,
Je suis celui qui  s'émeut et qui se trouble,
Je suis celui, à défaut d'autre chose qui se retourne; 
martyre des sens, si près si loin.

deshabillez(moi....vous)

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme, tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps de prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...




Déshabillez-moi, déshabillez-moi

Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m’hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
Voilà ça y'est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y...










Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez!
Déshabillez-moi, déshabillez-moi

Et vous... déshabillez-vous!

23 février 2014

comme un air de vacances

Sur les toits de Paris, il flotte aujourd'hui comme un air de printemps, comme un air de vacances. Pour ceux qui comme moi, ne sont pas fans de la neige, de la montagne et de ses pistes encombrées. Pour ceux qui comme nous préfèrent la mer. On se prend à rêver d'une longue plage,  doucement caressée par le vent; une course contre le soleil couchant et juste le bruit des vagues s'écrasant lourdement, juste le bruit de ses pas sur le sable. traces éphémères rapidement effacées par le ressac. Mais on est encore ici, sur les hauteurs de la ville, sous un pâle soleil de fin d'hiver.





   





Fleurs des champs

Voici la saison fraîche et rose
Où, se levant dans un ciel pur,
Le soleil jeune et blond arrose
Les pâleurs moites de l’azur.

L’Hiver, accroupi dans la pose
D’un vieux mendiant contre un mur,
Grelotte à l’Occident morose
Que remplit un brouillard obscur,

Mais, se déroulant comme une onde,
Une large lumière inonde
L’Orient vague et radieux.

Que les rimeurs de pastorales
Alternent en stances égales
Les gloires des fleurs et des cieux ;

Moi, je chante un hymne candide
A l’amour dont l’aurore humide
Se lève et grandit dans tes yeux. 

01 février 2014

Courir au Luxembourg





Profiter d'une éclaircie, enfiler ses baskets, un sjort et un sweater et partir en bonne foulée faire quelques tours du jardin du Luxembourg.  Et tourner en contre sens des autres,  juste pour profiter de la vue,  la vue des  mecs qui courent dans l'autre sens.  Et puis quelques fois aussi la "carotte"  est devant, une belle paire de fesses qui courent avec élégance, grâce, légèreté.  Et puis l'image qui vous accompagnera toute la journée.  Rare,  précieuse, sensuelle. Un  visage, une paire de cuisses, ...
On se motive comme on peut!

vivement l'hiver



Pleut tout le temps, fait trop chaud pour la saison, bref un hiver pourri; vivement le grand froid pour remettre les "long johns" !