14 septembre 2014

hormones printanières 14/5/9


Les jours passent, je ne vois pas le temps passer. Je vaque de ville en ville, d’hôtel en hôtel, de réunion en réunion. Je traverse le pays, une partie de l’Europe, une oreillette collée dans l’oreille. Je n’ai jamais autant travaillé, jamais autant été concentré sur mon travail.
Et pourtant c’est le printemps, c’est le printemps des hormones et les mecs sont beaux. On revoit enfin un peu de peau : les bras se dénudent, les t-shirts se soulèvent quelques fois sur de beaux nombrils, les cols en V laissent entrevoir des poitrines plates velues ou glabres.
J’ai les hormones à l’envers. Je mate, reluque, excite le chaland dans les rues de Madrid, Bruxelles, Genève ou d’ailleurs. Dans les trains et les hôtels, les gares et les terrasses des cafés. Je croise des regards. On surprend mes regards furtifs vers un téton qui saille sous un tee-shirt moulant, un nombril au dessus d’un jean porté bas, des doigts longs et fins, tous ces détails qui remplissent ces journées et soirées de ces journées printanières.

05 septembre 2014

Miroir mon beau miroir

Des fois, souvent on s'inquiète, on s'interroge.  Le temps passe, inexorable, inexorablement vite.  Parfois, souvent, on déconne;  on mange trop, on boit trop. Il arrive parfois que l'on n'ai plus envie de suer à la gym.
Après, après, un matin on s'inquiète, on se met devant la glace, on se scrute, s' examine, se palpe.
Voit-on passer le temps sur son visage, sur son corps.  Ferons-nous encore illusion dans ce grand magasin de la vie.  Et encore une vois quand on se voit on s'inquiète et quand on se compare on peut encore se rassurer.

01 septembre 2014

chaud devant



Clemenceau disait quelque chose  comme " le meilleur moment de l'amour c'est quand on monte l'escalier". Je suis assez d'accord avec cela si on l'étend à tous les moments excitants, qui nous font battre très fort le palpitant:

les premiers frôlements , la décision de partir ensemble, les premières caresses dans le taxi,... et surtout, et c'est là que mon cœur bat le plus fort: quand enfin on y est. Le premier vêtement enlevé par le compagnon ou par vous même,; une ceinture à défaire, un jean à déboutonner, un tee-shirt à ôter, un slip à baisser... après, c'est super bien sûr mais ça y'est on y est!