30 mai 2017

Sweat **


Décidément j'aime cette odeur de sueur et de détergent mêlés. J'aime ces vêtements négligemment accrochés aux patères ou simplement posés sur le banc. Ces sacs de sport aussi, renfermant des tee-shirts, des shorts humides et des chaussures odorantes.
Le bruit de l'eau qui coule et claque sans cesse sur le carrelage. Ces rires aussi; et ces blagues de potaches, ces voix qui résonnent. Ces fesses claquées.



J'aime aussi ce trouble qui habite presque tous quand les corps se laissent aller sous l'eau brulante de la douche, sous les gestes plus ou moins caressant des mains qui les frottent. Sous les regards enfin, plus ou moins caressants, désirant qui les admirent.
Quelques fois, les sexes durcissent plus ou moins discrètement, plus ou moins involontairement.  


Ce sont des moments privilégiés ou la sexualité des uns et des autres ne compte pas. Qu'importe que l'on soit gay ou hétéro, nous sommes en terrain neutre. Nous sommes sur le terrain de la séduction entre hommes. C'est éternel. C'est masculin.
Quelques fois, cela devient un terrain de jeu: on a gagné, la joie l'emporte, les corps font corps. On crie, on chante, on se chambre.
Bien sûr, il ne se passera rien, il n'y a que dans les films de cul gay où tout le monde finit par se branler et où cela finit nécessairement en partitas. Non, rien de tout cela,
juste des moments un peu trouble, où l'on aura plaisanté sur la taille de l'une ou de l'autre, où l'on aura mimé des gestes sexuels. L'un ou l'autre se sera sans doute senti gêné par son trouble incontrôlé, par une étrange chaleur dans le bas ventre, un vague durcissement à peine perceptible. Mais bientôt, on se rhabille, on enfile son caleçon ou son boxer et très vite on oublie, on pense aux copines qui nous attendent au café du coin. Tout va bien, on a gagné!
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05 mai 2017

Petit plaisir du jour, 5/5/09




Voilà, un jean dégrafé à la va vite, un boxer avec trois boutons, tendu à craquer. L’excitation que l’on veut voir monter ; bien sûr on pourrait tout enlever, tout descendre pour découvrir plus vite l’objet de son désir mais je préfère faire durer, tenter de défaire un par un chacun des trois petits boutons, sentir la pression du sexe derrière, entre-apercevoir, à chaque bouton un peu plus. Libérer enfin. En jouir enfin.

01 mai 2017

fête du travail



Manifs, violences verbales, violences de rue. élections, inconnu, stress... on a envie d'être ailleurs, loin ou pourquoi près mais en tous cas loin de tout ça; simplement au plus près de soi.

CK's



Cela fait bien longtemps que je n'en porte plus. cela fait bien longtemps que l'on n'en voit plus dans les films de boules ou les vestiaires mais j'avoue que quand je vois des corps qui les portent si bien.. Et bien j'en mettrais bien de nouveau! vive le coton!