12 décembre 2018

Mecs de passage


Quelques fois, je vous aime. Quelques fois alors, j’aimerais vous garder, garder l’odeur de votre corps, le grain de votre peau, ancré au plus profond de ma mémoire. Archives délicieuses, archives sensuelles. Un jour, jamais peut être, j’irais en recherche de ces fichiers secrets : 22 avril 2008, N°234AB, et tout reviendrait. Des regards, arrêts sur image parmi ceux qui comptent.
Le regard du premier geste vers le corps que l’on ne connaît pas encore, le regard de l’abandon, quand on crie, quand on donnerait tout pour que cela s’arrête, tout pour que cela dure. Et puis des textures, douces et translucides sous les aisselles, granuleuses ici où là sur les bras, si douces enfin au creux des reins. Mais la mémoire humaine n’est pas un disque dur et s’émousse au fil du temps. Alors quelques fois, pour un regard, pour un geste, un sourire aussi, j’aime à garder une image de vous, une simple photo conservée ou pas:
Toi pour ta façon bizarre de te déshabiller, en commençant par le bas et toi pour la cigarette après l’amour et pour ton corps si sec, pour tes grains de beauté allant par deux.
Pourtant, ce sont vos odeurs que j’aimerais conserver. Un ou plusieurs flacons pour chacun d’entre vous. Ces odeurs qui resteraient au fil des ans précises, inaltérées. Témoins des heures passées : sueurs, un zeste de fumée, une goutte d’urine restée là. Plus que toute image, c’est avec ces senteurs enfermées que je reconnaîtrais un amant oublié, c’est avec ces effluves que je saurais me souvenir, de l’abandon, des cris, de la passion ou de l’ennui.



Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient,
D'où jaillit toute vive une âme qui revient.

Mille pensées dormaient, chrysalides funèbres,
Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres,
Qui dégagent leur aile et prennent leur essor,
Teintés d'azur, glacés de rose, lamés d'or.

Voilà le souvenir enivrant qui voltige
Dans l'air troublé; les yeux se ferment; le Vertige
Saisit l'âme vaincue et la pousse à deux mains
Vers un gouffre obscurci de miasmes humains;
Baudelaire

20 novembre 2018

cam Exhib



J'y suis retourné. De fait j'y retourne souvent, trop. Je branche ma webcam, soigne l'éclairage de ma chambre et je commence le show. Comme des centaines d'autres mecs de par le monde, je fais mon show.
Il ne faut pas attendre longtemps pour que les premiers spectateurs se manifestent, émettent leurs souhaits. Très vite la pression monte pour que j'enlève mes vêtements, pour que j'en montre plus. Bien sûr je m'exécuterai, je céderai à la volonté générale, doucement. Je sais qu'ils aiment aussi attendre, que je lutte contre leur impatience. Ils aiment voir ma main caresser ma queue par dessus le tissu de mon slip, la voir, sentir presque, grandir au bout de mes doigts. Je les laisse deviner ma queue; l'imaginer. Ils la réclament! Enfin, quand enfin, j'offre mon sexe dressé à leur concupiscence, les messages crépitent, dans toutes les langues, les questions aussi; et, très vite de nouvelles exigences que j'exécute bien souvent de bon gré. Je zoom sur mes couilles, sur ces veines qui en excitent beaucoup, sur la première goutte de mouille, je la porte à ma bouche, ils adorent.

Puis j'ôte, à leur demande ce dernier bout de tissu.? J'offre mon cul, ma rondelle rasée de frais, en gros plan.
ils veulent que je joue avec mon dildo, je joue avec mon dildo. Les clics crépitent, les jetons arrivent, les encouragements aussi
Quelques fois j'accroche un spectateur qui lui aussi « broadcast en live » alors on s'excite à des milliers, des centaines, des dizaines de kilomètres de distance peu importe. La seule distance nécessaire, infinie, indispensable aussi au plaisir c'est celle incommensurable du web. Alors on se dit que l'on aimerait bien ensemble, se défoncer, s'éclater en vrai. Ce sont juste des mots pour la planète exhib., juste des mots pour la planète voyeur. Du théâtre. Bientôt je vous offrirai ma j jouissance, bientôt, le sperme jaillira et se rependra sur des dizaines d'écrans, de chambres solitaires. Partout mes râles s'entendront et, peut-être se joindront à d'autres anonymes, là bas à Moscou, Berlin, Houston ou ailleurs.

20118



18 novembre 2018

LE GOUT DES AUTRES (récit reçu anonyme)

Nous sommes tous uniques, sur ce point, je ne vous apprendrais rien. Une multitude de petits détails font que chaque être a ses propres caractéristiques, sa signature, en quelque sorte. Couleur de peau, odeurs corporelles, pilosité, couleur d’yeux, taille... autant de combinaisons possibles, sans même évoquer l’intelligence, le caractère, la démarche, les expressions du visage, le timbre de voix. Déjà qu’un simple regard en dit beaucoup...
Pour avoir déshabillé un vaste panel d’hommes, il en va de même en ce qui concerne leurs organes sexuels. La forme, la teinte et la taille de leur verge, bien sûr, comme le volume de leurs bourses ou leur aspect les différencient sans l’ombre d’un doute, même en les classant “par famille” ! 
J’en arrive, au travers de ces quelques lignes, au fait de détailler une de ces caractéristiques qui me tient vraiment à cœur : leur goût. Non pas le goût de leur peau ni de leur sexe, mais le goût de leur semence. Car outre la façon qu’un homme râle et crie (parfois) pour exprimer tout son plaisir au moment de l’orgasme, chaque éjaculation livre, en plus de la façon dont elle quitte le corps de son producteur, la subtilité des saveurs intime du mâle qui vient de nous confier son intimité. La fellation est un tout, direz-vous. Elle commence lorsqu’il y a agrément et connivence entre deux êtres —pas toujours du sexe opposé, puisque je suis bien un homme. Les corps qui se rapprochent, une main inquisitrice qui part à la rencontre de l’entrejambe pour en évaluer le potentiel, les odeurs corporelles... autant de faits qui nous mettent en condition. Mais que ce soit à genoux aux pieds de son partenaire, allongé entre ses jambes ou encore penché sur lui dans l’exiguïté de l’habitacle d’une voiture, l’instant gagne en fébrilité lorsque la braguette s’ouvre et qu’en dégageant les sous-vêtements, le sexe tant convoité se révèle.
Le premier impact est purement visuel et de celui-ci naît le désir d’en connaître davantage. L’aspect, le volume, la couleur, l’odeur, la pilosité... nous y sommes. En approchant son visage, il arrive parfois d’en ressentir la chaleur et surtout les premiers effluves. Selon “l’angle d’attaque”, certaines bourses m’apparaissent si appétissantes qu’il m’est impossible de ne pas y goûter, les gober avec désir, alors que plus généralement, mon attention se focalise sur la verge. Pour elle particulièrement, la taille, le poids, la forme et l’odeur ont une importance déterminante, pour ne pas dire capitale. Certaines sont un appel à la débauche, les sucer devient une obligation, un devoir. Je ne me contenterais pas de la sucer pour simplement la mettre “en condition” ; aller au bout du voyage pour obtenir l’ultime récompense qu’est son éjaculation entre mes lèvres.
D’où me vient ce besoin compulsif ? Je ne saurais vous le dire de manière précise, mais il est clair que cela a commencé à l’adolescence. Mes multiples masturbations étaient très souvent peuplées de grosses et belles verges coulissant entre mes lèvres avant d’y déverser de puissantes giclées de sperme. Ce sperme avait dans mes fantasmes un goût puissant et enivrant qui ne manquait pas de déclencher ma propre jouissance.

Mais à part les douches collectives assorties de quelques masturbations entre collègues de dortoirs, je n’avais encore jamais vu d’adulte jouir en expulsant sa semence. Jusqu’au jour où avec un ami, nous étions rentrés dans un cinéma diffusant des films pornographiques. Le scénario nous intéressait peu et nous regardions les deux actrices enchainer les scènes avec une gourmandise insoupçonnée à notre jeune âge. Du livre porno, nous passions au film. Les actes sexuels se révélaient être bien plus mouvementés que les images publiées dans ma littérature. Il me tardait de “passer à l’acte”.
Je me souviens clairement d’une scène qui m’a immédiatement donné envie de remplacer la jeune femme, même si ces femmes elles-mêmes me mettaient dans tous les états. Celle-ci sucer un homme grisonnant au sexe monstrueux, y prenant de toute évidence beaucoup de plaisir. En très gros plan, l’homme se mit à jouir dans sa bouche,. De la commissure de ses lèvres s’écoulait en longs filets l’abondante semence.


Cet homme n’en finissait plus de décharger, c’était très intense. La demoiselle savourait cet imposant morceau, et s’en occupa amoureusement encore un grand moment avant que le film ne poursuive son cours. L’acteur était de toute évidence “un gros juteur”, je l’ai compris des années plus tard. Mais je vous garantie que la vision de cette scène a été déterminante dans ma quête de gros sexe et de semence. Sans rien montrer à cet ami, je n’étais plus le même en sortant de cette salle.
Des questions se bousculaient dans mon cortex d’adolescent : Pourquoi ce plaisir ne serait-il réservé qu’aux femmes ? Quel goût peut donc avoir le sperme ? Comment vais-je réagir si un mec est sur le point de décharger ? Aurais-je le courage d’affronter mes envies ? Où et avec qui pourrais-je essayer ?
Il était évident qu’il me fallait tenter cette expérience et des deux côtés de la barrière. Très souvent, l’image de cette grosse verge déchargeant un tel flot de sperme m’a porté jusqu’à l’orgasme : je l’aurai, un jour. Je l’aurai !
Assez jeune, j’ai rencontré le plaisir de faire l’amour avec une fille un peu plus âgée que moi, ainsi que celui de jouir entre ses lèvres. Elle aimait beaucoup m’offrir cette caresse, ce qui suscité beaucoup de questions “intéressées” de ma part. Elle ne pouvait concevoir de ne pas aller jusqu’au bout de mon plaisir et de le consommer. Intéressantes expériences qui me permettaient enfin de me situer ; ses compliments sur mes mensurations et le volume de mes éjaculations étaient plutôt élogieux. Sa bouche parfumée de mes sucs s’écrasant contre la mienne m’offrait un petit échantillon de ma saveur. Mais cet amour de vacance s’est terminé après quelques jours et mes envies de mâles sont rapidement revenues.
Il m’a fallu attendre encore pour oser me lancer à mon tour. J’avais guère plus de 19 ans et je venais d’avouer à cet homme d’âge mûr mon désir de sucer et d’avaler son sperme, dévoilant mon impatience à mettre un goût sur mes fantasmes. Ce tout premier mec, Stéphane, était vraiment très solidement membré, ce qui m’impressionna lorsqu’il se dévêtit. Mais il me mit à l’aise en créant une atmosphère détendue. L’instant d’après, nous étions nus sur son lit, je me retrouvais avec cette puissante verge devant les yeux ; puis mes doigts se l’approprièrent timidement pour guider son gland entre mes lèvres distendues : j’y étais enfin, le cœur cognant fort, mais je disposais enfin d’une verge réelle. Une odeur assez marquée et un goût très particulier, certes, mais le plus frappant, c’est que je n’avais pas imaginé la multitude de sensations qu’une bouche se refermant autour d’un gland pouvait ressentir ni à quelle point ma bouche serait... remplie. Je m’étais seulement focalisé sur le goût que pouvait avoir le foutre.
La texture de ce nœud gorgé de sang, le grain de sa peau au contact des lèvres, puis de la langue qui en lèche la surface et en découvre les moindres détails. Collé contre son palais ce bonbon délicieusement spongieux et du plat de la langue lécher le frein pour en découvrir les petits vaisseaux sanguins qui parcourent cette zone. Les saveurs récupérées en léchant la base de la couronne, avant de revenir vers le frein et de remonter darder le méat gluant de mouille. Un homme mouille, je l’apprenais. Cette mouille claire a un goût très doux.
Mes lèvres qui cèdent au fur et à mesure qu’elles descendent à l’assaut de sa longue et épaisse hampe, repoussant le prépuce qui s’étire dans un mouvement de coulisse. L’urètre gonflé qui se démarque, les veines gorgées qui se dessinent le long de la hampe, autant de détails que je n’avais imaginé et qui soudain caressent les lèvres, pendant que le gland écrase la langue en gagnant la gorge.
Sucer est tout simplement naturel et il ne m’a pas été très difficile de trouver mes marques, malgré ses dimensions assez... exceptionnelles.
Stéphane me parlait tendrement et me donnant quelques directives, répétant que je le suçais très bien, qu’il me la confiera encore et encore... Sa respiration devenait plus rapide, quelques spasmes faisaient tressauter son membre. Concentré et euphorique jusqu’à ce qu’il m’avertisse qu’il allait jouir. Tout s’accéléra dans ma tête et qu’il me mette un doigt entre les fesses à cet instant ne m’a même pas détourné de mon objectif.
Soudain, son nœud enfle et sous mes doigts, une vibration remonte sa hampe. Instantanément, un liquide tiède asperge mon palais et m’irradie de ses puissantes saveurs. Sans prendre le temps de réfléchir, j’avale sa semence et déjà un autre jet me parvient. Des années de fantasmes m’avaient finalement bien préparé : aucun mouvement de recul, aucune nausée. Mieux encore, je prends véritablement plaisir à l’entendre crier en remplissant ma bouche de sa jouissance. J’ai eu l’impression de grandir, de réussir un examen. Le mélange contrastant d’acidité avec un zeste de sel est presque astringent. La texture collante se précipite dans toute la bouche comme pour diffuser sa saveur plus longtemps.
Je le suce encore un moment, la bouche collante, satisfait de ma performance, de ma victoire sur ce gros sexe autant que sur ma timidité. Je recommençais cette nuit-là, recueillant de nouveau son sperme pendant que ses doigts préparaient mon anus à la suite logique. Je ne lui résistais pas lorsqu’il prit ma virginité anale un peu plus tard. Comment un sexe aussi gros, aussi impressionnant, pouvait-il me faire autant de bien ?
Sortant de chez lui, j’étais partagé entre le fait d’avoir atteint — et même dépassé— mes objectifs et celui d’avoir commis un acte réprouvé par la morale. Mon derrière se remit bien plus rapidement que mon esprit de cette “expérience interdite”. En effet, je venais de mettre un grand coup de canif dans la toile de mon éducation judéo-chrétienne. Le plus délicat à accepter était d’avoir pris un réel plaisir avec (et sur)... la queue d’un homme ! Étais-je sur le point de devenir homo ? Et si cela s’apprenait ? Il me semblait porter un écriteau sur mon front arborant en capitales la mention «Je me suis fait enculer par un mec !».
Néanmoins, quelques jours plus tard, je sonnais de nouveau à sa porte. Pendant quelques semaines, il fut mon mentor, m’offrant son membre à sucer jusqu’à ce qu’il explose. Du moins en préliminaires, car ensuite, il prenait mes reins en juste récompense. Ces deux plaisirs, pourtant si différents, étaient très complémentaires et j’appréciais ces deux actes. Lorsqu’il jouissait dans mon ventre, je n’avais que quelques va-et-vient à faire sur ma verge pour partir à mon tour, de plus en plus fort d’ailleurs à chaque fois. Je me libérais mentalement, j’étais prêt pour la suite. Qu’un homme éjacule en moi était acquis et cela n’affectait absolument plus ma conscience. D’autant plus que la plupart du temps, j’avais encore le goût de son foutre dans ma bouche lorsqu’il me remplissait copieusement le rectum.
Mais un seul homme ne pouvait faire base, c’est pour cela que je retournais dans ce parc ; mais cette fois, pas question de rester bêtement dans ma voiture. Il y avait un bosquet en bordure du parking, éclairé par un lampadaire situé à une quinzaine de mètres. Des hommes y entraient, d’autres en repartaient... prenant mon courage à deux mains, je tentais ma chance. Trois hommes y patientaient, leurs mains malaxant sans gêne leur propre entrejambe au travers de leur pantalon. J’approchais du plus jeune, qui sans hésiter ouvrit son pantalon pour exhiber un sexe assez long, mais bien moins imposant que celui de Stéphane.
Aussitôt accroupis à ses pieds, je le pris directement entre mes lèvres et fût surpris du peu de volume qu’il y occupait. Son goût d’homme n’était pas désagréable. Je le suçais avec entrain en cajolant
 



Le jeunot ne tarda pas, au moment où il posa sa main sur mon épaule, il éjacula, remplissant ma bouche dès le premier jet, au point de me surprendre. Cramponné à l’autre verge, j’avalais cette salve assez salée, mais la même dose remplaça la précédente, submergeant également mon esprit affolé par une telle quantité. Lorsque la troisième giclée me parvint, je n’avais pas encore avalé et son sperme, assez liquide, s’écoulait par la commissure de mes lèvres. J’eus à peine le temps de déglutir avant une quatrième, légèrement moins abondante. Une certaine acidité prit le dessus, rendant son breuvage presque désagréable. Ses jambes tremblaient ; une cinquième salve, puis une sixième et dernière firent copieusement déborder ma bouche.
Sans un mot, il se retira et fila en refermant son pantalon, me laissant avec son sperme maculant mon Tee-shirt et mon menton. Outre le puissant goût de mâle, je bénéficiais désormais de l’odeur de son foutre. L’autre homme encore contenu dans ma main présenta instantanément son superbe nœud devant moi. Lorsque je repris mon branle, l’homme me demanda en chuchotant de le sucer aussi. Sans prendre le temps de réfléchir et sensiblement grisé par la situation, je le présentais à mes lèvres. Sa main glissée derrière ma nuque, il força contre mes lèvres maculées et gluantes de foutre. Son imposant bout se déforma pour qu’il puisse me pénétrer, tant il était renflé.
Une fois dans ma bouche, il reprit sa forme initiale. Je le subissais plus que je ne le suçais. Continuant de le branler, j’arrivais toutefois à faire coulisser mes lèvres sur quelques centimètres. À en croire ses encouragements, il appréciait, cela me motiva à lui donner le meilleur de moi-même. Quelques minutes suffirent pour qu’il se contracte, le bassin tendu vers moi. Son gland presque dans ma gorge, il m’aspergea les amygdales de deux ou trois grosses giclées avant de s’immobiliser, comme s’il venait de tomber en panne. Lorsqu’il eut récupéré, il pinça sa hampe pour en extraire les dernières gouttes, puis sortit de ma bouche en raclant contre mes dents. Il promena son nœud à plusieurs reprises contre mes lèvres grasses. Le contact agréablement chaud de sa chair molle contre ma peau fut plutôt agréable. Puis il se rhabilla, me remercia et disparut.
Le troisième homme n’était plus là lorsque je me redressai. Souillé et surpris, je venais de comprendre qu’en plus de ne pas tous avoir le même goût, certains disposaient de grosses réserves et qu’il fallait m’attendre à devoir faire face à d’éventuels... Tsunamis. Qu’importe. Je voulais sucer ? Eh bien il me fallait assumer. Il était clair que je n’allais pas m’arrêter à cela, j’aimais trop ce qu’il venait de se passer. Par contre, ce premier sexe de taille modeste ne m’avait pas vraiment donné beaucoup de plaisir à le sucer...


Environ quinze jours plus tard, entre deux averses, je croisais un beau mec d’une trentaine d’années, arpentant comme moi les allées de ce fameux parc. Son pantalon de cuir présentant une belle proéminence sur le devant de sa personne, je m’approchais de lui et nous fîmes quelques pas en discutant. Une demi-heure plus tard, nous roulions dans sa 2 CV verte pour nous isoler dans un petit chemin. Sur la banquette arrière, la pluie battant la capote, ses vingt centimètres trouvaient un certain réconfort entre mes lèvres que l’habitacle de sa voiture était loin de nous offrir.
Ma langue n’avait de cesse de s’enrouler autour de son très beau gland lisse et spongieux, mes doigts malaxant une paire de bourses à faire pâlir de honte un taureau. Il ne fut pas long à expulser sa jouissance. Son sperme claquait puissamment contre mon palais sans qu’aucune goutte ne se perdît en dépit de violence de ses jets. Une semence crémeuse à la saveur plutôt sucrée nappait mes muqueuses. J’en gardais en bouche et pris plaisir à en engluer ma langue pour en découvrir quelques notes camphrées.
À son tour, il me suça un bon moment, mais je ne désirais pas jouir dans sa bouche. Son sexe, un peu moins épais que celui de Stéphane —ma seule référence “étalon” à l’époque—, reprit assez vite toute sa verve. J’eus soudain très envie de le sentir en moi, mon ventre le réclamait et l’homme me plaisait énormément. Très mal installé sur cette banquette, je réussis toutefois à le chevaucher, bien déterminé à trouver un moyen de l’accueillir.
Agrippé au siège avant, pour me délester quelque peu, je sentais clairement son nœud aller et venir en moi, c’était parfait. La tête dans les étoiles autant que dans la capote de sa deudeuche, son gland pourtant bien présent gonfla encore lorsqu’il déchargea en me tirant par les hanches pour mieux se planter en moi, provoquant ma propre jouissance sans que j’eusse besoin de “stimulation externe”. Il était le deuxième à me sodomiser et franchement, cela me fit un bien fou. Si je commençais à vraiment apprécier cette pratique, j’aimais surtout le fait de pouvoir me donner à un homme bien membré. Le sentir prendre du plaisir et lui permettre de jouir en moi m’électrisait.
Lorsqu’il me déposa à ma voiture, son sperme s’écoulant de mon anus me rappelait l’intensité du moment que je venais de vivre. Je trouvais cette sensation des plus agréable, cela n’était qu’une continuité. Je constatais, non sans m’en étonner, que j’avais besoin du sperme de mes amants. Si j’adorais le recueillir en bouche pour en savourer les saveurs et la texture, la sodomie m’apportait également tout un lot de sensations fort agréables, dont l’insémination faisait partie. Au plus fort de cette étreinte, qu’un homme jouisse en mon sein me donnait un petit plus, comme s’il me remplissait de son énergie.
J’ai bien compris que le sexe des hommes, à condition qu’il soit suffisamment imposant, pouvait réellement me faire tourner la tête et même perdre mon objectivité. Plaisir cérébral que de pouvoir jouer avec leur virilité, de les sentir glisser dans ma bouche distendue et de sentir leur gland m’écarteler les reins. Le délicieux frottement de leurs hampes allant et venant langoureusement dans mon fondement m’électrisait au point de remonter le long de ma colonne vertébrale et de déclencher de véritables orages de plaisir. Cet orgasme n’avait rien de commun avec celui connu en tant qu’actif, je n’avais pas à aller le chercher : il venait à moi comme par magie, à condition d’être assez longuement pris et que la douceur soit au rendez-vous. Une telle jouissance n’était pas moins riche que celle rencontrée avec une femme, mais tellement différente, et... le sperme en plus.
Je n’avais aucune difficulté avec les jeunes filles, qui d’ailleurs, entre mes expériences sur la découverte des mâles, restaient ma priorité ! Leur corps parfait, leur petite chatte au goût si délicieux, la douceur de leur peau, sans oublier leur poitrine, retenaient toute mon attention. Au contraire, il me semblait plus facile de comprendre leur ressenti et d’être ainsi plus à leur écoute. Malgré cela, j’éprouvais très régulièrement le besoin de “tailler une bonne pipe” et de déguster cette semence si surprenante par ses diversités gustatives et sa texture.
Ma jeunesse et mon physique me donnaient l’avantage sur beaucoup de mecs. J’inspirais confiance, me disait-on régulièrement. Je venais draguer toujours bien habillé et fraîchement lavé, cela me semblait si évident. 1,80 mètre, viril malgré mon jeune âge, assez baraqué, plutôt bien membré... Très sensible également aux odeurs et disposant d’une bonne intuition, je sélectionnais rapidement les hommes susceptibles de me convenir. Les 30/40 ans avaient de loin ma préférence.
J’avançais dans mes critères et n’hésitais plus à préciser ce que je recherchais lorsque la question m’était posée : une bien grosse ! Il y a les menteurs prétentieux, prêts à tout pour se faire sucer par “un petit jeune”. Ils se prétendent bien montés, mais en réalité, ne dépassent souvent pas la moyenne, quand ils y parviennent. Puis il y a les modestes, qui disent ne pas avoir à se plaindre. Ceux-là sont très souvent les mieux lotis.
C’est avec cette catégorie-là que je trouvais “les plus belles”. Nous trouvions vite un terrain d’entente, souvent dans un recoin calme de ce grand parc, véritable vivier homo. Les plus réservés, ceux qui “ne font pas ça n’importe où”, préféraient souvent la voiture ou un appartement. Les quelques kilomètres à parcourir nous permettaient de nous connaître un peu avant de fauter. Je n’hésitais pas à profiter du temps de route pour découvrir ce que cachaient leurs pantalons.
Lorsqu’un homme me plaisait vraiment —et pour peu qu’il ait du temps—, j’étais insatiable, capable de prodiguer deux ou trois turluttes sans m’en lasser. Au point de me demander moi-même si je préférais sucer ou avaler. Certaines queues sont si impressionnantes par leurs dimensions et/ou leur beauté. D’autres sont plus proches des standards, mais libèrent de véritables torrents de foutre, qu’il en devient ardu de répondre à cette question. Et sucer sans avaler, c’est un peu faire les Jeux olympiques en refusant la médaille. Dès les premiers contacts avec leur sexe, j’étais capable de savoir si je pouvais leur confier mes fesses ou si j’en resterais à les sucer.
Rapidement, je pouvais compter sur quelques “réguliers” avec lesquels nous trouvions notre bonheur. Ils avaient de trente à cinquante cinq ans, mariés pour la plupart, à la recherche de plaisirs complémentaires. Certains n’attendaient que de se faire sucer alors que d’autres m’offraient “le grand jeu”, souvent à l’arrière de leurs voitures, bien souvent sur le capot à la belle saison ou parfois directement chez moi. Il m’est arrivé de me retrouver entre deux hommes et de pouvoir réunir mes deux plaisirs en simultané. J’ai vécu quelques trio et connu des moments d’une grande intensité, surtout lorsque les deux hommes jouissent en même temps des deux côtés ! Curieuse et grisante expérience également que de me retrouver au milieu de cinq hommes tendus s’offrant à ma bouche l’un après l’autre avant de me gorger de leur sperme.
Les sorties de bureau de cadres dynamiques ayant phosphoré toute la journée, soucieux de se détendre avant de rentrer chez eux. Le profil parfait de l’homme propre, entretenu, toujours bien habillé et qui n’a pas vraiment d’horaires, ni besoin de se justifier à 30 minutes près ! Un beau quinquagénaire, vraiment accro à mes pipes et n’hésitant pas à me sauter assez régulièrement, m’a même invité à l’accompagner un week-end à une sorte de séminaire. Non pas pour participer au meeting, mais bien comme assistant... sexuel.
Nous sommes arrivés le vendredi soir et nous avons passé une soirée très chaude. Si la journée était relax pour moi à partir du petit déjeuner, il passait vers midi par la chambre “pour un apéritif”, comme il le disait, profitant de ma bouche avant d’aller retrouver ses collègues pour déjeuner. Mon repas arrivait sur un plateau peu après. Le soir venu, il était encore suffisamment endurant pour assumer une bonne partie de la soirée, qui débutaient en général sous la douche ou dans le bain. Un véritable DSK en puissance. Toujours prêt à se faire sucer ou à en mettre un coup, pourvu que l’on s’occupait de sa bite ! Je trouvais mon compte dans le fait que son puissant membre remplisse mes deux orifices à plusieurs reprises d’une dose de sperme assez inhabituelle. La crème de la crème, pourrait-on dire.
Il y a eu également à cet homme aussi marié que timide, macho dans sa culture, qui n’allait voir les hommes que pour satisfaire ses besoins non assouvis par Madame. Il ne venait que lorsque ses couilles n’en pouvaient plus, restait dans sa voiture sans en sortir, de peur d’être jugé probablement, mais surtout d’être reconnu. Nous avions convenus d’un endroit où nous rencontrer sans qu’il ait à “s’afficher”. Je passais obligatoirement devant tous les jours pour aller travailler. Lorsque sa voiture y était, c’est que monsieur avait besoin.
L’Italien parfait, très brun, poilu à la peau mate, bourré de testostérone. Le temps de descendre de ma voiture, son pantalon était déjà à mi-cuisse et son siège presque en couchette. Je n’avais qu’à me pencher pour emboucher un gros mandrin de compétition, très brun au gland violacé sentant fort le mâle propre. Il ne tenait jamais très longtemps, comme pressé d’en finir. Son sperme, très épais, avait un goût très fort, presque âcre, sans pour autant être désagréable. Il était simplement différent, et j’appréciais beaucoup recevoir ses quatre ou cinq jets à déguster.
Mais l’entente la plus complète que j’ai pu avoir fut avec un amant rencontré lors de l’anniversaire de sa sœur, une de mes copines de jeu. J’ai très vite sympathisé avec son grand frère de 35 ans, j’en avais alors 22. À cet âge, il ne fallait pas m’en promettre. Il est venu de lui-même me rendre visite quelques jours plus tard. Contre toutes attentes, j’ai eu l’honneur de lui offrir sa première pipe... faite par un homme. Et cela ne lui avait pas déplu.
Les choses se sont alors très vite enchaînées. Une étrange complicité nous rapprochait. De complicité à complémentarité, il n’y a qu’un pas. Et ce pas, nous le franchissions de plus en plus régulièrement sans ambiguïté, même s’il savait que je couchais régulièrement avec sa sœur. Nous partagions pas mal de points communs comme la musique et nous étions autant libres l’un que l’autre. Son sexe était une invitation à la débauche, assez grand mais surtout particulièrement gros, surmonté d’un gland somptueux. Ses réserves séminales étaient inépuisables et le volume de ses éjaculations me surprenait à chaque fois. Bien que très imposant, je n’avais pas trop de peine à le sucer de longs moments et le faire jouir avec une rare intensité. Chaque pipe nous unissait davantage et la quantité de sperme qu’il me cédait à chaque fois me rendait complètement dingue.
Une semaine plus tard, il arrivait dans mon ventre. Encore une chose qu’il n’aurait jamais pensé faire à un homme, mais je savais me montrer persuasif. Son énorme sexe venait d’ouvrir une voie qui ne lui sera jamais refusée. Pour qui aime, une étreinte avec un tel calibre est bien plus grisante qu’un tour de grand huit. Même si ce que nous préférions tous les deux était qu’il glisse entre mes lèvres, de temps à autre, il ne rechignait pas à me “remplir le ventre”, ne serait-ce qu’afin de varier l’ordinaire, selon sa propre expression. Cela nous prenait n’importe où, n’importe quand et sans aucune retenue. Je m’abreuvais de sa semence crémeuse à souhait, à peine salée avec un arrière-goût presque métallique. Il était toujours partant pour m’offrir une “petite gâterie” et ne s’arrêtait pas à la promiscuité d'un éventuel public.
Je ne saurai faire une liste des lieux insolites où je l’ai sucé. Aucun homme ne m’aura offert autant de sperme que lui, avec un plaisir sans cesse renouvelé. Après lui, j’ai certes rencontré d’autres personnes très intéressantes, mais c’était plus de l’occasionnel que du régulier, ou alors quelques semaines et puis s’en vont.
Jusqu’au jour où les choses ont changé. Un terrible accident de voiture me privait de mobilité, je me suis retrouvé paralysé. Même si, dans ce malheur, j’ai la chance de très bien bouger mes bras et de rester en fauteuil manuel, je ne commande plus mes doigts.
Tous les acquis sont à oublier, anéantis en une poignée de secondes par l’insouciance d’un irresponsable. La sexualité active est devenue un de mes meilleurs souvenirs et la frustration, une présence de tous les instants : plus d’érection sans médicaments, plus d’éjaculation, plus de préhension, donc plus de masturbation... Mais je ne voulais pas rester sur un échec.
Quelques années plus tard, je passais une annonce sur un site internet. Contre toute attente, je reçus parmi les réponses celle d’un gars pas très loin de chez moi. Pas du tout déstabilisé par la situation, il accepta de venir me rencontrer. Comment oublier cet homme m’offrant pour la première fois depuis “ma mutation” un splendide phallus !
Si mes mains paralysées ne me permettaient plus autant de fantaisies qu’auparavant, quel bonheur de pouvoir de nouveau sucer un homme ! Cette pipe, je l’ai autant savourée que ma toute première. Ivre de désir, je me suis démené plus d’une demi-heure pour lui dérober son plaisir. Sa barre épaisse me distendait délicieusement la mâchoire. Dans un cri rauque, il a déversé en moi sa semence étrangement douce, m’autorisant ensuite à le déguster jusqu’à ce qu’il ait retrouvé une taille plus conventionnelle.
C’était donc encore possible... D’autres annonces m’ont apporté le réconfort escompté et permis de retrouver confiance en moi. Il n’y a plus de spontanéité, plus de drague et guère de place au hasard. Internet est mon portail sur mon jardin secret, ce qui encore aujourd’hui, me permet de satisfaire ma soif de semence.



12 octobre 2018

Il fait froid


Il fait froid, ce soir 
, je suis pas loin de Pigalle , je n’ai pas de gants et je me frotte les mains l’une contre l’autre tellement je caille. Et en plus, il bruine. A un passage piéton, sur ma gauche, un gars déguste un kebbab-frites.
Attendant le feu ver
t comme moi, il me décroche quelques regards. Je fais mine de ne pas voir. Jusqu’à ce que je vois son sourire ravageur. Un peu plus petit que moi, le muscle sec, le cheveu ras brun. Quelque chose de sauvage, d’appétissant.
- Je ne t’ai jamais remarqué dans ce coin, me dit-il. 
Paris serait-il à ce point un village où chacun connaîtrait tout le monde ? Comme je ne réponds pas mais que je soutiens toujours son regard souriant, il poursuit : 
- Tu as froid ? Je me rends chez un pote, mais tu peux venir , si t'as rien d'autre à faire . 
Il ne m’en faut pas tant pour acquiescer, sa proposition me fait bander illico. Je le lui signale d’un coup d’œil sur le haut de mon pantalon, qu’il accompagne du regard. Il en est fier visiblement de son effet sur moi. Ce soir, je veux être Objet de désir. Et puis même, objet tout court. J’ai des envies d’être manipulé, manipulable, façonnable, un jouet entre des mains ludiques/lubriques. Au service du plaisir de toutes ces rencontres improbables, quand on y Songe !
Chemin faisant, il se rapproche de moi. Nos corps ne peuvent plus que se frôler. 
La porte de l’immeuble enfin. Il y tape le code. Il me devance pour pénétrer dans le hall. Allume la lumière. Et, comme je déboutonne le manteau noir que je porte, il se fixe devant moi, fait le tour de ma personne, m’observe méticuleusement, me palpe l’entrejambe d’une main experte, sans brusquerie mais déterminé. 
Je me laisse faire. 
- C’est au troisième sans ascenseur. 
Je gravis les marches, lui derrière, et, arrivés sur le palier , il me double, introduit la clé dans la serrure de la porte gauche.


L’appartement est éclairé. Le pote en question doit être bien là , mais il ne donne pas signe de vie. Mon compagnon, lui, sait se faire pressant. Aussitôt débarrassé de mon manteau, il m’invite à me désaper pendant qu’il ôte son blouson et son tee-shirt blanc. En jean, il m’ausculte alors avec plus d’insistance, en prédateur de la proie que j’ai voulu être. Et mon sexe bien sûr réagit. Au point que, décalotté, une goutte de liquide spermatique perle sur mon gland. Le remarquant, il tend son index, recueillant le liquide et le porte à sa bouche pour le sucer. Il s’assoit sur le fauteuil club en cuir vieilli, m’appelle, et, alors que je m’approche pour m’agenouiller face à lui, il me prend le bras gauche, donne une impulsion à tout mon corps pour que je me mette sur le côté droit du fauteuil et me culbute sur les deux accoudoirs de telle sorte que je me trouve en équilibre, à califourchon, mon cul sous son visage. Je sens mon sexe dressé effleurer la boucle de sa ceinture et j’imagine mon gland humide s’essuyer sur sa braguette. 
Dans cette position, il m’écarte les fesses, offrant mon oeillet  à l'air libre. Il me les malaxe. Me doigte. Salive sur mon trou. Me resserre les fesses, les frotte l’une contre l’autre. Ma raie est toute lubrifiée par sa salive. C’est alors qu’il les écarte de nouveau, souffle en direction de mon trou, j'adore.
Crache de nouveau , y pointe son doigt et l’enfonce. La pénétration est facile. Il le retire et le ré-enfonce. Je ne sais combien de fois il réitère l’opération, mais cela me paraît long tout aussi bien qu’agréable. J’ai envie de me branler et de jouir sur son jean, mais il me l’interdit prestement. 
-Pas tout de suite ! 



Sans que je m’y sois attendu, j’entends d’abord, puis je sens ensuite une claque sur ma fesse droite. Ce fut un bruit sec, soudain. Une vibration dont toute l’intensité se ressent de l’intérieur. Quelque chose qui vous fait susurrer « encore ». mais c’est un maître en la matière. Il n’y a pas d’acharnement. Pas de précipitation. Pas de volonté de faire le mal pour le mal. Simplement œuvrer aux désirs de l’un et de l’autre. Il me prépare en massant, malaxant, ma fesse gauche. 
J’attends avec impatience cette seconde claque, mais lui seul est maître du temps ! de tout ce temps où je me dispose à recevoir cette main leste. Et comme pour la première, comme par surprise, la seconde claque. 
Je me cambre et mon sexe raide s’arrête à un repli de son pantalon. J’y sens là quelque chose de dur. Tout autant que je sens deux mains sur mes fesses et une troisième se promenant le long de ma raie. 
Je ne l'ai pas entendu arriver, le pote.. 
Alors mes jambes s’écartent, offrant mon cul à ces mains baladeuses. Et pas qu’aux mains. Car si mon cul est préparé, ouvert c’est pour accueillir un sexe que je ne verrai pas mais que je sens long et épais. C’est une pénétration lente, progressive, alors que les deux s’embrassent au-dessus de moi. Le mouvement devient de plus en plus assuré, rapide. C’est le bas du ventre qui claque contre mes fesses. Les deux continuent de s’embrasser. Je sens quatre mains, deux sur chacune de mes fesses, deux au sommet de mon dos. Je vibre de tout ce va-et-vient et je l’accompagne. A chaque coup, je me sens encore plus offert. Alors, mon hôte, coincé dans son fauteuil, se débrouille pour glisser une main entre moi et lui et caresse délicatement mon sexe, mes couilles. 
Prisonnier comme il est, il ne peut pas défaire sa ceinture, déboutonner son pantalon.

 - Branle-toi doucement , me murmure-t-il pendant qu’il retient mes couilles à leur base. Pendant que je sens l’autre, derrière moi, se crisper. Il se retire. Nous nous masturbons, moi toujours à califourchon. J’ai le cul en feu et j’aime ça, cette sensation là . Nous éjaculons au même moment. Lui, sur mon dos. Moi, sur le pantalon de mon hôte. J’entends dans la pièce des pas qui s’éloignent. Mon hôte récupère son tee-shirt et m’essuie le dos. Il m’aide à me relever. Il me caresse la queue pleine de mon jus. Me l’essuie avec la droite et, ainsi, se caresse le torse. Je me place devant lui, m’agenouille et bouffe le foutre que j’ai déversé sur son pantalon. Il se débraguette, retire son jean. A travers son boxer blanc, je m’aperçois qu’il a joui !!!
Je dégage alors sa verge humide de foutre et l'enfourne et la nettoie avec  délectation. 
Ses couilles dégagées elles aussi du boxer, pendent joliment et je ne puis résister à les mettre en bouche...
- tu joues les rabatteurs pour ton pote!? Mais moi c'est toi que je voulais. Baise-moi à ton tour lui dis-je , toujours à ses pieds. Sa queue durcissait doucement.  Je baissai un peu plus son boxer pour me permettre d'atteindre son périnée et sa raie.
Mais il me fit relever; Doucement mais fermement
- Allez,  rhabille-toi,  c'était bien comme ça. 
Dehors,  il faisait toujours aussi froid.  L'odeur de son sexe et son sperme m'habitait encore 

 
  









04 octobre 2018

he bé!




Il s'en passe de belles dans le métro parisien.. c'est sans doute sur la ligne 13 et sûrement ce qui a poussé notre NKM nationale à dire que le métro est un endroit de charme et de rencontres... Heureusement que la personne en face de lui n'était pas cardiaque si non il aurait eu sa mort sur la conscience!
moi en tous cas on me l'a jamais fait encore ce coup là!

14 septembre 2018

Working out **




C'est bon pour le moral, c'est bon pour le corps, c'est bon pour l'équilibre général et j'aurais du mal à m'en passer.  Tant bien que mal, j'essaie de m'entraîner plusieurs fois par semaine.  Même si je suis crevé, même si je ne suis pas in the mood. 
En ce moment, et depuis le confinement, c'est plutôt entrainement à la maison, mais, il faut dire qu'il y a des compensations, c'est si bon, ,et stimulant de se retrouver dans des ambiances d'hommes, des senteurs d'hommes.



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03 septembre 2018

UNDERWEAR PARTY**


J’avais depuis longtemps envie d’expérimenter ces soirées spéciales dress code des sex clubs. Etant un peu fétichiste des sous-vêtements, je me suis dit qu’une soirée slip serais sans doute la meilleure expérience.
Dès l’entrée, on vous tend un sac poubelle où il faut déposer ses affaires personnelles; pas de vestiaire, on se déshabille sous le regard des autres qui n’ont rien d’autre à faire qu’à regarder les nouveaux venus se dévêtir, en sirotant tranquillement un verre. Le sac rempli, ses initiales inscrites au feutre dessus, on fait partie du clan, avec le slip que l’on a consciencieusement choisi; assez sexy pour convenir à la circonstance, pas trop quand même pour ne pas faire « salope ». Mais surtout un slip mettant bien en valeur ses attributs.
De fait, ainsi déshabillé on doit avoir l’air con, rien qui permette de se donner une contenance face à tous ces regards rivés sur soi. Alors on va au bar avec un air négligé voire blasé, on commande une bière au moins pour ne pas avoir les bras ballants et enfin pouvoir faire partie du clan de ceux qui regardent, attendent les prochains et finalement s’emmerdent à dix sous de l’heure. Alors il ne reste plus qu’a rejoindre le sous-sol, et ceux qui « cruisent », inlassablement, avant de s’envoyer en l’air. On se sent vite décomplexés en croisant tous ces mecs en string ficelle, slips transparents, Calvin Klein et autres jock straps.
Evidemment l’excitation vient assez vite, voir ces sexes plus ou moins comprimés, distinguer dans les coins sombres, des mains en explorations dans des slips kangourous…. Le jock strap choisi avant de venir, se tend de partout.
Je me glisse dans un coin où un grand chauve en Calvin Klein blanc attend. Nos regards se croisent et assez vite, nous nous trouvons l’un et l’autre à caresser le slip de l’autre. Nos slips ne contenant plus qu’avec peine nos queues dures et comprimées, nous nous sommes résolus à les arracher provoquant immédiatement l’attroupement habituel. J’adore baiser en public, les regards des autres, les mains qui essaient de participer au festin, tout cela m’excite énormément.
Ce mec a les fesses bien fermes, une queue bien droite, veineuse, rasée, un gland décalotté qui mouille un peu. Je m’amuse à lui caresser le crâne rasé de frais tout en frottant mes lèvres sur son bas-ventre tout lisse. ça pique un peu quand même!...
Baiser en public le gêne visiblement ; déconcentré, sa bite commence à légèrement débander, je lui propose alors d’aller chez moi.
Ces moments d’intermède sont souvent délicats, la tenson retombe très vite, il faut se rhabiller, payer son verre, sortir et aller à la recherche d’un taxi Pendant cette attente qui peut être longue, il faut tout faire pour maintenir la tension sexuelle vive. Dehors, devant la boîte, pendant qu’il guette un taxi libre, je m’amuse à lui mordiller le cou, à glisser ma main dans son jean et faire mine de lui sortir la queue hors de son jean, je sens qu’il bande un peu, je l’embrasse à la volée, l’excite. Enfin, un taxi s’arrête auprès de nous, nous nous engouffrons sur la banquette arrière, et nous caressons la braguette tout au long du trajet.

La porte de mon appartement à peine refermée, il se rue sur moi et nous enlevons nos fringues mutuellement, là au milieu du couloir. Une chaussure ici, un pantalon par là, un slip sur la commode, le chemin qui mène à mon lit est semé de vêtements hâtivement jetés.
Le lit nous attend, j’engouffre sa superbe queue jusqu’au fond de ma gorge, il fait de même. Son gland tape au fond de ma gorge, je lui caresse la fesse, parcours sa raie légèrement poilue avec mes doigts ; tandis que sa queue continue de remplir ma bouche et ma gorge, mes doigts écartent ses fesses. Je lâche alors sa bite pour laisser ma langue explorer sa rondelle et commencer à forcer l’entrée de son corps. Il fait de même, j’écarte un peu mes fesses pour permettre à ses doigts de se frayer un passage. Un puis deux ; je râle, j’écarte un peu plus les cuisses pour bien lui montrer que je n’attends plus que lui. Il se tourne, se dresse devant, passe mes jambes par-dessus ses épaules et entreprend de me pénétrer. Ses yeux sont rivés aux miens, ils brillent de désir. Je n’oppose aucune résistance et sa queue m’empale directement et profondément. Il s’active tandis que je me branle. La sueur envahit nos corps, au dessus de moi, son torse brille de fines gouttelettes, je le caresse, l'essuie, m'en lèche les doigts. Le sentant venir, je lui demande de jouir sur mon ventre ; alors, un peu à contre cœur, comme dans les films pornos, il s’extraie de mon cul; je lui prend la bite et la branle avec la mienne des deux mains. Il me travaille les seins de plus en plus fortement au fur et à mesure qu’il se retient de jouir ; alors, soudain, un râle longtemps retenu monte de sa gorge, ses doigts serrent brusquement à me faire hurler de douleur et de plaisir les tétons, nous giclons pratiquement en même temps sur mon ventre. Il aura bien mérité de finir la nuit avec moi.