12 octobre 2018

Il fait froid


Il fait froid, ce soir 
, je suis pas loin de Pigalle , je n’ai pas de gants et je me frotte les mains l’une contre l’autre tellement je caille. Et en plus, il bruine. A un passage piéton, sur ma gauche, un gars déguste un kebbab-frites.
Attendant le feu ver
t comme moi, il me décroche quelques regards. Je fais mine de ne pas voir. Jusqu’à ce que je vois son sourire ravageur. Un peu plus petit que moi, le muscle sec, le cheveu ras brun. Quelque chose de sauvage, d’appétissant.
- Je ne t’ai jamais remarqué dans ce coin, me dit-il. 
Paris serait-il à ce point un village où chacun connaîtrait tout le monde ? Comme je ne réponds pas mais que je soutiens toujours son regard souriant, il poursuit : 
- Tu as froid ? Je me rends chez un pote, mais tu peux venir , si t'as rien d'autre à faire . 
Il ne m’en faut pas tant pour acquiescer, sa proposition me fait bander illico. Je le lui signale d’un coup d’œil sur le haut de mon pantalon, qu’il accompagne du regard. Il en est fier visiblement de son effet sur moi. Ce soir, je veux être Objet de désir. Et puis même, objet tout court. J’ai des envies d’être manipulé, manipulable, façonnable, un jouet entre des mains ludiques/lubriques. Au service du plaisir de toutes ces rencontres improbables, quand on y Songe !
Chemin faisant, il se rapproche de moi. Nos corps ne peuvent plus que se frôler. 
La porte de l’immeuble enfin. Il y tape le code. Il me devance pour pénétrer dans le hall. Allume la lumière. Et, comme je déboutonne le manteau noir que je porte, il se fixe devant moi, fait le tour de ma personne, m’observe méticuleusement, me palpe l’entrejambe d’une main experte, sans brusquerie mais déterminé. 
Je me laisse faire. 
- C’est au troisième sans ascenseur. 
Je gravis les marches, lui derrière, et, arrivés sur le palier , il me double, introduit la clé dans la serrure de la porte gauche.


L’appartement est éclairé. Le pote en question doit être bien là , mais il ne donne pas signe de vie. Mon compagnon, lui, sait se faire pressant. Aussitôt débarrassé de mon manteau, il m’invite à me désaper pendant qu’il ôte son blouson et son tee-shirt blanc. En jean, il m’ausculte alors avec plus d’insistance, en prédateur de la proie que j’ai voulu être. Et mon sexe bien sûr réagit. Au point que, décalotté, une goutte de liquide spermatique perle sur mon gland. Le remarquant, il tend son index, recueillant le liquide et le porte à sa bouche pour le sucer. Il s’assoit sur le fauteuil club en cuir vieilli, m’appelle, et, alors que je m’approche pour m’agenouiller face à lui, il me prend le bras gauche, donne une impulsion à tout mon corps pour que je me mette sur le côté droit du fauteuil et me culbute sur les deux accoudoirs de telle sorte que je me trouve en équilibre, à califourchon, mon cul sous son visage. Je sens mon sexe dressé effleurer la boucle de sa ceinture et j’imagine mon gland humide s’essuyer sur sa braguette. 
Dans cette position, il m’écarte les fesses, offrant mon oeillet  à l'air libre. Il me les malaxe. Me doigte. Salive sur mon trou. Me resserre les fesses, les frotte l’une contre l’autre. Ma raie est toute lubrifiée par sa salive. C’est alors qu’il les écarte de nouveau, souffle en direction de mon trou, j'adore.
Crache de nouveau , y pointe son doigt et l’enfonce. La pénétration est facile. Il le retire et le ré-enfonce. Je ne sais combien de fois il réitère l’opération, mais cela me paraît long tout aussi bien qu’agréable. J’ai envie de me branler et de jouir sur son jean, mais il me l’interdit prestement. 
-Pas tout de suite ! 



Sans que je m’y sois attendu, j’entends d’abord, puis je sens ensuite une claque sur ma fesse droite. Ce fut un bruit sec, soudain. Une vibration dont toute l’intensité se ressent de l’intérieur. Quelque chose qui vous fait susurrer « encore ». mais c’est un maître en la matière. Il n’y a pas d’acharnement. Pas de précipitation. Pas de volonté de faire le mal pour le mal. Simplement œuvrer aux désirs de l’un et de l’autre. Il me prépare en massant, malaxant, ma fesse gauche. 
J’attends avec impatience cette seconde claque, mais lui seul est maître du temps ! de tout ce temps où je me dispose à recevoir cette main leste. Et comme pour la première, comme par surprise, la seconde claque. 
Je me cambre et mon sexe raide s’arrête à un repli de son pantalon. J’y sens là quelque chose de dur. Tout autant que je sens deux mains sur mes fesses et une troisième se promenant le long de ma raie. 
Je ne l'ai pas entendu arriver, le pote.. 
Alors mes jambes s’écartent, offrant mon cul à ces mains baladeuses. Et pas qu’aux mains. Car si mon cul est préparé, ouvert c’est pour accueillir un sexe que je ne verrai pas mais que je sens long et épais. C’est une pénétration lente, progressive, alors que les deux s’embrassent au-dessus de moi. Le mouvement devient de plus en plus assuré, rapide. C’est le bas du ventre qui claque contre mes fesses. Les deux continuent de s’embrasser. Je sens quatre mains, deux sur chacune de mes fesses, deux au sommet de mon dos. Je vibre de tout ce va-et-vient et je l’accompagne. A chaque coup, je me sens encore plus offert. Alors, mon hôte, coincé dans son fauteuil, se débrouille pour glisser une main entre moi et lui et caresse délicatement mon sexe, mes couilles. 
Prisonnier comme il est, il ne peut pas défaire sa ceinture, déboutonner son pantalon.

 - Branle-toi doucement , me murmure-t-il pendant qu’il retient mes couilles à leur base. Pendant que je sens l’autre, derrière moi, se crisper. Il se retire. Nous nous masturbons, moi toujours à califourchon. J’ai le cul en feu et j’aime ça, cette sensation là . Nous éjaculons au même moment. Lui, sur mon dos. Moi, sur le pantalon de mon hôte. J’entends dans la pièce des pas qui s’éloignent. Mon hôte récupère son tee-shirt et m’essuie le dos. Il m’aide à me relever. Il me caresse la queue pleine de mon jus. Me l’essuie avec la droite et, ainsi, se caresse le torse. Je me place devant lui, m’agenouille et bouffe le foutre que j’ai déversé sur son pantalon. Il se débraguette, retire son jean. A travers son boxer blanc, je m’aperçois qu’il a joui !!!
Je dégage alors sa verge humide de foutre et l'enfourne et la nettoie avec  délectation. 
Ses couilles dégagées elles aussi du boxer, pendent joliment et je ne puis résister à les mettre en bouche...
- tu joues les rabatteurs pour ton pote!? Mais moi c'est toi que je voulais. Baise-moi à ton tour lui dis-je , toujours à ses pieds. Sa queue durcissait doucement.  Je baissai un peu plus son boxer pour me permettre d'atteindre son périnée et sa raie.
Mais il me fit relever; Doucement mais fermement
- Allez,  rhabille-toi,  c'était bien comme ça. 
Dehors,  il faisait toujours aussi froid.  L'odeur de son sexe et son sperme m'habitait encore 

 
  









04 octobre 2018

he bé!




Il s'en passe de belles dans le métro parisien.. c'est sans doute sur la ligne 13 et sûrement ce qui a poussé notre NKM nationale à dire que le métro est un endroit de charme et de rencontres... Heureusement que la personne en face de lui n'était pas cardiaque si non il aurait eu sa mort sur la conscience!
moi en tous cas on me l'a jamais fait encore ce coup là!