J’aimerais tant avoir un appareil photos dans la tête. Collectionner à jamais les milliers de microsecondes, arrêts sur image furtivement captés tout au long de l’existence. Ces regards, mimiques, gestes qui en disent long sur les inconnus que l’on croise. Les rides, expressions qui définissent déjà les visages de demain.
J’ai la tête pleine de joues creuses rasées d’avant-hier, de t-shirts posés sur des jeans taille basse, qui laissent découvrir au moindre mouvements, un peu de chair, la marque d’un sous-vêtement, un tatouage…Dans le métro on a tout loisir de rentrer un peu plus dans l’intimité des gens, prendre au vol, des doigts qui se cherchent et s’entrecroisent, la petite ride qui se creusent après les reproches de l’autre, des yeux qui brillent au plus profond du regard de l’autre. Et puis les mecs. Un déhanchement 93, un regard incroyablement bleu derrière des lunettes jaunes. Des coupes de cheveux sans nom, des nuques rasée. Deviner une croix posées sur la poitrine au travers d'une chemise Négligemment ouverte, ou un collier, ou quelques poils dépassant du tee-shirt. Tous ces détails qui me font les aimer.
J’ai la tête pleine de joues creuses rasées d’avant-hier, de t-shirts posés sur des jeans taille basse, qui laissent découvrir au moindre mouvements, un peu de chair, la marque d’un sous-vêtement, un tatouage…Dans le métro on a tout loisir de rentrer un peu plus dans l’intimité des gens, prendre au vol, des doigts qui se cherchent et s’entrecroisent, la petite ride qui se creusent après les reproches de l’autre, des yeux qui brillent au plus profond du regard de l’autre. Et puis les mecs. Un déhanchement 93, un regard incroyablement bleu derrière des lunettes jaunes. Des coupes de cheveux sans nom, des nuques rasée. Deviner une croix posées sur la poitrine au travers d'une chemise Négligemment ouverte, ou un collier, ou quelques poils dépassant du tee-shirt. Tous ces détails qui me font les aimer.
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