20 décembre 2005


Petit déjà
J’ai trouvé cette image sur le blog de Paul. Comme Alain Souchon, "rétines et pupilles, Les garçons ont les yeux qui brillent, Pour un jeu de dupes : Voir sous les shorts des mecs Et la vie toute entière, Absorbés par cette affaire, Par ce jeu de dupes : Voir sous les shorts des mecs".
Petit déjà et encore maintenant, je ne pouvais pas m’en empêcher : au stade, en colo, je tendais le regard vers la ceinture du short du copain qui se baissait pour ramasser une balle, juste voir un peu de peau entre le tee-shirt et la ceinture du short me comblait. Assis ou accroupis les jambes écartées, je scrutais l’entrejambe pour découvrir ? Pour découvrir le plus souvent rien du tout, un peu de tissu, au mieux la couleur d’un slip. Mais cela me suffisait, même si je caressais sans doute le secret espoir d’entrevoir, là sous le tissu tendu, exactement comme sur cette image, un bout, une parcelle intime de l’autre. Cela n’avait finalement rien d’érotique, non mais j’étais/je suis toujours à ma recherche de l’autre, le besoin, l’envie de découvrir quelque chose de celui qui se trouve derrière le sourire, au-dedans du corps, au-delà du regard devant moi. Celui de derrière le miroir.

3 commentaires:

  1. Anonyme11:43 AM

    Très juste et bien dit, bienécrit. Très jeune, cette obsession de l'autre. Parce que nous savions, intuitivement, que là résidait ce qui fait la particularité de l'homme par rapport à tous les représentant de la gente animale: le plaidir associé à la sexualité.
    Beau blog. Continue.

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  2. Anonyme2:44 PM

    Oui.. C'est vrai !
    En plus je me suis aperçu avec ton post que je faisais exactement la même chose !!Hhihi...
    De toute façon, je préfère le suggestif à l'explicite !!
    ;-)

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  3. J'adore ce détournement!

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