09 avril 2006

Après-mididereines
Beau soleil et temps froid sur Paris. Après ma coupe de cheveux chez Stéphane, je suis allé me balader aux tuileries parmi les touristes et quand même quelques parisiens perdus au milieu de cette tour de Babel bruyante et gaie.
Affalé sur un fauteuil en fer, captant avidement ce premier soleil de printemps.
J’ai alors eu envie de voir S. de passer du temps avec, juste être avec.
Tu étais chez toi, tu m’as dit de passer et bien entendu j’ai accouru, laissant là le soleil et ma paresse du moment.
Nous avons bu le café sur ton lit, collés l’un à l’autre. Nous nous sommes raconté notre semaine, simplement ; le boulot, le mec de « l’usine » que tu as repéré dimanche dernier dans les vestiaires et que tu comptes bien revoir ce dimanche. De petits riens mais avec ton sourire, espacés de bisous et de douces caresses. J’ai envie et besoin de ces moments là mais je crains maintenant que cela redevienne « sexe ». Que tu poses comme souvent ta main sur mon jeans, avec ton regard bleu rivé sur moi. Que tu découvres que je bande et que tu m’allumes une nouvelle fois. Je t’aime oui, je voudrais encore et encore me fondre avec toi, en toi. Intensément. Mais où cela nous mènerait-il ?
Tu as joué le jeu, nous sommes resté sur el registre de la tendresse. Après une douche rapide, nous avons décidé d’aller faire, en « bonnes copines » le Bon Marché : So chic.
Passer une demi-heure avec ce si charmant vendeur de Guerlain pour trouver un nouveau parfum pour le printemps. Un Bob Paul Smith pour O. un passage obligé aux sous-vêtements et, pour finir un thé et une pâtisserie passage Vivienne.
Tu n’arrêtais pas de me faire renifler ton poignet aspergé de Guerlain, moi à chaque fois, je posais délicatement un baiser dessus, attendant avec impatience le suivant !
Un délicieux après-midi, si banal, juste toi et moi..

2 commentaires:

  1. Anonyme8:01 PM

    J'ai découvers ce blog un peu par hasard, et je voulais te dire que j'ai lu tous les "episodes" avec monsieur S. Je ne sais pas si c'est de la fiction ou de la réalité, mais je m'en fou, car sont revenus de nombreux souvenirs en te lisant... j'ai passé mon dimanche dernier à pleurer en vivant ce récit poignant, cette si belle histoire.
    Bravo.

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  2. Anonyme10:19 AM

    La banalité a un goût délicieux chez toi!!

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