24 octobre 2006

Les Paladins
Cela devait arriver, c’était fatal, José Montalvo allait venir mettre son joyeux bordel à l’Opéra : avec Les Paladins, il ne pouvait tomber plus juste. Rameau pastiche ses œuvres lyriques dans ce qui reste peut-être son plus brillant divertissement. Il est aussi le plus léger à saisir, on y fait ce qu’on veut avec une facilité déconcertante et cela marche ! La chorégraphie est échevelée, toute en hip-hop et en smurf, avec des lascars impeccables d’agilité, d’humour et de grâce, Montalvo double souvent les personnages d’un danseur créant ainsi des situations savoureusement décalées. Son délire animalier, commencé dés l’ouverture par une échappée de biquettes, avec notamment sa génération spontanée de lapins surréelle.
Super donc!

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