10 février 2007

Derrière les images (8)



La fin
Alors comme un rite finissant, son regard change, son sourire se fige. Me tirant par les cheveux, il m’arrache de sa queue tendue et se dresse debout devant moi. Doucement mais fermement, me baisse le slip que je n’avais pas pris le temps d’ôter.

Je n’ai pas besoin de paroles, d’ailleurs s'il
ne dit rien, je sais ce qu’il veut : il me veut, et finalement, cela ne fait aucun doute, je le veux. San un mot, je m’accroupis devant le lit. Il crache dans sa main, il crache sur sa queue. Sa main me caresse les fesses puis la raie. Ses doigts explorent mon cul et le prépare à la communion.
Alors enfin, je me donne, sa bite entre en moi, doucement, doucement jusqu’au bout. Il parle, gémit. Je sens maintenant ses couilles contre moi. Il me baise, me baise longuement. Tandis qu’il me mordille le cou, le dos, tandis qu’il me tire les cheveux pour m’attirer vers lui, pour mieux me voir me branler au rythme de ses coups de butoirs, il ne cesse de sussurer, de hurler quelques fois des noms que je ne comprends toujours pas.
Enfin, enfin ou déjà, nos corps en sueur ne faisant depuis longtemps qu’u
n seul, dans un long gémissement il jouit, jouit en moi. Son plaisir, ses mots, finissent par me faire passer par-dessus bord, un long spasme, un long jet de sperme, puis la chaleur, la poussière sur le sol, mes genoux soudain douloureux.
les draps sont bien sales et l’odeur des toilettes proches maintenant m’in
commode. Combien de temps sommes-nous restés ainsi hors de tout ? déjà il est dehors, s’approche de ma voiture et s’applique à me faire le plein.
Je me rhabille. Au dehors la chaleur est toujours aussi épouvantable, la route toujours aussi déserte.
Le plein fait, je lui tends quelques billets, nos mains une dernière fois se frôlent et s’attardent quelques instants l’une dans l’autre. Ses yeux sont rivés sur les mieux, un léger sourire sur les lèvres.
Bye !

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