06 novembre 2008

Apesanteur 4

apesanteur IV
c'est toujours toi qui va te coucher le premier. Moi, je veux, je tiens à profiter de tous les instants de ces journées de vacances. Je veux regarder le feu s'éteindre. Encore une page de mon livre dans le silence de la maison que seul rompt le crépitement des dernières braises.
Tu m'attends. Patiemment tu m'attends. Sur le lit, jamais dedans, même à basse température, tu m'attends. Car c'est moi qui doit, c'est ton désir, mettre la touche final à ton « déshabillé »....
tu m'attends, étendu sur le lit avec ton slip, ton boxer ou ton caleçon. Dès que je sors de la salle de bain, c'est toujours le même rituel. Tu poses ton livre, tes jambes s'écartent légèrement et tu me regardes; nu, dressé devant toi. Tu me souris, je sais que je suis en léger contre-jour, tu ne distingue pas mon visage, tu ne vois pas que le désir se lève dans mes yeux, tu ne vois sans doute pas le léger frémissement de ma queue. Mais tu me souris et m'attends. Alors, je t'écarte doucement les jambes, je m'approche de toi, je pose mon visage sur ton ventre et baise ton nombril. Bientôt le tissu, un renflement. Et ton odeur, ton intime odeur. Comme un film de la journée retracée. Humide, chaude; Toi. Alors, doucement j'enlève ton sous-vêtement, ta queue m'apparaît. Ta queue que je décalotte tendrement, une caresse, un baiser. La nuit peut commencer

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire