06 novembre 2009

concert

Daniel Harding se mesurait à Wagner : avec la cinquantaine de musiciens du Mahler Chamber Orchestra, et non avec un grand orchestre. Une volonté de dégraissage et de transparence qui bénéficie de vents très nuancés mais souffre d'une direction fougueuse, manquant toutefois de substance et de ligne directrice. Dans cette version de concert, seule l'Isolde toujours incandescente de l'immortelle Waltraud Meier et le roi Marke pétri d'humanité du merveilleux Franz Josef Selig nous donnèrent les frissons attendus, en l'absence d'un Tristan digne de ce nom et d'une direction plus structurée.

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