Une vallée profonde, une forêt humide.
Avançant, chancelant par l’humus enivré
Les sens en dérive, le viet bien rigide,
Ma langue s’abreuvant des miasmes intimes
J’avance doucement, éternelle épopée
Vers le saint des saints, le secret bien gardé,
L’ultime rempart avant le grand combat.
Me voici arrivé, haletant. Je me pâme, enflammé
De ma folle passion, je suis le soldat.
Par mon souffle frais, d’un baiser mouillé,
Je te prie, je te sonne, de ma bite l’échanson.
En humer pâmé leurs acres exhalaisons
Et d’un doigt puis de deux tel une de ces racailles,
Je viole enfin ces lieux ; tu halètes, tu gémis.
D’une goutte de salive, je me fraye un chemin,
D’une langue de gourmet aux papilles aguerries
J’en savoure glouton les fruits si divins.
Enfin ma queue si raide va pouvoir t’honorer
D’un coup de rein tu cèdes, la croupe gourmande me tends
Sublime porte vers les passions partagées
Sublime porte vers la fusion des âmes
Enfin, enfin unis pour jouir à l’unisson
Nos atomes en fusion dans l’ultime explosion.
Délicieusement dit
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