10 mai 2010

NYC flashes petits matins




Sirènes, trompes des petits matins hurlants
Ford jaune filant le long d’immenses saignées
Clairs obscurs aveuglants d’une cité noir et blanc
Cahots métalliques, sur des chaussées défoncées
Ford fantomatique crevant les vapeurs d’entrailles,
je fuis le levant , retient la nuit, sans illusions,
Ombre évanescente diaphane, la chevelure en pagaille
Blotti, caché, détruit par la nuit-délire, nuit-passions
Je fuis vers le dernier refuge, dernier havre « habité »
Coney Island, île de fin du monde, île du bout du chemin
Nulle promesse ici, juste des désespérances épuisées, solitudes imbibées.
Mais le calme aussi, le calme glacial de celui qui n’attend rien

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