Seul chez moi en cet après-midi de confinement; cet énième après-midi de solitude. Les minutes s'écoulent doucement, très, trop doucement. Pas envie de lire, pas envie de mater un film, j'en ai déjà trop vu! Jouer en ligne? ce n'est pas mon truc. J'ai juste comme un poids, là, juste là dans mon bas-ventre, un picotement insistant au creux de mes fesses.
je regarde par la fenêtre de la terrasse, une légère brise fait onduler les voilages et j'aperçois un peu plus loin la verte pelouse.
Une ombre approche, mon cœur se met à battre plus fort tandis que je m'approche,.. C'est comme un corps qui se matérialise au-delà des voiles; est-ce réel? est-ce mon imagination, mon désir grandissant?
Je suis là, tout près; A la fraîcheur de la brise se mêle comme une chaleur, une chaleur parfumée, palpable., Une forme se matérialise, s'extraie des voiles; est-elle réelle cette forme connue, chérie, désirée?
j'approche mes lèvres, je vais au contact; réelle ou rêvée, elle comble ma bouche de ses formes généreuses et répond à mes appels. Une délicieuse et subtile odeur d'homme m'enivre de sa réalité;
les voiles se meuvent au rythme du plaisir de La forme, tout semble réel; je déboutonne mon jean, prends ma queue dans ma main et me branle à l'unisson de ma gorge. Et soudain, la réalité éclate dans ma bouche; un jet chaud, et salé , fruit d'un plaisir assouvi et vrai. Je m'en délecte quelques instants le temps de faire jaillir à mon tour toute la sève de mon corps.
jµRassasié, j’entrouvre de nouveau les yeux. La lumière du jour m'aveugle et , si les voilages sont encore empreints d'un léger mouvement, seul la terrasse et la pelouse au loin se présentent à mes yeux.
Rêve ou réalité?
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