13 mai 2020

Barcelona (15) l'italien de la Plaça reial (revu et corrigé )



Tu attends la caresse de ma main, doucement insistante. Ma main qui bientôt entrouvrira tes fesses, se frayant un chemin dans cette vallée humide.
Mais je prends mon temps, je reste encore quelques instants sur le pas de ta porte, admirant le spectacle, laissant ma queue durcir dans mon froc. Alors, sois en sûr, je m'avancerai. Déjà ma respiration s'accélère, le tissu de mon jean se tend; mes doigts déjà fébriles déboutonnent ma chemise. Déjà je m'approche. Mon slip, toutes mes fringues dispersées dans la pièce, me voilà à tes pieds, tremblant d'émotion, de désir. Ma queue fièrement bat contre mon ventre. 




Tu frémis, tous tes pores frémissent. Chair de poule. Je caresse tes fesses si douces, qui imperceptiblement se tendent. Tu soupire, tu soupire tandis que je parcoure ta ligne de partage, vers tes couilles rasée de frais.
Alors, je te prends par les reins et colle ton cul contre mon ventre, ma bite turgescente entre tes fesses. Je te laboure le dos, les épaules, te triture les tétons, le ventre avant de venir chercher ton sexe dressé que je décalotte. Je ne le connais pas encore, en fait je ne te connais pas, Pas encore.




Les ramblas; la foule, les flyers distribués pour des soirées plus ou moins branchées. La nuit avance, la bière coule à flots; 

-chocolate! Chocolate!- 
La nuit avance, les ramblas, tour de Babel où tout le monde se parle, s'alpague, s'interpelle. C'est là que nous nous sommes croisés; toi et tes potes, moi et les miens. Vous parliez forts; normal pour un groupe d'italiens. Quelques vannes sur le foot et nous voilà à boire une bière ensemble sur cette merveilleuse plaça réial.

 Tard, très tard, nous échouons dans un club gay de l'eixample. Regards, sourires, une main sur une cuisse. Te voilà dans ma chambre d'hôtel. Simplement très vite en riant, tu t'es déshabillé, naturellement.
Voilà maintenant, dressés, serrés l'un contre l'autre, ma main devine ta longue queue tandis que je te mordille le cou, l'épaule; tandis que tes mains s'accrochent à mes fesses, cherchent mon cul.
Je te rejette sur le lit, je fourre mon visage entre tes fesses, ma langue, mon nez. Je hume, je lèche, je creuse. Tu gémis, tu t'entrouvre tandis que ma langue cherche toujours plus profond, tandis que je malaxe tes couilles dans le creux de ma main.
Ton joli trou du cul, là tout au fond de tes fesses humides de ma salive, de ta sueur, de tes humeurs; ton petit trou du cul rasé de frais s'entrouvre sous mes yeux. Je crache dessus, j’y glisse un doigt, je tire durement sur tes couilles t'arrachant de petits cris de douleur; deux doigts t'explorent. Mon Dieu, ma queue bat douloureusement contre mon ventre, prête à exploser.
J'enfile une capote, sans quitter des yeux, l'objet de mon désir que tu me tends. Des deux mains tu t'écartes les fesses, tu m'attends, tu m'appelles. Je viens, je suis en toi, doucement, longuement, profondément. Je voudrais que cela dure longtemps, je voudrais t'empaler jusqu'au petit matin.
Agrippé à tes reins, je regarde ma verge aller et venir, mes couilles battre contre les tiennes.
Je veux te voir, je veux tes yeux dans les miens tandis que je te possède. Je te retourne, t'écarte les jambes et t'empale à nouveau. Je crois que tu aimes ça. Je crois, je le lis dans tes yeux, tu aimes ça; tu aimes sentir mon sexe au plus profond de toi, tu aimes ces bruits organiques, tu aimes la sueur qui perle sur mon visage, sur mon torse.

Tu te branles, violemment, tu te branles. Ton regard se voile, le plaisir n’est plus très loin ; cela m’excite encore plus. Mes coups de reins se font plus violents encore. Mes mains glissent sur tes cuisses trempées. Et puis soudain, une longue giclée t’inonde le ventre et le torse. Tu ries, tu explose de rire, tu me rends fou, je voudrais me vider en toi, partager cet instant, exploser. Alors, je m’extraie de toi et comme dans les films de cul, je me branle sur toi ; mon sperme se mêle au tien. Je te regarde, te souris, te caresse, m’étend enfin sur toi.
J’entends à nouveau les bruits de la ville qui se réveille. Si loin, si loin ; je m’endors en fin dans tes bras.

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