Dans cette ville
presque inconnue dont finalement il ne connaissait que l'aéroport, la rue de
son hôtel et de son bureau. Des journées à chaque fois très/trop remplies par
le boulot et tard le soir, une seule envie: rentrer à l’hôtel, boire une bonne
bière, manger quelque chose et se caler devant la télé pour zapper les mêmes
séries qu'à Paris mais en langue étrangère. Tout pour ne pas consulter son
smartphone et les courriels qui s'accumulaient en permanence et penser au travail.
Mais ce soir-là
trop énervé par la succession de réunions et le stress de la journée, il fut
tenté pour une virée "relax" dans le sauna du coin qui finalement
était assez proche à pied de son hôtel.
Un endroit un peu
glauque, de fait plus glauque que les établissements parisiens qu'il
connaissait et fréquentait. Un peu comme celui de la ville de N. qu'il visita
une fois.
Un caissier
indifférent voire peu aimable, des vestiaires exigus avec des casiers en métal
percé comme dans certains clubs de gym américains, juste un banc pour se
déshabiller.
- Vite un bon
hammam et je rentre - se dit-il. Ce qu'il fit.
Le hammam était
très sombre, éclairé par une vague lumière rouge. Quelques personnes s'y
trouvaient et il eut à écarter quelques mains baladeuses de mecs dont il
distinguait à peine les corps. Ce n'est pas qu'ils n'étaient pas à son goût,
simplement la fatigue avait pris le dessus et l'ambiance glauque de
l'établissement n'aidait pas à maintenir son excitation première. Lorsque le
hammam se vida et qu’il resta seul avec juste un mec en face de lui, Il s’amusa
à le regarder se tripoter longuement l’entrejambe par-dessus sa serviette,
puis, ragaillardit après avoir enlevé sa serviette à se branler tout en le
regardant.
Soudain, deux mecs entrèrent de concert dans
le vestiaire, nus, ils le regardaient tout en se touchant le sexe et en faisant
des commentaires que bien entendu il ne comprenait pas. Deux mecs plutôt bien foutus
; musclés, bien velus et il fallait bien le constater maintenant qu'ils
commençaient à bander : bien dotés!
Ils s'approchèrent
de lui, l'entourèrent comme dans un piège. Il sentait le corps du premier tout
contre son dos, une queue bien dressée contre ses fesses se frottant à son
sillon tandis que le second lui faisait face frottant son gland gonflé et rouge
sang contre son sexe qui malgré lui durcissait déjà.
Le jeu commença,
il en était sans l’ombre d’un doute le jouet. Des mains lui caressaient fermement
le dos tout en descendant vers ses fesses, une main caressait sa poitrine
tandis qu’une autre excitait sa queue qui n’en demandait pas tant. Il ne fallut
pas longtemps pour que les corps se mélangent, comme une danse, une danse de
trois corps enlacés et de caresses partagées, de mots intelligibles murmurés, pour
que son sexe maintenant bien dressé fasse l'objet de commentaires admiratifs et
d’attouchements virils pour que ses couilles furent soupesées, ses fesses
entrouvertes, son troufignon exploré, une danse sensuelle, érotique.
Et puis soudain sans trop savoir comment il se retrouva renversé sur le dos; des doigts experts déjà fouillaient son cul et son vit était soumis à des caresses pour le moins énergiques. Il se laissait faire, c’était le jeu et il en était le jouet. La surprise passée, le plaisir, le désir avaient pris le dessus. Fini le stress du boulot, éloignée la fatigue, il ne pensait qu'à son plaisir, à ses corps massifs qui s'occupaient de lui, à ces braquemarts puissants qui le désiraient et qu’il désirait ; il voulait simplement mais totalement se donner. Quand ses cuisses furent écartées, quand Il sentit une verge se faire un passage entre ses fesses, tout contre son anus, il sut qu’il allait être exaucé et il l'accueillit avec volupté, avec bonheur. Les coups de reins de son partenaire le transperçaient délicieusement, il sentait chaque veinule de cet organe contre ses entrailles, lui arrachant de petits cris de plaisir à chaque fois plus puissants. Sa jouissance se repaissait du bruit de ce mandrin allant et venant en lui, du bruit de ces couilles battant contre ses fesses et des petits moments de « calme avant la tempête, quand son partenaire stoppait quelques secondes son pilonnage pour admirer, verge dehors son anus dilaté. Le plaisir le remplissait peu à peu. Des vagues de bonheur parcouraient tout son corps; bientôt il fut comme submergé, comme si tout ce qu'il était s'était concentré en ce point précis: autour de cette verge qui l'empalait. Il en pleura, comme un retour en enfance, comme un retour vers les limbes, le ventre maternel, le plaisir absolu, l'orgasme total qui montait, montait...
Mais il ne put se
retenir plus longtemps, il jouit, il jouit intensément comme jamais même,
couvrant son ventre de sa semence. Ses partenaires accueillirent cet orgasme de
commentaires visiblement flatteurs et les coups de butoirs redoublèrent
d’intensité, bientôt il sentit dans son rectum, les veines se gonfler de sang
et Il ne fallut pas longtemps pour que son partenaire jouisse en lui et le
remplisse de foutre. Quand enfin, ils le déposèrent, le second, celui qui
finalement s’était contenté de le maintenir afin que son compagnon prenne son
plaisir, le prit par la main et l’entraîna hors du vestiaire. Il faut dire que
cette « danse » à trois avait attiré pas mal de monde dans ce
vestiaire, ;
il fallut d’ailleurs jouer des coudes pour se faire un
passage entre tous ces mecs se tripotant encore avec ou sans serviette.
Certains le congratulèrent par une petite tape sur l’épaule d’autres encore le
félicitèrent dans leur langue ou de quelques mots d’anglais.
Ils se
retrouvèrent dans une salle de hammam condamnée non ouverte au public sans
doute à des fins de nettoyage ; c’est en tous cas ce qu’il supposa. Son
nouveau compagnon se coucha alors sur le carrelage et lui fit comprendre qu’il
souhaitait ardemment se faire bouffer le cul en ouvrant les cuisses pour offrir
sa rondelle déjà bien dilatée à sa langue.
Bien sûr, il s’exécuta sans
hésitation ; ce trou du cul offert était comme rarement, ouvert, offert ;
Sa langue l’enculait profondément et se délectait d’une palette de saveurs
musquées et arrachait de longs et profonds gémissements à l’inconnu.
Cette rencontre
inattendue ne pouvait que faire son bonheur : il aimait par-dessus tout
« bouffer les culs » et il venait de trouver quelqu’un qui y prenait
réellement et intensément plaisir. Le mec jouissait vraiment de cette langue
qui l’explorait, qu’il coinçait quelques fois en resserrant ses sphincters, de
cette langue qui lui massait le périnée, qui lui léchait les couilles laissant
les doigts explorer son tréfond. Puis ce mec voulut sa queue, cette belle et
épaisse verge. Il se mit alors en position et il put alors s’y empaler.
Quel
bonheur ! Après le formidable orgasme dans le vestiaire, après avoir été
radieusement possédé, après s’être longuement délecté entre deux fesses, il
ramonait le derche d’un bel inconnu qui y prenait un réel plaisir. Agrippé à sa
poitrine, il lui titillait les tétons et les anneaux qui les ornaient, sa queue
allait et venait en parfaite communion avec le fondement qui l’accueillait ;
il sentait chaque sphincter l’enlacer, l’enserrer faisant ainsi monter
doucement leur plaisir dans des contrées rarement atteintes. C’est le bel
inconnu qui le premier céda et dans un ultime et formidable spasme, jouit,
constellant le sol de son foutre. Il le suivit de peu, choisissant de joindre
sa semence à celle de son compagnon de plaisir.
Difficile de se
quitter après cela, leurs corps rechignaient à se séparer et, malgré les difficultés
à communiquer, leurs corps parlaient pour eux, ils se retirèrent dans une
cabine, juste pour prolonger encore cette communion des corps…..
Après, ce fut
après.
J'aime tes mots, tes phrases, tes aventures et tes récits, et je suis sur que j'aimerais te connaitre !
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