25 mai 2020

Au sauna, extase inattendue





Dans cette ville presque inconnue dont finalement il ne connaissait que l'aéroport, la rue de son hôtel et de son bureau. Des journées à chaque fois très/trop remplies par le boulot et tard le soir, une seule envie: rentrer à l’hôtel, boire une bonne bière, manger quelque chose et se caler devant la télé pour zapper les mêmes séries qu'à Paris mais en langue étrangère. Tout pour ne pas consulter son smartphone et les courriels qui s'accumulaient en permanence et penser au travail.
Mais ce soir-là trop énervé par la succession de réunions et le stress de la journée, il fut tenté pour une virée "relax" dans le sauna du coin qui finalement était assez proche à pied de son hôtel.
Un endroit un peu glauque, de fait plus glauque que les établissements parisiens qu'il connaissait et fréquentait. Un peu comme celui de la ville de N. qu'il visita une fois.
Un caissier indifférent voire peu aimable, des vestiaires exigus avec des casiers en métal percé comme dans certains clubs de gym américains, juste un banc pour se déshabiller.
A l'intérieur, peu de monde, des hommes plutôt plus âgés que lui et une propreté laissant à désirer sans compter la sono débitant une sorte de techno déformée par des enceintes hors d’âge dont les crachotis couvraient pratiquement la musique. Très vite il eut envie de partir, la fatigue prenant le dessus la vague excitation du premier moment.
- Vite un bon hammam et je rentre - se dit-il. Ce qu'il fit.


Le hammam était très sombre, éclairé par une vague lumière rouge. Quelques personnes s'y trouvaient et il eut à écarter quelques mains baladeuses de mecs dont il distinguait à peine les corps. Ce n'est pas qu'ils n'étaient pas à son goût, simplement la fatigue avait pris le dessus et l'ambiance glauque de l'établissement n'aidait pas à maintenir son excitation première. Lorsque le hammam se vida et qu’il resta seul avec juste un mec en face de lui, Il s’amusa à le regarder se tripoter longuement l’entrejambe par-dessus sa serviette, puis, ragaillardit après avoir enlevé sa serviette à se branler tout en le regardant.

Lassé par ce spectacle qui finalement ne l’excitait pas vraiment, Il prit une rapide douche et se dirigea vers le vestiaire, moins d'une heure s'était écoulée depuis son entrée mais il était bien décidé à partir et à rentrer se coucher tranquillement..
 Soudain, deux mecs entrèrent de concert dans le vestiaire, nus, ils le regardaient tout en se touchant le sexe et en faisant des commentaires que bien entendu il ne comprenait pas. Deux mecs plutôt bien foutus ; musclés, bien velus et il fallait bien le constater maintenant qu'ils commençaient à bander : bien dotés!
Ils s'approchèrent de lui, l'entourèrent comme dans un piège. Il sentait le corps du premier tout contre son dos, une queue bien dressée contre ses fesses se frottant à son sillon tandis que le second lui faisait face frottant son gland gonflé et rouge sang contre son sexe qui malgré lui durcissait déjà.
Le jeu commença, il en était sans l’ombre d’un doute le jouet. Des mains lui caressaient fermement le dos tout en descendant vers ses fesses, une main caressait sa poitrine tandis qu’une autre excitait sa queue qui n’en demandait pas tant. Il ne fallut pas longtemps pour que les corps se mélangent, comme une danse, une danse de trois corps enlacés et de caresses partagées, de mots intelligibles murmurés, pour que son sexe maintenant bien dressé fasse l'objet de commentaires admiratifs et d’attouchements virils pour que ses couilles furent soupesées, ses fesses entrouvertes, son troufignon exploré, une danse sensuelle, érotique.

Et puis soudain sans trop savoir comment il se retrouva renversé sur le dos; des doigts experts déjà fouillaient son cul  et son vit était soumis à des caresses pour le moins énergiques. Il se laissait faire, c’était le jeu et il en était le jouet. La surprise passée, le plaisir, le désir avaient pris le dessus. Fini le stress du boulot, éloignée la fatigue, il ne pensait qu'à son plaisir, à ses corps massifs qui s'occupaient de lui, à ces braquemarts puissants qui le désiraient et qu’il désirait ; il voulait simplement mais totalement se donner. Quand ses cuisses furent écartées, quand Il sentit une verge se faire un passage entre ses fesses, tout contre son anus, il sut qu’il allait être exaucé et il l'accueillit avec volupté, avec bonheur. Les coups de reins de son partenaire le transperçaient délicieusement, il sentait chaque veinule de cet organe contre ses entrailles, lui arrachant de petits cris de plaisir à chaque fois plus puissants. Sa jouissance se repaissait du bruit de ce mandrin allant et venant en lui, du bruit de ces couilles battant contre ses fesses et des petits moments de « calme avant la tempête, quand son partenaire stoppait quelques secondes son pilonnage pour admirer, verge dehors son anus dilaté. Le plaisir le remplissait peu à peu. Des vagues de bonheur parcouraient tout son corps; bientôt il fut comme submergé, comme si tout ce qu'il était s'était concentré en ce point précis: autour de cette verge qui l'empalait. Il en pleura, comme un retour en enfance, comme un retour vers les limbes, le ventre maternel, le plaisir absolu, l'orgasme total qui montait, montait...
Son sexe masturbé violemment concentrait maintenant toute son énergie afin de retarder un peu, un tout petit peu l’inéluctable. Il aurait voulu que ce sexe majestueux qui œuvrait en lui, prenne son plaisir, il voulait sentir sa semence inonder son rectum et percevoir enfin, dans l’orgasme de son partenaire, sa part d'enfance, sa fragilité ; ne serait-ce qu'un instant avant de s'abandonner entièrement dans un dernier spasme.

Mais il ne put se retenir plus longtemps, il jouit, il jouit intensément comme jamais même, couvrant son ventre de sa semence.  Ses partenaires accueillirent cet orgasme de commentaires visiblement flatteurs et les coups de butoirs redoublèrent d’intensité, bientôt il sentit dans son rectum, les veines se gonfler de sang et Il ne fallut pas longtemps pour que son partenaire jouisse en lui et le remplisse de foutre. Quand enfin, ils le déposèrent, le second, celui qui finalement s’était contenté de le maintenir afin que son compagnon prenne son plaisir, le prit par la main et l’entraîna hors du vestiaire. Il faut dire que cette « danse » à trois avait attiré pas mal de monde dans ce vestiaire, ;

il fallut d’ailleurs jouer des coudes pour se faire un passage entre tous ces mecs se tripotant encore avec ou sans serviette. Certains le congratulèrent par une petite tape sur l’épaule d’autres encore le félicitèrent dans leur langue ou de quelques mots d’anglais.

Ils se retrouvèrent dans une salle de hammam condamnée non ouverte au public sans doute à des fins de nettoyage ; c’est en tous cas ce qu’il supposa. Son nouveau compagnon se coucha alors sur le carrelage et lui fit comprendre qu’il souhaitait ardemment se faire bouffer le cul en ouvrant les cuisses pour offrir sa rondelle déjà bien dilatée à sa langue.
Bien sûr, il s’exécuta sans hésitation ; ce trou du cul offert était comme rarement, ouvert, offert ; Sa langue l’enculait profondément et se délectait d’une palette de saveurs musquées et arrachait de longs et profonds gémissements à l’inconnu.

Cette rencontre inattendue ne pouvait que faire son bonheur : il aimait par-dessus tout « bouffer les culs » et il venait de trouver quelqu’un qui y prenait réellement et intensément plaisir. Le mec jouissait vraiment de cette langue qui l’explorait, qu’il coinçait quelques fois en resserrant ses sphincters, de cette langue qui lui massait le périnée, qui lui léchait les couilles laissant les doigts explorer son tréfond. Puis ce mec voulut sa queue, cette belle et épaisse verge. Il se mit alors en position et il put alors s’y empaler.
Quel bonheur ! Après le formidable orgasme dans le vestiaire, après avoir été radieusement possédé, après s’être longuement délecté entre deux fesses, il ramonait le derche d’un bel inconnu qui y prenait un réel plaisir. Agrippé à sa poitrine, il lui titillait les tétons et les anneaux qui les ornaient, sa queue allait et venait en parfaite communion avec le fondement qui l’accueillait ; il sentait chaque sphincter l’enlacer, l’enserrer faisant ainsi monter doucement leur plaisir dans des contrées rarement atteintes. C’est le bel inconnu qui le premier céda et dans un ultime et formidable spasme, jouit, constellant le sol de son foutre. Il le suivit de peu, choisissant de joindre sa semence à celle de son compagnon de plaisir.
Difficile de se quitter après cela, leurs corps rechignaient à se séparer et, malgré les difficultés à communiquer, leurs corps parlaient pour eux, ils se retirèrent dans une cabine, juste pour prolonger encore cette communion des corps…..

Après, ce fut après.

  








1 commentaire:

  1. J'aime tes mots, tes phrases, tes aventures et tes récits, et je suis sur que j'aimerais te connaitre !

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