11 mai 2020

profonde caresse



Nous n'étions pas vraiment copains;  juste  collègues de sport et d'entraînement.  Nous nous croisions régulièrement,  deux fois par semaine,  au gymnase. Le plus souvent adversaires sur le terrain, nous n'avions échangé jusqu'à ce jour que les banalités d'après match et je dois l'avouer quelques regards furtifs dans les vestiaires.  Je ne sais pas vous mais j'ai comme des "antennes " qui quelques fois , même si l'efficacité est loin des 100%, déclenchent l'alarme quand elles détectent qelqu'un de la "famille". El là tous les indicateurs étaient au rouge. 
J'aimais en effet le regarder discrètement sous la douche,  son corps longiligne, sa peau blanche presque translucide et glabre hormis une légère couronne brune au dessus d'un long sexe posé sur de belles couilles pendantes. C'était d'autant plus agréable qu'il est de ceux qui aiment à rester longtemps sous la douche et du coup nous nous nous sommes souvent retrouvés à être les derniers. 

Ce jour là,  épuisés par l'entraînement,  trempés de sueur,  sales, nous eurent la déconvenue d'apprendre que la "chaudière était tombée en panne et que malheureusement les douches ne disposaient plus d'eau chaude.  Sauf à se résoudre à la douche froide,  pas d'autre alternative que de rentrer chez soi.  C'est le moment qu'il choisit pour m'aborder. il était déjà en train de mettre sa doudoune sans même se changer - "j'habite tout près.  Si tu veux,  accompagne moi et tu pourras te doucher et te changer chez moi.  J'ai aussi des bières au frais". Tout cela avec un beau sourire un rien entendu.
- OK, tu as raison, exit la douche froide et une bonne bière c'est cool! dis-je en renonçant à me changer et en mettant mon anorak sur mon t-shirt encore trempé de sueur.
Effectivement il habitait vraiment à deux pâtés de maisons du centre sportif.
L'appartement était petit mais agréable.  Une ambiance de garçon sportif , presque à l'image de ce que sa chambre d'adolescent avait dû être dans la demeure familiale.
- met-toi à l'aise,  me dit il en me tendant une bière juste sortie du frigo. 
Et joignant la parole au geste,  il fit valser sa doudoune,  ses chaussures et son short dans un coin de la pièce, se décapsula une bière et vînt trinquer avec moi juste vêtu de son t-shirt sale et de son jockstrap.  Le même sourire entendu éclairant de nouveau son visage.  - met-toi à l'aise, répéta-t-il.  
 Je souris,  sans doute un peu bêtement;  j'avais effectivement encore mon anorak sur le dos et je crevais de chaud.  Je l'imitai donc et mon anorak,  mes chaussures , et mon short ôtés, c'est avec un sourire malicieux et en jockstrap que je trinquai de nouveau avec lui. 

-Tu es encore trempé,  je vais te prêter un t-shirt propre pour après la douche,  dit-il en parcourant de sa main mon dos et. ...oups!... mes fesses. 
-hmmm,.... ajouta-t-il.
Et voilà c'était aussi simple que cela, comme quelque chose d’évident pour l'un et l'autre,  comme si c'était écrit. 

En quelques secondes nous voilà scotchés bouche contre bouche à nous caresser les fesses et à jouer avec les bretelles de nos jockstrap. 

- Viens allons dans ma chambre, on sera mieux, dit-il en me prenant par la main.

Nous nous retrouvâmes sur son lit à nous peloter, nous bécoter et à partir à la découverte de nos corps et de nos envies.



Mes doigts caressaient ses formes anguleuses,  sa peau encore poisseuse de sueur mais néanmoins douce. 
Nulle envie à ce stade d'ôter nos t-shirt sales et nos jockstraps humides.  L'odeur musquée qui s'en exhalait ajoutait au délire. 
J'humais le tissu moite et tendu de son bike et je me laissais enivrer par ses intimes effluves.  Pendant ce temps, ses mains s'appliquaient   à me donner du plaisir; l'une me malaxait fermement les fesses, l'autre en caressait le sillon tout  en flattant du bout des doigts, ma rondelle.


Tout doucement sans avoir à en parler,  toute notre attention se concentra sur les mouvements de cette main,  de ces doigts qui allaient et venaient et qui un à un  devaient se frayer un passage.  Je le voulais,  tout mon corps ne désirait plus que cela,  communier,  ne faire qu'un avec lui.  Il enleva son t-shirt encore bien humide de sueur  et me le tendit, j'y enfouis mon visage; Ses effluves intimes me faisant autant d'effet que des poppers, je lâchai prise et jouissais intensément de ses caresses de plus en plus intimes et pénétrantes. Et si pendant quelques instants je résistai à l'introduction des dernières phalanges,  ce fut dans une intense décharge électrique que je sus ce que c'était que le plaisir! J'étouffai un cri de douleur et de plaisir dans le coton moite de mon jockstrap. Puis tout fut plus simple.  Il allait et venait doucement en moi caressant subtilement ma prostate, déclenchant des vagues de jouissance infinie.
C'était la première fois que j'atteignais de tels sommets de plaisir,  sans même bander,  ses caresses avaient trempé mon jockstrap de multiples et généreuses éjaculations. 
Après cela,  il se tint debout devant moi,  ôta son jock me regarda quelques instants le sexe bien dressé contre son ventre avant de me déshabiller également. 
Agenouillé devant moi, il vint s'occuper de ma verge qu'il engouffra totalement; il ne fallut pas longtemps pour qu'elle prenne des allures de mandrin et c'est alors que contre toute attente il vint s'empaler sur moi. Enserrée dans son fourreau, subissant les vas et viens experts de mon compagnon,  ma verge, les veines saillantes et gonflées de sang était prête à exploser mais quand il me savait proche de l'orgasme, il se retirait ou freinait sa cavalcade. 
Nous fîmes alors longuement l'amour et il jouit longuement empalé sur ma queue profondément ancrée en lui. et ce n'est qu'après m'avoir branlé qu'il se retira non sans avoir goûté à ma semence jaillie sur nos torses.

Après une longue et voluptueuse douche prise en commun,  je quittai son appartement fou de bonheur, léger comme une plume.  J'avais encore son odeur dans les narines,  je portais avec fierté les vêtements qu'il m'avait prêtés : un t shirt et un boxer propre.  J'avais bien sûr dans mon sac de quoi me changer après le sport mais je crois que nous tenions tous deux à cet échange intime.  Comme pour prolonger encore notre communion et notre nouvelle amitié.

      






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