08 juin 2020

un dernier? pour la route?



Tu as décidé que, oui vraiment tu ferais l’amour avec moi. Quand tu me l'as dit, c'était au détour d'une conversation, quelque part entre Madeleine et Concorde. Quelques instants avant nous parlions des fringues que nous venions d'acheter, quelques instants après, du film que nous allions voir sur les Champs, de tout et de rien quoi, comme de bons amis. Tu m'as excité un moment mais ne te croyant pas, j'ai vite oublié.

C’est à vrai dire une situation délicate pour moi ! Bien sûr que j’en meurs d’envie, et depuis fort longtemps. Mais nous avons depuis, eu le temps de devenir amis. Nous avons depuis, parlé, rigolé, partagé déjà un peu d’intimité. Nous nous connaissons donc un peu, trop peut-être pour donner à l’amour des corps l’intensité, la force de la découverte de l’inconnu qui mérite de transgresser l’amour conjugal. Mais cette amitié naissante n’a pas tué mon désir et a fait naître en toi, l’hétero de base, après le jeu habituel du charmeur, conscient de l’effet produit, une certaine envie de passer outre les barrières. Ce soir là, nous avions passé une bonne soirée entre copains ; tu m’as parlé de tes conquêtes, de toutes ces filles qui te courent après et que tu dédaigne la plupart du temps.
Celles que tu raccompagnes chez elles et qui ne demandent qu’une seule chose : que tu montes chez elles prendre un dernier verre, le dernier, pour la route… et toi, tu prends un malin plaisir (que tu dis) à justement, ne prendre que ce dernier verre, pour la route… mais ton insistance à vouloir passer pour un allumeur est douteuse, le sourire de tes yeux cherchant à mesurer l’effet produit sur moi en dit long sur ce que tu as en tête. Alors nous aussi nous montons chez moi boire un dernier verre… mais c’est toi qui me le proposes !


je sors une bonne bouteille de vin, deux verres et la soirée s'engage, chaleureuse, tendre aussi, nous écoute quelques titres, on rit, on fait une petite partie de cartes, le temps passe, c'est bon. Tu n'as visiblement pas envie de partir et moi je voudrais que tu reste; nos voix se font plus traînantes, le vin sans doute? nos regards se croisent et s'évitent, quelque chose en nous s'est réveillé et nous ne voulons pas le voir, pas tout de suite. des fois on se frôle. 


Enfin, ta main s’est posée sur mon genou, tu n’as même pas attendu que je te propose une boisson. Tu m’as dit " je veux bien essayer" et, sans attendre, tu t’es déshabillé ; ostensiblement, devant moi, comme pour bien te montrer, fier de ton corps, sûr de l’effet que cela effectivement, me faisait. Me voilà mort de trouille, paniqué, que faire ? Accepter ? Refuser ? Tu te joues de moi ? Est-ce du bluff, vas-tu au dernier moment partir dans un énorme éclat de rire et me jeter à la figure « mais tu n’as quand même pas cru que j’étais sérieux !!? » 
 

Mais non, tu n’as plus sur toi maintenant que ton caleçon et ton sourire ravageur, encore plus ravageur quand tu commences, sans un instant d’hésitation à enlever ce dernier bout de tissu. Découvrant ainsi, derrière une délicieuse touffe de poils, ta queue, ta queue à toi mon ami.
Et tu restes là, fier comme Artaban debout et nu devant moi, ta bite à quelques centimètres de mon visage ; et moi, qui reste cloué là, assis sur mon canapé. Bravo tu as réussi à me déglinguer la tête, je bouillonne, je dois faire quelque chose tandis que tu me regardes, ton sourire franc et sans arrières pensées et ta queue, ta queue, là juste devant moi qui doucement se dresse, les effluves de ton intimité qui déjà me parviennent. Il faut que je réagisse !






L’amitié, c’est entre l’indifférence courtoise et l’amour. La gradation des sentiments est très large. Du bon copain à l’ami intime. Du copain de virées à l’homme à qui l’on dit tout, toutes les situations existent. Toi, c’était entre les deux. En tous cas tout dans notre relation aurait dû m’interdire d’aller plus loin ce soir là. D’abord, nous ne sommes pas intimes, mais est-ce là une condition suspensive ou encourageante ? Nous sommes collègue de bureau, pas dans le même service, mais dans la même entreprise ! Là, tout le monde s’accorde à dire que c’est LA condition suspensive ! Et puis, je t’ai connu par ta copine qui, de fait, travaille dans mon service et là, là, pour le coup, c’est très suspensif.

Pouvions-nous encore ce soir là, arrêter le mouvement, tout oublier ? Tu étais nu devant moi, ton sexe posé là devant mon nez et déjà turgescent. Que pouvais-je faire, te demander de te rhabiller ? Te foutre mon poing sur la gueule ? Te prier maladroitement, mollement de ne pas aller plus loin ? Nous sortions d’une virée dans les bars, tu avais souhaité, pour me faire plaisir disais-tu aller dans le marais, dans les bars de garçons… j’aurais dû être plus alerte à ce moment là, me douter de quelque chose.
Alors, timidement, tremblotant, j’ai caressé ta verge du dos de la main, j’ai posé un léger bisou à la naissance des poils ; j’aurais pu tout arrêter là, avec une sorte de dignité qui plus est ; mais non, je me suis levé, t’ai pris par la main. Nous sommes allés dans ma chambre sans un mot. Tu ne riais plus, tu comprenais que ta plaisanterie, ta provocation n’en était plus une. Tu voulais et tu auras ce que tu étais venu chercher. Tu n’en menais donc pas large et moi non plus d’ailleurs. Nos cerveaux étaient assaillis d’alertes de toutes sortes : sur le lendemain, sur Carine, ta copine, sur le bureau, sur comment allions-nous gérer cela. Mais ces flux étaient immédiatement censurés et rejetés avec armes et fracas. Nous étions dans l’action et il nous fallait terminer, demain serait un autre jour. Couché sur le lit, nu, tremblotant de plus en plus, un sourire terrorisé sur les lèvres, tu me regardais me dévêtir.
Je t’ai rejoint sur le lit, nous nous sommes regardés longuement, nos mains respectivement posées sur le visage de l’autre. On ne riait plus, on allait au devant du désir. Je me suis approché de tes yeux, tes yeux qui me brûlaient du regard et, comme pour éteindre l’incendie, j’ai posé sur chacun d’eux, un tendre baiser. Nous avons ensuite échangé notre premier baiser d’amour, profond, long. Tu embrassais bien, finalement tu t’y prenais assez bien, tout en douceur, sans timidité exagérée. Je pensais que ton inexpérience en la matière te laisserait aller à une certaine passivité, mais non, ta main déjà explorait mon corps et sans crainte aucune cherchait ma bite. Tu n’as pas été long à te pencher et à la prendre dans ta bouche. Je te caressais le dos, tandis que tu t’affairais sur mon engin. Mes mains cherchaient ton cul, ma bouche parcourait ton dos.
J’étais abasourdi, toute crainte, tout doute s’étaient éloigné de moi. Ta queue ne mentait pas, ma queue ne mentait pas ; par moment, je prenais ton visage et je scrutais longuement ton regard pour chercher toute trace d’imposture ; je n’y voyais que de la sincérité et le désir d’aller plus loin.

Tu n’avais reculé devant rien, tu t’étais laissé bouffer le cul et tu avais gémi. Tu as fait de même avec moi, avec beaucoup de délicatesse au début et de la fougue très vite ensuite. Ma queue très longue, très droite semblait te passionner : tu la regardais, l’embrassais, l’engloutissais tandis que ta main me malaxait les couilles. C’était de longs moments sans échange de mots hormis nos gémissements mêlés. Alors que nous étions tout deux accroupis face à face sur le lit, que nous nous embrassions, et alors que je te faisais découvrir un nouveau plaisir en te triturant les tétons, nous avons marqué un moment d’arrêt et nous nous sommes regardés ; j’avais envie de te pénétrer, si intensément que l’idée a du te parvenir.
Tu ne savais pas quoi en penser, tu avais peur ; le voulais-tu ? Tu as regardé ma queue là encore toute droite, là juste devant toi ; tu tremblais. Sans un mot, je me suis levé pour chercher le gel et la capote. Une dernière fois comme pour un long adieu, je t’ai pris le visage dans mes mains, t’ai regardé comme pour être sûr que tu le voulais vraiment.

Je t’ai tendu la capote et t’ai demandé de me la mettre, tandis que je préparais ton cul. Doucement, tout doucement,
tandis que tu me léchais et mordillais les épaules et le cou, mes doigts ont calmé et apprivoisé ta rondelle. Le moment venu, je t’ai rapproché de moi et, avec infiniment de tendresse et de précaution, je t’ai pénétré sans jamais quitter tes yeux des miens, suspendu à ta douleur ou à ton plaisir. Puis, lentement, à ton rythme, je t’ai baisé, doucement tout d’abord, puis avec fougue ; c’est toi qui menais le bal, ton corps maintenant couvert de sueur se soulevait régulièrement ; nous avions toujours les yeux rivés l’un sur l’autre et quand tu levais la tête comme pour mieux profiter seul de ton plaisir, je ne tardais pas à ramener ton regard sur le mien, je voulais profiter de tous tes instants de plaisir, ne pas en perdre une miette.
Tu bandais bien, je te branlais tandis que tu t’activais sur moi. J’étais très attentif à accompagner ton plaisir, je voulais qu’il soit partagé avec le mien, en aucun cas je n’aurais voulu que pour cette première fois nous eussions à jouir en décalé. Tes vas et viens sur ma queue se faisaient plus rapides plus pressants ; à chaque pénétration tu pesais plus fort sur moi et sur ma queue, comme pour me sentir en toi encore plus profond. Ta queue très dure dans ma main, s’agita soudain et dans un long spasme tu couvris mon torse de sperme ; je n’ai pu ni voulu résister à cette violente émotion et quelques instants après dans un long hurlement, j’ai joui en toi.
Tu t’es endormi dans mes bras. Demain c’est samedi, Carine te cherchera sûrement. Ne pensons pas au lendemain








superbe vidéo:

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