17 décembre 2005


JEVEUXQUOI ?

Journée éprouvante à faire comme beaucoup, les magasins ; chercher les cadeaux pour les uns et les autres, accroché au cellulaire, « et lui, tu crois que ça lui plaira ? Dans cette couleur ? Un bouquin de cuisine ? ». S. m’avait donné rendez-vous aux Galeries Lafayette pour finir l’après midi ensemble. Extenués, saouls de la foule et de la frénésie ambiante, nous nous sommes réfugiés chez lui. Enfin un peu de calme : le dernier Diana Krall, un th et un bon papotage entre « bonnes copines » rien de mieux pour finir une journée. Vautrés sur son lit, discutant sur tout et de rien, juste à notre plaisir de passer un moment ensemble sans personne d’autres, la tendresse est venue, nos jambes se sont entremêlées, les bisous tendres aussi. Les caresses de plus en plus précises : les bras d’abord, puis sous le tee _shirt, puis le dessus du pantalon, comme si de rien était, tout en parlant. C’était bien, j’étais bien, heureux de ce moment de tendresse entre nous. Mais je voyais bien que tu voulais aller plus loin, tu me demandais de t’embrasser, tu mettais ma main dans ton caleçon : tu bandais bien entendu, et moi tout doucement, sans te vouloir te heurter je l’enlevais. J’étais bien, je voulais de ces caresses, j’étais content de retrouver le grain de ta peau, ce corps si souvent aimé, mais je ne voulais pas aller plus loin ; tu ne t’es pas formalisé, tu as sorti ta queue et tranquillement dans mes bras tu as commencé à te branler tandis que je te racontais quelques unes de mes dernières rencontres. Tu m’as dit « je veux jouir, montre-moi ta queue ! » je me suis exécuté, tu as continué ton travail tout en me caressant la bite de tes yeux et de ta main libre. Tu as joui, longuement, vraiment, dans un grand râle suivi d’un grand rire joyeux. J’ai immédiatement regretté mon refus. Tu t’es levé, je t’ai vu nu devant moi, j’ai vu ta merveilleuse queue devant moi et j’ai regretté mon refus. Je veux quoi ?
Je suis rentré à la maison car nous devions aller à l’opéra ensemble et j’avais oublié les billets. J’ai pris une douche et je me suis résolument branlé pour apaiser le malaise qui grandissait en moi.
Je veux quoi ?

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