07 octobre 2006

Promiscuité **




Longtemps, j’ai évité les séances de sport et de gym de l’école ou du lycée. L’heure de sport était pour moi une véritable hantise ; dès la veille de la séance de sport, j’échafaudais des tas de scénarios pour tenter d’échapper à ce calvaire. Autant dire que bien peu ont abouti!
D’abord, j’étais un gaucher contrarié, et puis trop grand, toujours le plus grand de la classe. Trop vite grandi, contrarié, j’étais vraiment maladroit et courir après une balle, monter à la corde ou pire encore attraper une balle et la passer rapidement était un vrai cauchemar. Et puis j’avais horreur des sports collectifs, particulièrement ces sports où il faut se toucher, se bousculer, s’attraper. Maintenant avec le recul, je sens bien que la vraie raison de cette aversion c’était le trouble provoqué par le contact des autres, la vue des autres garçons.


Gamin, je refoulais ces émois. Adolescent, persuadé que cela se voyait, je faisais tout pour éviter les sports collectifs et surtout les longues séances de vestiaires.

La promiscuité, la chaleur et la moiteur ambiante, le naturel viril avec lequel mes camarades se déshabillaient, se donnaient des claques sur les fesses, plaisantaient, nus comme des vers, sans aucune pudeur. Cette ambiance de mecs, provoquait chez moi, une subite timidité : je restais dans un coin, à me déshabiller, seul, presque en me cachant ; j’allais à la douche au dernier moment, avec les retardataires.. Je voulais éviter ces longues séances où la nudité aidant, on pense nécessairement au cul : les plaisanteries fusent ; sur les filles, sur celui qui est puceau, celui qui à la plus grosse....
Je me cachais presque, attitude qui contrastait fort avec mon naturel plutôt gai et extraverti.
Je n’ai pourtant jamais eu de réflexion d'aucune sorte, jamais je n’ai été traité de PD ou d’autres "gentillesses" adolescentes. Personne n’aura donc remarqué mes coups d’œil à la dérobée sur ces sexes apparaissant sous un slip ou un caleçon enlevé, ces muscles naissants frottés énergiquement

sous la douche, ces couilles savonnées , ces prépuces décalottés et nettoyés. Maintenant bien sûr, ces ambiances de vestiaires et de gymnase font partie de la motivation à se lever le matin pour aller suer sur les machines de tortures du club Med.
<7106




1 commentaire:

  1. Anonyme4:02 AM

    Hey !
    Tu as laissé un commentaire sur mon blog www.myfrenchboyfriend.com et je voudrai entrer en contact avec toi mais il n'y a pas d'email sur ton site. Ecris-moi pour que je puisse te rejoindre myfrenchboyfriend@yahoo.com
    Merci !

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