17 février 2007

il est tard


il est bien tard, voilà un samedi de passé. Demain, la maison sera pleine de de copains, de bruit, de fumée aussi. tout cela adoucira cette douleur qui me prend le ventre chaque dimanche à l'idée de reprendre le collier le lundi matin. Mais là, maintenant, je suis seul. Je vais vers mon lit, j'éteins une à une les lumières , le silence se fait. Je traverse l'appartement simplement éclairé des lumières de la ville. Le chat à mes pieds. Demain il fera jour.


2 commentaires:

  1. Anonyme10:08 PM

    "Le chat à mes pieds..."

    C'est très bien aussi, certains soirs, de le savoir là, tranquille et ronronnant dans le noir et de sentir sa tête posée, doucement, contre le tandon d'Achille...

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  2. "cette douleur qui me prend le ventre chaque dimanche à l'idée de reprendre le collier le lundi matin"

    Cela aussi je le ressens. Trop souvent.

    Heureusement le chat contre mes pieds ronronne. Quel réconfort.

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