Il m’a souri, mais je n’ai pas compris. Pas tout de suite. Le nez plongé dans mon guide, j’essayais de construire une image mentale du centre-ville tout en dégustant une horchata. J'ai relevé la tête, il s’est rapproché. Nouveau sourire. Je réponds par un haussement de sourcil constipé et gêné qui se voulait sexy.
Je suis à Chueca, mais je ne le sais pas encore. Je viens d’arriver dans cette ville où j’ai été muté contre ma volonté. C’est le pays de ma mère. Ce n’est qu’à deux heures trente de Paris. J’ai l’impression de perdre mon anonymat ici, d’être surveillé en permanence, l’océan atlantique ne me protège plus de cette bourgeoise aigrie qu’est l’Europe. L’ennui me guette déjà, alors que je ne suis à Madrid que depuis une paire d’heures…
« T’as besoin d’aide ? » Je lui réponds par l’affirmative que je suis à la recherche d’un appartement, d’un plan de métro et d’amis. Bref, j’ai besoin d’une vie ici. Il s’étonne que mon accent ne corresponde pas avec mon pays d’origine. Je connais le truc, alors pour abréger ses souffrances, je lui propose de lui expliquer autour d’une table et d’une bouteille, ici et tout de suite. Ses yeux s’agrandissent, il me dit allons-y. Je lui narre le parcours sinueux de mon histoire. Il me dit la sienne. Entraîneur de la sélection nationale espagnole d’un sport relativement connu. Présentateur d’un programme sportif diffusé à une heure de grande écoute. Je me sens tout con. J’ai honte de ma suffisance et de l’avoir invité à dîner en ayant l’impression de lui faire une fleur parce qu’il avait le double de mon âge. Du coup, je gonfle mon importance professionnelle, histoire de me redonner confiance. Il devine ma vantardise avec un regard amusé. Je souris puis me tais, de peur de m’enfoncer. Le dîner terminé, il me raccompagne à mon hôtel. Je lui propose alors de monter. Il ne refuse pas et me suit dans les escaliers. Je l’imagine me mater dans l’ombre. J’ouvre la porte et n'allume pas la lumière laissant la pièce uniquement baignée par l'éclairage de la salle de bain entrouverte. J'enlève ma chemise et m’asseois sur le lit. Il s’assied à côté de moi, regarde un instant ses pieds puis me caresse le torse du bout des doigts. Je l’embrasse. Sa langue est fine, douce et craintive. C’est surprenant. Je caresse son crâne dégarni à pleine main. Il a compris. Mais il passe d’abord sa langue dans mes narines… puis déboutonne mon pantalon; je laisse faire, Je soulève même mon bassin pour l'aider à baisser mon froc et mon boxer. Il descend alors s’occuper de ma tige prête à craquer. Il lui donne une foule de bisous pointus avant de l’enfourner autant que possible dans sa petite bouche. On dirait un gamin avec un bonbon. Enfin, un gamin chauve d’un mètre quatre-vingt… Il s’amuse comme un fou et c’est bon. Je lui serre la nuque avec la main droite et le force à remonter m’embrasser. Il se laisse faire. Je le pousse sur le lit et m’apprête à le déshabiller. En un clin d’œil, son tee-shirt, son caleçon et son pantalon jonchent le sol. Il a un corps de sportif exemplaire, ferme et musclé. Mais il ne bande pas. Mon Dieu comme il est velu! Ol y en a partout, noirs, épais bouclés, odorants. Je lui lèche les poils des testicules puis englobe dans ma bouche son service trois pièces. Son sexe réagit. Un peu. Je ne m’occupe plus que de lui. Il grandit. Mais il est si petit ! Si petit dans cette broussaille noire! Ce macho musclé riche et célèbre a un kiki tout rikiki ! je ris intérieurement mais continue à le sucer avec ardeur, à lui bouffer son entrejambe, son sillon humide, à chercher sa rondelle au fond du maquis... j'en ai plein la bouche, Je me marre .. bientôt, il gémit, pousse sa queue dans ma bouche et jouis longuement et abondamment . J'avale tout puis je me place à califourchon sur lui et branle violemment ma longue verge jusqu'à lui envoyer de belles giclées de foutre sur le torse.
Il est pressé, il doit partir. Il se rhabille, mon sperme encore frais sur le torse, fait une belle auréole sur son tee-shirt. Je l'aurais bien baisé.. peut-être a t-il reculé devant mon braquemart.
Je lui dit, tu vas partir comme ça, tu pue le sperme, viens prendre un bain je vais te laver. Comme il proteste, je lui ôte d'autorité son tee-shirt et le caleçon et fait couler l'eau .
Dans la baignoire, son corps dépasse de partout . L'eau donne une brillance particulière à ses poils noirs que je caresse partout. Après lui avoir demandé de se retourner, Je tombe raide dingue devant ses fesses musclées et noires de poils, sa raie que j'écarte est tellement fournie que malgré mes effort, j'aperçois qu'avec peine sa rosace..
Il ne bande pas, curieux, moi à sa place, j'aurais une trique du diable...
deuxième rencontre,
Aujourd’hui, c’est vendredi. Cela fait déjà trois jours et je ne l’ai pas rappelé. Pourtant j’en ai envie. Dommage, j'aurais bien le connaître davantage, peut-être une autre fois.. Là, j’attends une vague fille blonde qui parle trop fort. Elle veut ABSOLUMENT me faire rencontrer un mec qui vient du même pays que moi. Et il est arrivé depuis un mois. Quelle coïncidence ! m’a-t-elle dit. Il fait chaud sur cette place, et pas moyen de se mettre à l’ombre. Abreuvé de soleil jusqu’à plus soif, ma vue se trouble, les couleurs ondulent, les contours se brouillent et ma tête tourbillonne. Elle arrive en levant les bras au ciel pour me signifier sa présence, à moi et à la terre entière. Elle m’énerve déjà. A ses côtés, un mec bronzé, fin, blond doré et avec de grands yeux bleus. J’arrête de respirer. Il me serre une main virile en me disant salut. Je bredouille une connerie sans queue ni tête, époustouflé par celles de mon interlocuteur. On va boire un verre, puis deux, puis trois. On chante, bras-dessus bras-dessous. Mon aisselle près de la sienne me fait transpirer de plus belle. Sa main qui me tape sur la cuisse pour me féliciter d’un bon mot me fait tressaillir. Son regard planté dans le mien à chaque fois qu’on trinque me fait léviter de bonheur. Le sportif m’appelle sur mon portable. Je décroche et lui dit que mon père est de visite pour quelques jours et que je ne manquerai pas de l’appeler d’ici une semaine. On va danser avec mes deux comparses. La blonde n’est pas si conne que prévu et la bombe est aussi intéressant que beau. On déconne à plein tube tous les trois jusqu’à six heures du mat. Elle doit rentrer prendre sa pilule. Son mec arrive le week-end prochain et ça fait un mois qu’ils ne se sont pas vus. Elle part. Je reste avec lui. On est raide bourré. Mon hôtel est sur son chemin. On a du mal à marcher. On titube sur les trottoirs en rigolant. Il se maintient debout en s’appuyant sur mon épaule. Je suis trop à côté de mes pompes pour tenter quoi que ce soit. On arrive à mon hôtel. Il me dit qu’il ne se sent pas capable de rentrer chez lui et qu’il ne sait pas où sont ses clefs. Je l’invite à partager ma chambre. Il me répond que je lui sauve la vie. A peine refermé la porte, il me plaque contre le mur et m’embrasse à pleine bouche. Je me laisse faire. Je n’en crois pas mes yeux qu’un type comme lui veuille s’abandonner dans mes bras. Je décide de profiter de son moment de faiblesse alcoolisée et l’entraîne vers le lit. Je lui enlève son tee-shirt et déboutonne son pantalon. Je suis un peu brutal, trop d’alcool dans le sang. Je sors sa queue. Elle est immense. Je la gobe puis me met en position pour qu’il prenne la mienne en bouche, le pantalon baissé jusqu’aux genoux. Je tente quelques doigts humidifiés entre ses jolies petites fesses. Il me dit que non. Je continue donc de caresser activement son énorme sexe avec ma langue. Au bout de quelques minutes, il se cambre et il y en a partout. Il me jette des litres de foutre à la figure. Puis c’est mon tour de lui infliger le même sort. Plein de sueur et de foutre, on s’évanouit entre les draps. A mon réveil, il n’est plus là. Un post-it est collé sur la porte. « Au cas où… 667889554 ».
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