Je te revois ce jour d’été, ce jour de grande chaleur. Tu as frappé à ma porte, encore essoufflé par ta course et la montée des cinq étages sans ascenseur. Couvert de sueur dans ton tee-shirt et ton short trempé.
Tu m’as souris, de ce sourire que je ne voulais plus voir, avec ces yeux que je tentais d’oublier. Je t’ai laissé passer bien sûr ; que pouvais-je faire d’autre, tu me savais de nouveau conquis, tu l’avais déjà lu dans mes yeux. Tu es parti vers la chambre. Pas besoin que je t’indique le chemin, tu le connais si bien. Tu as jeté ton tee-shirt sur le lit en t’affalant d’un bloc sur le fauteuil - je voudrais prendre une douche, il fait si chaud !! –
Tu as attendu que je te rejoigne, tu portais cet infâme short gris, sans slip bien entendu ! Et tu avais légèrement écarté les jambes afin que je devine, afin que je me souvienne de ce j’avais tant aimé, tant caressé ; ce qui me rendais fou, il y peu encore.
Je souriais bêtement, tu me savais conquis, sans combat, sans un mot, sans rien ou presque, juste un regard, juste l’odeur de ton corps, le souvenir des dons passés, et l’envie de toi.
Tu es parti sous la douche, en m’envoyant au visage ce short trempé de ta sueur, imprégné de tes odeurs les plus intimes. Je suis resté là, te regardant parcourir les quelques mètres qui te séparaient de la douche, nu. Je regardais le mouvement de tes fesses. Tu riais, fier de toi, fier de tes ravages, tu bandais j’en suis sûr. Certain de la suite, certain.
Tu as laissé la porte entrouverte, tu as fait couler l’eau brûlante comme tu l’aimes. Quand j’ai poussé enfin la porte, La vapeur envahissait la salle de bain je distinguais à peine ton corps derrière la vitre embuée. Je me suis déshabillé et je t’ai rejoins. En un instant tes mains m’ont attiré vers toi, ta bouche m’a happé violemment. Nous nous sommes savonné, nos mains parcouraient nos corps, je pouvais de nouveau sentir ta belle queue entre mes cuisses, explorer ton cul du bout de mes doigts.
tu es soudain sorti, tu m'as apporté mon rasoir
- rase-moi, rase moi - je me suis exécuté. doucement, méticuleusement. Avec la lame, j'ai caressé ton corps, tout autour et tout au long de ton sexe érigé, longuement, jusqu'à ne plus rencontrer la moindre aspérité au bout de mes doigts, au bout de ma langue. Puis je me suis attelé à ton cul, à tes couilles que je soulevais l'une après l'autre enlevant ces longs poils, retrouvant leur merveilleuse et fragile douceur. Enfin, j'ai pu t'admirer, je ne t'avais jamais vu ainsi.Tu m’as repoussé et retourné vers le mur. Tes mains m’ont écarté fermement les fesses, ta langue est venue me caresser l’entre cuisse, les couilles, la rondelle. J’ai accueilli tes doigts qui doucement puis plus violemment m’ont préparé à te recevoir. Enfin, ta bite dressée, sa courbure merveilleuse, douce virgule, est enfin venue me labourer au plus profond de moi. Bien sûr tu m’as fait crier, hurler, cela t’as encore plus excité, encouragé à te donner encore plus à fond, à battre mon cul avec tes couilles. Bien sûr j’ai joui, très vite, très fort. Bien sûr tu as voulu que je te regarde venir, que je lise dans tes yeux le plaisir tandis que ton sperme giclait sur mon visage.
Comme avant.
Que ferais-je dans quelques instants quand nous aurons retrouvé nos esprits ? Te mettrais-je dehors ? Non, je vais te sécher puis nous irons nous reposer sur le lit ; tu t’endormiras tandis que je jouerai tendrement avec ta queue reposée entre mes doigts.
Comme avant



J'ai été celui qui vient frapper à la porte de l'ex. En sachant les choses faciles. Inévitables.
RépondreSupprimerCa a duré un moment. A chaque fois, je me suis détesté, de plus en plus, de profiter d'une situation qui m'était favorable par avance. En faisant cela, je lui plantais un couteau dans le dos à chacune de mes visites même s'il ne m'a jamais repoussé, bien au contraire.
La dernière fois, je me suis dégouté. Alors c'était bien la DERNIÈRE fois.
J'espère que ces rendez-vous ne t'empêcheront pas de continuer ta vie pour toi-même, contrairement à mon ex qui n'a toujours pas pu faire le deuil de notre relation. Par ma faute...