06 juin 2009

cam, la matrice

Nous ne nous connaissons pas. Et pourtant, pourtant, tu t'es dévêtu devant moi, pour moi? 
Je t’ai vu nu, pourtant je connais ton regard quand le désir vient, quand la sève monte. Ton regard fixé sur la caméra, ton regard qui me cherche à travers les méandres de la matrice.
J’ai vu souvent tes muscles se tendre tandis que l’orgasme approchait, j’ai vu ta semence répandue sur ton torse. Nous ne nous connaissons pas mais tu sais que par dessus tout, j’aime tes fesses bombées, fermes, poilues. 
J’aime tes petites fossettes là, juste au creux de tes reins. 
J’aime la perspective chaque fois renouvelée mais jamais assouvie de m’y glisser, profondément, intensément. Je sais que tu aimerais cela, je sais que tu aimerais ma queue : épaisse, longue, veineuse, au plus profond de toi.  Il suffit de voir comment tu m'offres tes reins, il suffit de voir ta rondelle ainsi offerte. Je sais que je t'arracherais des petits cris de douleur/joie/plaisir.
Mais voilà, on ne se connait pas, on se rencontre régulièrement sur la toile. Le plaisir que l’on se donne passe par les webcam puis la matrice et ses kilomètres de câbles. Quelques fois, oui quelques fois, nous avons jouit ensemble. Virtualité des temps modernes.


2 commentaires:

  1. Anonyme9:10 AM

    il sait comment regarder la caméra, il sait comment donner envie et provoquer le désir...et son cul est une merveille, c'est vrai !

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  2. AH! effectivement il sait utiliser toutes ses ressources. J'aime particulièrement son regard.

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