Le soleil point son nez. Enfin, on peut flemmarder au lit le dimanche matin ; se tourner et retourner dans les draps. Somnoler tout en se lovant, tout en se blottissant contre le corps chaud et doux de son compagnon. Juste un long et délicieux moment de volupté. Laisser le chat s’impatienter et réclamer sa pitance en passant et repassant sur mon visage. Se frottant tout en ronronnant. Puis, énervé, chercher un doigt de pied qui dépasse et le mordiller gentiment. Ces matins là, ces matins qui fleurent bon le printemps, on sait que l’on va rester longtemps, longtemps à réduire le monde entier, l’univers, à ce lit baigné de lumière ; toi, moi, le chat.
Une éternité lovés l’un contre l’autre, une éternité de caresses échangées, de sourires, de chatouilles coquines et de douceur partagée. Une éternité à nous admirer l’un et l’autre somnoler.
Bien sûr, je devrai me lever pour nourrir le chat, pour qu’il nous foute une fois pour toutes la paix, pour qu’il nous laisse enfin nous embraser par nos caresses, nos baisers, nous perdre dans le monde merveilleux de notre lit.
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