26 mars 2020

Barcelona (6) trip Axel



Barcelone, J'y ai en quelque sorte mes habitudes maintenant. Je descends toujours dans le même hôtel, en plein centre, en plein quartier "bourgeois" de cette ville fascinante, vivante, que j'adore, que je rencontre régulièrement, toujours avec autant de plaisir. Un hôtel rénové, "hetero friendly" avec piscine et jacuzzi sur une terrasse surplombant les toits de la ville. Quel bonheur de siroter un mojito au bord de la piscine, au milieu des doux babillages de gays du monde entier tandis que le jour rougeoies encore.

ce soir là, je fis la rencontre d'un couple espagnol de Madrid, à Barcelone pour le week end. Visiblement un couple de garçons très attachés l'un à l'autre.

Cela se voyait aux regards échangés, aux petits gestes complices, au respect des mots de l'autre. Beaucoup de tendresse qui leur donnait du coup un charme infini qui me touchait et surtout m'attirait à mon corps défendant. Un brin de jalousie, une envie diffuse encore de me glisser dans cette intime complicité qui transpirait de tout leur être. 
Nous avons discuté longuement, simplement, sans doute tendrement. Nous avions visiblement les uns et les autres envie de continuer cette rencontre d'une autre manière, nous avions visiblement envie de mieux nous connaître. Nos corps le voulaient. Une main doucement posée sur mon genou, un regard sans équivoque rivé sur mes yeux et une invitation à continuer notre discussion dans leur chambre. J'en tremblai d'émotion en acceptant sans à peine une hésitation cette requête.
La porte à peine close et sans se départir de leur sourire enjôleur, ils se sont dénudés; intégralement. Abasourdi, plus qu'intimidé, interdit, je restai comme un couillon sur la banquette de la chambre, balbutiant un merci en saisissant le verre tendu par un Guillermo nu, un sexe magnifique remplissant mon champ de vision. 

-pourquoi ne te mettrais-tu pas à l'aise aussi?- m’enjoignais-t’il en me caressant le bras. Que faire?! 

J'étais de toutes façons excité comme un pou, les hormones à l'envers, j'étais seul à Barcelone et je brûlais littéralement d'envie de partager un peu plus qu'un verre avec ce couple. Tandis que je me dévêtissais, Guillermo et Julio se cajolaient, se bécotaient, se disaient des mots que je ne comprenais pas bien au creux de l'oreille mais qui les faisaient respectivement glousser de plaisir. 
Leurs sexes durcissaient doucement émoustillés de temps à autre par une petite caresse. Nu sur le canapé, la queue dressée, je les regardais jouer ensemble, entrant peu à peu dans les prémisses de l'amour. Avaient-ils simplement besoin d'un "voyeur" ou souhaitaient-ils un compagnon de jeu, quelqu'un pour mettre un peu de piment dans leurs ébats habituels? Je ne le savais pas encore.

 

Je m'approchai d'eux et caressai l'un où l'autre l'encourageant dans ses initiatives.
 Bientôt je fus effectivement des leurs. Nos bouches se joignaient, nos langues s'étreignaient, nos sexes combattaient. Les caresses se faisaient plus intimes, plus précises. Nos sueurs se mêlaient déjà. Nous partions chacun à sa façon à la découverte de nos points les plus secrets. Le temps était comme arrêté, suspendu. J'étais aux anges. Je m'émerveillais à chaque instant du bonheur vécu. Partager autant de plaisir avec des gars charmants et qui plus est merveilleusement bien bâtis. Solides, les muscles durs. Quel bonheur que de se perdre tour à tour entre leurs fesses musclées, à "travailler" leurs petits trous du cul visiblement  domestiqués et rompus à l'exercice!


C'est alors que Julio en vint au fait; il adorait se faire empaler par Guillermo mais il adorait plus encore avoir en même temps accueillir une seconde queue et " la mienne serait parfaite! Aussi longue que celle de son ami et tout aussi massive". 
Si j'acceptais, ils avaient une seconde surprise pour moi. Guillermo adorait aussi être pénétré et ils avaient pris l'habitude d'utiliser un gode pour cela. Tandis que Guillermo allait et venais dans Julio, celui-ci le travaillait avec un gode! Je dis banco! Et Julio alla chercher un long et épais gode... À double " je ne sais comment le définir"! Le jeu consistait tout d'abord pour Guillermo et moi à se mettre cul à cul les jambes bien écartées tandis que Julio lubrifiait son double gode. Tout en caressant la queue et l'entrecuisse de son ami, il entrepris de s'occuper de ma rondelle. La caressant tout d'abord pour me pénétrer ensuite d'un doigt puis deux puis trois. Je gémissais de plaisir tout en me branlant. Je fantasmais déjà sur ce qui allait suivre, j'étais de plus en plus impatient de sentir son engin de plastique couleur chair me pénétrer et surtout de la phase deux de la manœuvre. 
C'est ainsi que doucement mais fermement, il introduisit cm par cm une partie non négligeable de l'objet. Puis il procéda de la même manière avec son ami. Qui gémissait à mon unisson. Doucement ensuite, nous nous rapprochâmes l'un de l'autre. Il fallait pour cela introduire chacun a notre tour quelques centimètres supplémentaire de l'engin. Quant enfin nos cuisses se touchèrent, Julio put enfin prendre dans sa main la queue de Guillermo et la mienne dressées , bien droites , tuméfiées tant elles étaient fermes. Alors il les emprisonna dans une capote afin de les maintenir bien ensemble et entrepris, à califourchon sur nous de s'empaler sur nos deux sexes unis. Il le fit avec une déconcertante facilité et bientôt ses gémissements se joignirent aux nôtres. Je voyais sa queue dressée s'agiter tandis qu'il allait et venait sur notre pal commun. Bientôt, la jouissance proche, il se dégagea et se branla sur nous en un long et puissant soupir tandis que sa semence inondait nos ventres. Enfin, il termina la besogne en nous branlant de concert. Je m'accrochai de toutes mes forces aux bras de Guillermo tandis que je sentais le plaisir monter inexorablement en moi et en un puissant jaillissement accompagné d'un cri de pur bonheur, presque des pleurs, je jouis, je jouis tandis que mon sperme giclait sur la main de Julio, sur la queue de Guillermo, sur mon ventre, sur son ventre. J'étais encore dans les spasmes de l'orgasme que la pression de Guillermo sur mes mains se fit plus forte et je sentis bientôt sa semence me couvrir tandis qu'il hurlait aussi de bonheur. Julio se délecta de nos semences mêlées et nous en partageâmes tour à tour le gout âcre tant attendu.
Il fallut bien sur se séparer! Comme avec regret nous ôtâmes l'énorme engin de nos corps. Nous finîmes par une longue et tendre embrassade et enfin par une coupe de champagne, nus, enlacés sur le balcon de la chambre offrant notre bonheur à la ville endormie.

   


 

3 commentaires:

  1. j'habite pas loin de Barcelone, juste après la frontière. Ville magnifique, riche sur plusieurs plans. Je ne connais pas le "gay Barcelone" mais ton texte est terriblement érotique, terriblement troublant...
    Je suis très preneur des plans à trois, quand le couple s'aime sincèrement, quand je ne suis qu'un trait d'union dans leur leur relation, une parenthèse inoffensive qui n'est la que pour l'instant. C'est comme un cadeau que l'un fait à l'autre, et vice versa...
    Bravo une fois de plus pour ce texte.

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  2. Très beau récit merveilleusement illustré!
    Je n'ai jamais eu l'opportunité d'y aller, il faut dire qu'étant en Lorraine j'y suis un peu (beaucoup) loin, mais peut-être dans l'avenir...

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  3. WOW BCN dove tutto puo' accadere in una notte.
    Compliment dude. A very nice experience, erotic. Il'd like to be at the window of the building infront of you that night :)

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