Barcelone, J'y ai en quelque sorte mes habitudes maintenant. Je
descends toujours dans le même hôtel, en plein centre, en plein quartier
"bourgeois" de cette ville fascinante, vivante, que j'adore, que je
rencontre régulièrement, toujours avec autant de plaisir. Un hôtel
rénové, "hetero friendly" avec piscine et jacuzzi sur une terrasse
surplombant les toits de la ville. Quel bonheur de siroter un mojito au
bord de la piscine, au milieu des doux babillages de gays du monde
entier tandis que le jour rougeoies encore.
ce soir là, je fis
la rencontre d'un couple espagnol de Madrid, à Barcelone pour le week
end. Visiblement un couple de garçons très attachés l'un à l'autre.
Cela
se voyait aux regards échangés, aux petits gestes complices, au respect
des mots de l'autre. Beaucoup de tendresse qui leur donnait du coup un
charme infini qui me touchait et surtout m'attirait à mon corps
défendant. Un brin de jalousie, une envie diffuse encore de me glisser
dans cette intime complicité qui transpirait de tout leur être.
Nous
avons discuté longuement, simplement, sans doute tendrement. Nous
avions visiblement les uns et les autres envie de continuer cette
rencontre d'une autre manière, nous avions visiblement envie de mieux
nous connaître. Nos corps le voulaient. Une main doucement posée sur mon
genou, un regard sans équivoque rivé sur mes yeux et une invitation à
continuer notre discussion dans leur chambre. J'en tremblai d'émotion
en acceptant sans à peine une hésitation cette requête.
La porte à peine close
et sans se départir de leur sourire enjôleur, ils se sont dénudés;
intégralement. Abasourdi, plus qu'intimidé, interdit, je restai comme
un couillon sur la banquette de la chambre, balbutiant un merci en
saisissant le verre tendu par un Guillermo nu, un sexe magnifique
remplissant mon champ de vision.
-pourquoi ne te mettrais-tu pas à
l'aise aussi?- m’enjoignais-t’il en me caressant le bras. Que faire?!
J'étais de toutes façons excité comme un pou, les hormones à l'envers,
j'étais seul à Barcelone et je brûlais littéralement d'envie de partager
un peu plus qu'un verre avec ce couple. Tandis que je me dévêtissais,
Guillermo et Julio se cajolaient, se bécotaient, se disaient des mots
que je ne comprenais pas bien au creux de l'oreille mais qui les
faisaient respectivement glousser de plaisir.
Leurs sexes durcissaient
doucement émoustillés de temps à autre par une petite caresse. Nu sur le
canapé, la queue dressée, je les regardais jouer ensemble, entrant peu à
peu dans les prémisses de l'amour. Avaient-ils simplement besoin d'un
"voyeur" ou souhaitaient-ils un compagnon de jeu, quelqu'un pour mettre
un peu de piment dans leurs ébats habituels? Je ne le savais pas encore.
Je m'approchai d'eux et caressai l'un où l'autre l'encourageant dans
ses initiatives.
Bientôt je fus effectivement des leurs. Nos bouches se
joignaient, nos langues s'étreignaient, nos sexes combattaient. Les
caresses se faisaient plus intimes, plus précises. Nos sueurs se
mêlaient déjà. Nous partions chacun à sa façon à la découverte de nos
points les plus secrets. Le temps était comme arrêté, suspendu. J'étais
aux anges. Je m'émerveillais à chaque instant du bonheur vécu. Partager
autant de plaisir avec des gars charmants et qui plus est merveilleusement bien
bâtis. Solides, les muscles durs. Quel bonheur que de se perdre tour à
tour entre leurs fesses musclées, à "travailler" leurs petits trous du
cul visiblement domestiqués et rompus à l'exercice!
C'est
alors que Julio en vint au fait; il adorait se faire empaler par
Guillermo mais il adorait plus encore avoir en même temps accueillir une
seconde queue et " la mienne serait parfaite! Aussi longue que celle de
son ami et tout aussi massive".
Si j'acceptais, ils avaient une seconde
surprise pour moi. Guillermo adorait aussi être pénétré et ils avaient
pris l'habitude d'utiliser un gode pour cela. Tandis que Guillermo
allait et venais dans Julio, celui-ci le travaillait avec un gode! Je
dis banco! Et Julio alla chercher un long et épais gode... À double " je
ne sais comment le définir"! Le jeu consistait tout d'abord pour
Guillermo et moi à se mettre cul à cul les jambes bien écartées tandis
que Julio lubrifiait son double gode. Tout en caressant la queue et
l'entrecuisse de son ami, il entrepris de s'occuper de ma rondelle. La
caressant tout d'abord pour me pénétrer ensuite d'un doigt puis deux
puis trois. Je gémissais de plaisir tout en me branlant. Je fantasmais
déjà sur ce qui allait suivre, j'étais de plus en plus impatient de
sentir son engin de plastique couleur chair me pénétrer et surtout de la phase
deux de la manœuvre.
C'est ainsi que doucement mais fermement, il
introduisit cm par cm une partie non négligeable de l'objet. Puis il
procéda de la même manière avec son ami. Qui gémissait à mon unisson.
Doucement ensuite, nous nous rapprochâmes l'un de l'autre. Il fallait
pour cela introduire chacun a notre tour quelques centimètres
supplémentaire de l'engin. Quant enfin nos cuisses se touchèrent, Julio
put enfin prendre dans sa main la queue de Guillermo et la mienne
dressées , bien droites , tuméfiées tant elles étaient fermes. Alors il
les emprisonna dans une capote afin de les maintenir bien ensemble et
entrepris, à califourchon sur nous de s'empaler sur nos deux sexes unis.
Il le fit avec une déconcertante facilité et bientôt ses gémissements
se joignirent aux nôtres. Je voyais sa queue dressée s'agiter tandis
qu'il allait et venait sur notre pal commun. Bientôt, la jouissance
proche, il se dégagea et se branla sur nous en un long et puissant
soupir tandis que sa semence inondait nos ventres. Enfin, il termina la
besogne en nous branlant de concert. Je m'accrochai de toutes mes forces
aux bras de Guillermo tandis que je sentais le plaisir monter
inexorablement en moi et en un puissant jaillissement accompagné d'un
cri de pur bonheur, presque des pleurs, je jouis, je jouis tandis que
mon sperme giclait sur la main de Julio, sur la queue de Guillermo, sur mon
ventre, sur son ventre. J'étais encore dans les spasmes de l'orgasme
que la pression de Guillermo sur mes mains se fit plus forte et je
sentis bientôt sa semence me couvrir tandis qu'il hurlait aussi de
bonheur. Julio se délecta de nos semences mêlées et nous en partageâmes
tour à tour le gout âcre tant attendu.
Il fallut bien sur se
séparer! Comme avec regret nous ôtâmes l'énorme engin de nos corps. Nous
finîmes par une longue et tendre embrassade et enfin par une coupe de
champagne, nus, enlacés sur le balcon de la chambre offrant notre
bonheur à la ville endormie.
j'habite pas loin de Barcelone, juste après la frontière. Ville magnifique, riche sur plusieurs plans. Je ne connais pas le "gay Barcelone" mais ton texte est terriblement érotique, terriblement troublant...
RépondreSupprimerJe suis très preneur des plans à trois, quand le couple s'aime sincèrement, quand je ne suis qu'un trait d'union dans leur leur relation, une parenthèse inoffensive qui n'est la que pour l'instant. C'est comme un cadeau que l'un fait à l'autre, et vice versa...
Bravo une fois de plus pour ce texte.
Très beau récit merveilleusement illustré!
RépondreSupprimerJe n'ai jamais eu l'opportunité d'y aller, il faut dire qu'étant en Lorraine j'y suis un peu (beaucoup) loin, mais peut-être dans l'avenir...
WOW BCN dove tutto puo' accadere in una notte.
RépondreSupprimerCompliment dude. A very nice experience, erotic. Il'd like to be at the window of the building infront of you that night :)