10 juin 2020

Au sauna, hormones encore et toujours, (posts revus et quelques fois corrigés)

Vous êtes si beau que je me donnerais bien à vous tous. Que je prendrais tout, aussi. Vous me rendez fou, vous me mettez les hormones à l’envers. Voilà, malgré le beau temps, malgré la douceur du moment, je file dans un de ces saunas de la ville de Paris, où à toute heure on trouve des gens comme moi, des envies qui s’assouvissent ou pas, des corps qui se donnent enfin. Comme à chacune de mes visites, je suis excité, pressé de me débarrasser de tous mes vêtements. J’enlève mes chaussettes en même temps que mon pantalon, je m’emmêle évidemment, j’enlève ma chemise sans prendre le temps de défaire les poignets, évidemment, je n’y arrive pas.je m’énerve, jette enfin mon boxer au fond du casier, ferme et file vers l’obscurité, vers les corps qui attendent.
Je ne prends même pas le temps de me couvrir de ma serviette. Au contraire, j’aime à me promener nu dans ces endroits, j’aime sentir les regards des autres à mon passage, j’aime ma franchise, je suis là pour cela et eux aussi. Le hammam est comme souvent ici noir de monde. Je me pose dans un coin, sur la seconde marche, bien droit, les jambes bien écartées et, surtout, je m’assoie bien au bord ; j’aime en effet que mes attributs pendent bien, se mettent en valeur, puissent être aisément pris en mains. La chaleur, la vapeur me fait du bien finalement. Mon corps sue, les pores se dilatent, je me sens bien, comme apaisé. Même si l’on s’agite autour de moi, même si quelques mains s’approchent, me frôlent ; même si quelque unes sont plus insistantes voire maladroite, j’ai plus envie en ce moment de jouir de cette douceur, de cette langueur qui me prend. Le reste viendra plus tard. Quelques minutes de fournaise et une bonne douche plus tard, j’ai de nouveau les hormones à l’envers. Je sens tous les pores de mon corps en attente, mon système nerveux mobilisé. Je parcoure le dédale des cabines.
Des gars attendent, se tripotant. Je n’aime pas les cabines, je n’aime pas cette intimité relative et étriquée. Dans ces lieux là, je me montre, je m’exhibe. Je veux de la place, des regards, des mains. Je veux du public. Je passe et repasse ; je me pose enfin contre une colonne, prend une pose lascive, légèrement cambré, les jambes un peu écartée, juste pour que l’on devine mes couilles qui aujourd’hui pendent bien. C’est une place stratégique ; je peux faire mine de regarder le film X sur le téléviseur juste en face de moi, et le passant à le temps de jauger « la bête » en marchant dans ce couloir empreint d’une légère pénombre. J’attends. J’attends qu’une main vienne se poser doucement sur mes fesses. Qu’une main écarte force délicatement ma rainure, qu’une main enfin, caresse mon périnée et me prenne les couilles. Alors pour sûr je céderai ! Mais rien ne vient ; ils passent et repassent ; je me sens seul ; un peu con finalement. Sachant que dans ces endroits là, je ne vais rarement voire jamais vers les autres ; il faut que je trouve un autre emplacement. La backroom est d’une tristesse à mourir. C’est trop tôt. Alors je vais m’affaler sur un des canapés qui meublent la salle de projection. 
 
J’en prends entièrement possession, couché sur le ventre, la tête sur l’accoudoir, mes jambes dépassent un peu mais je suis bien. Je vais attendre que le public se renouvelle, que cela se remplisse mieux ; je vais m’exciter un peu avec ces garçons de l’est qui s’ébattent sur l’écran géant de la salle.je suis bien. De fait, je sommenole un peu quand enfin, je sens un peu d’intérêt se porter sur mes cuisses. Une main un peu rêche me caresse et s’approche de mes fesses.
Qui est-il ? Est-il beau, jeune, vieux ? À
ce stade peu m’importe ; c’est doux et public : donc j’aime. Je me cambre légèrement ; juste pour donner un signal – j’aime- et écarte un peu les jambes, juste pour offrir un passage si besoin vers mes couilles, juste pour qu’elles se voient ! Il a compris, il y va. Je me soulève encore un peu plus – salope que je suis ! Sa main apprécie mes lourdes couilles, un doigt appui fermement sur mon périnée. Ça y’est ma queue commence à durcir. Il la prend et la retourne entièrement. Je suis un objet ; mes fesses, ma queue, mes couilles sont ainsi étalées sur ce canapé ; offerts à son regard, son désir, son plaisir, peut être. Qui est-il ? Comment est-il ? Je jette un regard en arrière ; un corps épais, très velu ; un visage plutôt banal, la trentaine bien tassée. Il a gardé sa serviette sur sa taille, je devine qu’il bande bien.
Je décide de continuer l’aventure, de me laisser faire ; où irons-nous,
Il me caresse les fesses, les entrouvre de ses mains ; pose ses lèvres sur chacune d’elles ; je sens son souffle entre mes fesses, je sens son souffle rafraîchir cet humide interstice. je gémis un peu ; juste pour lui donner un nouveau signe , Je me cambre encore plus. Il est maintenant au dessus de moi.

Son visage se penche sur le mien, me bise, me lèche, il me murmure – on prend une cabine ?- je lui réponds d’un coup de langue sur le visag
e – non, ici ; ici c’est bien. Sa serviette est tombée sur mon dos, je vois enfin sa queue dressée. Pas très longue mais épaisse ; charnue elle aussi. J’ai envie, j’ai envie de lui. Voilà, me voilà accroupi sur ce canapé, je lui tends mon cul, il s’affaire. Sa langue me laboure, dans l’état d’excitation dans lequel je me trouve, elle n’aucun problème à se faufiler. Bien sûr, les spectateurs arrivent, ils s’attroupent ; les mains s’agitent sous les serviettes ; cela m’excite,

j’espère seulement que cela ne le gène pas trop. Déjà des mains anon
ymes cherchent maladroitement ma queue. Je les repousse. Sa queue se frotte à mon cul tandis qu’il me mordille les oreilles, les joues. Ses joues mal rasées m’irritent mais j’aime cela. Je lui demande de s’occuper de mon cul, de fouiller en dedans. Même s’il faut rejeter de temps en temps les entreprenants Je pense qu’il commence à prendre goût au spectacle, à se donner en spectacle, à me donner en spectacle. Mon cul, mon trou du cul est offert à la concupiscence de tous. Ses doigts vont et viennent en moi, lui ouvrent le chemin, me préparent. Bientôt, il enfile une capote, je suis prêt. Sa bite me transperce en un instant, en un éclair, en un long gémissement, je l’accepte. Je me dresse, m’accroche à son cou tandis qu’il me transperce de coup de reins solides et profonds. Il me dit des mots forts dans le creux de l’oreille, s’accroche à ma queue dressée contre mon ventre. La sueur coule sur nos corps, son odeur me transporte, j’ai envie de lui lécher les aisselles.
La foule nous entoure, plus personne ne regarde le film, le spectacle est vivant ! Les serviettes sont tombées, les queues s’agitent, certains se caressent. J’aime quand c’est ainsi. Je me branle sauvagement accompagnant tes coups de reins, un mec s’est approché, à compris que j’étais particulièrement sensible des tétons. Il me les pince, les triture, les mordille. Je gémis de plus en plus fort ; si quelques fois je feins car je sais que cela excite les mecs, aujourd’hui, ce sont vraiment des cris de plaisir, de d
ouleur aussi car il me mordille vraiment fort ; mais, j’aime cela et pour rien au monde j’écarterai ce type, il saura quand s’arrêter. Le plaisir est à son comble, trempés de sueur, nous perdons quelque fois prises dans la position instable que nous avons trouvée. Une bouche s’est emparée de ma queue, je laisse faire, je me concentre ainsi sur ta queue dans mon corps, sur ton souffle de plus en plus rapide, dans le plaisir qui monte en toi et en moi et qui bientôt explosera. Je sens maintenant que je vais jouir, je t’encourage à venir aussi et d’une main donne le rythme à la tête qui me pompe. Soudain, tes dents se sont accrochées à mon cou, me mordant au sang, tes mains se sont serrées encore plus fort autour de ma taille, tu as retenu, un long gémissement, tu t’es cambré au plus fort contre moi, ta queue cherchant désespérément à aller encore plus loin, encore plus profond. Tu es venu ; alors, j’ai moi aussi tout lâché, j’ai pris la tête inconnue des deux mains, accéléré le rythme et bientôt, j’ai crié, crié et empli cette bouche inconnue de ma semence. Voilà, nous nous séparons doucement. Nous nous sourions tandis que nous nous essuyons mutuellement, les spectateurs gênés partent. Bientôt il nous faut nous séparer. Quand même je t'enlace, quelques instants encore de tendresse 
– c’était bon ; très bon… merci-. Il faut se quitter, c’est le jeu, la règle. Adieu.




2 commentaires:

  1. Comme je connais ce sentiment ! cette sensation, cette excitation...un endroit vraiment a part, le royaume du sexe rapide...les vapeurs, les coins sombres, les jeunes, les vieux....les sexes raides, durs, ses couilles pleines, ses inconnus que l'on découvre sans jamais connaitres, ses odeurs de foutres chauds, ses envies de se surpasser et de s'abandonner dans le plaisir...j'aime ça

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  2. Je suis aussi adepte de ces endroits ou le fantasme rejoint le réel dans des moments hors du temps.

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