
Des gars attendent, se tripotant. Je n’aime pas les cabines, je n’aime pas cette intimité relative et étriquée. Dans ces lieux là, je me montre, je m’exhibe. Je veux de la place, des regards, des mains. Je veux du public. Je passe et repasse ; je me pose enfin contre une colonne, prend une pose lascive, légèrement cambré, les jambes un peu écartée, juste pour que l’on devine mes couilles qui aujourd’hui pendent bien. C’est une place stratégique ; je peux faire mine de regarder le film X sur le téléviseur juste en face de moi, et le passant à le temps de jauger « la bête » en marchant dans ce couloir empreint d’une légère pénombre. J’attends. J’attends qu’une main vienne se poser doucement sur mes fesses. Qu’une main écarte force délicatement ma rainure, qu’une main enfin, caresse mon périnée et me prenne les couilles. Alors pour sûr je céderai ! Mais rien ne vient ; ils passent et repassent ; je me sens seul ; un peu con finalement. Sachant que dans ces endroits là, je ne vais rarement voire jamais vers les autres ; il faut que je trouve un autre emplacement. La backroom est d’une tristesse à mourir. C’est trop tôt. Alors je vais m’affaler sur un des canapés qui meublent la salle de projection.
Son visage se penche sur le mien, me bise, me lèche, il me murmure – on prend une cabine ?- je lui réponds d’un coup de langue sur le visage – non, ici ; ici c’est bien. Sa serviette est tombée sur mon dos, je vois enfin sa queue dressée. Pas très longue mais épaisse ; charnue elle aussi. J’ai envie, j’ai envie de lui. Voilà, me voilà accroupi sur ce canapé, je lui tends mon cul, il s’affaire. Sa langue me laboure, dans l’état d’excitation dans lequel je me trouve, elle n’aucun problème à se faufiler. Bien sûr, les spectateurs arrivent, ils s’attroupent ; les mains s’agitent sous les serviettes ; cela m’excite,
j’espère seulement que cela ne le gène pas trop. Déjà des mains anonymes cherchent maladroitement ma queue. Je les repousse. Sa queue se frotte à mon cul tandis qu’il me mordille les oreilles, les joues. Ses joues mal rasées m’irritent mais j’aime cela. Je lui demande de s’occuper de mon cul, de fouiller en dedans. Même s’il faut rejeter de temps en temps les entreprenants Je pense qu’il commence à prendre goût au spectacle, à se donner en spectacle, à me donner en spectacle. Mon cul, mon trou du cul est offert à la concupiscence de tous. Ses doigts vont et viennent en moi, lui ouvrent le chemin, me préparent. Bientôt, il enfile une capote, je suis prêt. Sa bite me transperce en un instant, en un éclair, en un long gémissement, je l’accepte. Je me dresse, m’accroche à son cou tandis qu’il me transperce de coup de reins solides et profonds. Il me dit des mots forts dans le creux de l’oreille, s’accroche à ma queue dressée contre mon ventre. La sueur coule sur nos corps, son odeur me transporte, j’ai envie de lui lécher les aisselles. La foule nous entoure, plus personne ne regarde le film, le spectacle est vivant ! Les serviettes sont tombées, les queues s’agitent, certains se caressent. J’aime quand c’est ainsi. Je me branle sauvagement accompagnant tes coups de reins, un mec s’est approché, à compris que j’étais particulièrement sensible des tétons. Il me les pince, les triture, les mordille. Je gémis de plus en plus fort ; si quelques fois je feins car je sais que cela excite les mecs, aujourd’hui, ce sont vraiment des cris de plaisir, de douleur aussi car il me mordille vraiment fort ; mais, j’aime cela et pour rien au monde j’écarterai ce type, il saura quand s’arrêter. Le plaisir est à son comble, trempés de sueur, nous perdons quelque fois prises dans la position instable que nous avons trouvée. Une bouche s’est emparée de ma queue, je laisse faire, je me concentre ainsi sur ta queue dans mon corps, sur ton souffle de plus en plus rapide, dans le plaisir qui monte en toi et en moi et qui bientôt explosera. Je sens maintenant que je vais jouir, je t’encourage à venir aussi et d’une main donne le rythme à la tête qui me pompe. Soudain, tes dents se sont accrochées à mon cou, me mordant au sang, tes mains se sont serrées encore plus fort autour de ma taille, tu as retenu, un long gémissement, tu t’es cambré au plus fort contre moi, ta queue cherchant désespérément à aller encore plus loin, encore plus profond. Tu es venu ; alors, j’ai moi aussi tout lâché, j’ai pris la tête inconnue des deux mains, accéléré le rythme et bientôt, j’ai crié, crié et empli cette bouche inconnue de ma semence. Voilà, nous nous séparons doucement. Nous nous sourions tandis que nous nous essuyons mutuellement, les spectateurs gênés partent. Bientôt il nous faut nous séparer. Quand même je t'enlace, quelques instants encore de tendresse
– c’était bon ; très bon… merci-. Il faut se quitter, c’est le jeu, la règle. Adieu.
Comme je connais ce sentiment ! cette sensation, cette excitation...un endroit vraiment a part, le royaume du sexe rapide...les vapeurs, les coins sombres, les jeunes, les vieux....les sexes raides, durs, ses couilles pleines, ses inconnus que l'on découvre sans jamais connaitres, ses odeurs de foutres chauds, ses envies de se surpasser et de s'abandonner dans le plaisir...j'aime ça
RépondreSupprimerJe suis aussi adepte de ces endroits ou le fantasme rejoint le réel dans des moments hors du temps.
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