Quelle idée de s’appeler Augustin ! Ou plutôt quelle idée d’appeler son fils Augustin ; surtout quand il est roux. Bien sûr je ne pouvais que le remarquer en lisant la liste des stagiaires qui arrivaient. Dès que je les ai vus dans la salle de réunion, je me suis amusé à deviner qui pouvait porter ce prénom ; finalement si joli… je n’ai pas gagné, je n’ai pas associé ce « roux » si roux avec ce prénom un peu désuet. Mais c’était le tien et il te va si bien. Bien sûr cela devait arriver. Depuis le temps que l’on se tournait autour, cela devait arriver. Dès que je t’ai vu, dans cette pièce, dès que j’ai pu associer Augustin à ta chevelure, à ta blancheur laiteuse, j’ai eu envie de toi. Bon, dans cet aréopage d’informaticiens à chemises orange et cravates marron, cela n’était pas difficile. Tu était tiré à quatre épingles, mince comme une limande, un sourire à faire craquer un séminariste et le poil roux, tellement roux ! Je ne pouvais m’empêcher de te regarder. Au début j’ai balayé de mon esprit cette attirance mais j’aimais l’élégance naturelle de ta voix, de tes gestes. J’aimais la façon que tu avais de ponctuer tes propos avec tes mains si longues, si fines, j’aimais enfin, tout, tout de toi ! Mais bon, tout cela passait au second plan. Je fais en sorte toujours – presque- de ne jamais mélanger travail et plaisir et… tu portais une alliance. Et puis, et puis l’autre soir, tout a basculé. Nous étions tous rassemblés dans ma chambre d’hôtel qui nous servait de QG nocturne, puisque nous devions préparer une réunion importante, puisque nous étions en retard. Ce fut une excellente soirée, j’avais commandé des tonnes de sushis, la bière coulait à flots. Nous étions entourés de PC, de câbles, de blackberrys. Une atmosphère de travail mêlée d’enthousiasme, de rigolade. Dans la bonne humeur, nous avons travaillé d’arrache pied. Peu à peu, l’équipe s’est disloquée, chacun rentrait au fur et à mesure où sa contribution se terminait. Par hasard ou pas, tu es resté ; il fallait vérifier tel ou tel tableau, telle ou telle planche. Nous étions côte à côte, les yeux rivés sur l’écran de mon laptop. Épaule contre épaule, jambe contre jambe. Je sentais ton haleine, l’odeur de ton corps fatigué par cette si longue journée de travail. Le trouble me gagnait, nous gagnait ; c’était palpable. Insoutenable longtemps. Instinctivement nos corps pesaient de plus en plus l’un sur l’autre, se cherchant déjà. Enfin, après un temps infini, les yeux rivés sur l’écran, nos regards se sont croisés et après une seconde d’éternité je t’ai dit
– tu schlingues !.... mais j’aime ça ; bon Dieu, j’aime ça ! - alors bien sûr nous nous sommes enlacés ; ou plutôt jetés l’un sur l’autre. Je n’avais qu’une hâte, parcourir de mes mains, de ma bouche, de tout mon corps ce corps si fragile, cette peau diaphane. Rapidement, je te débarrassai de tes frusques. Je déboutonnai fébrilement ta chemise blanche, libérant d’un coup ses effluves musquées si longtemps contenues. Mon Dieu, comme tu puais bon. Mon Dieu, quel plaisir de caler mon visage sous ton aisselle ! Ton corps m’apparaissait dans sa splendide maigreur. Déjà mes mains découvraient la touchante finesse de tes muscles ; ciselés, comme posés sur une fragile ossature, recouverts d’une peau délicieusement tachetée. J’étais fou. Je t’ai arraché à moi, à mes caresses, à mon désir. Je t’ai jeté sur le lit, pour tenter de reprendre mes esprits, pour t’admirer tandis que je quittais mes vêtements. Vite offrir la douceur de ta peau à ma peau,.
Ombre et lumière, la blancheur de ta peau contre ma peau de méditerranéen. Je me suis placé entre tes jambes, mes mains, mes yeux ne se lassaient pas de te caresser, de jouir de la douceur de ta peau, de la ciselure de tes muscles, de la fermeté glabre de tes fesses. Tu t’es retourné, tu m’as offert, la preuve évidente, majestueuse de ton désir. Ta queue, longue, fine, surplombant de petites couilles fruits, couronnée d’une fine touffe « feu ». J’ai succombé, plongé mon visage enfoui entre tes fesses, et savouré l’âpre moiteur de ton entrejambe, avalé tes délicieux petits abricots avant d’engouffrer ton membre au fond de ma gorge. Voilà on y était, on s’aimait, on se dévorait, Longtemps nos mains, nos lèvres frénétiquement, nous ont emmené à la découverte l’un de l’autre, aux limites du plaisir. Je te disais des mots d’amour, tu me déclarais ta passion. Nous ne nous connaissions pas mais l’attirance partagée mais cachée de ces dernières semaines nous plongeait dans ce délire amoureux inattendu, inespéré, rare.
Par moment, entre deux halètements, je prenais ton visage entre mes mains, caressait tes cheveux trempés de sueur, me noyait dans ton regard troublé par le désir, par la passion, avant de replonger vers toi, t’embrasser goulûment, te mordre. Instant de bonheur rare, instant d’éternité, ton sexe m’offrit quelques gouttes de précieux liquide que je goûtais avec délectation, amplifiant encore mon désir de toi, mon amour de toi dirais-je même ; oui à cet instant, je t‘aimais, à chaque instant qui passait, je t’aimais davantage ; et, toi aussi, je le savais, je le lisais dans tes yeux, dans tes halètements, dans tes caresses, toi aussi tu m’aimais.
Puis, tes mains, tes yeux, tes mots m’ont fait comprendre que tu me voulais en toi, tu voulais que l’on s’unissent, que plus rien ne nous sépare. Alors tu m’as offert ton cul, tes délicieuses petites fesses que mes mains déjà écartaient, pour découvrir avec délice une émouvante rondelle, que je m’empressais de baiser, de forcer doucement de la langue. quel bonheur ! un simple souffle, une légère caresse de la langue ou du doigt, suffisait pour que tu cambre davantage, pour que tu t’entrouvres et pour que je défaille d’extase. Il ne fallut pas longtemps pour que nous ne soyons qu’un, pas très longtemps pour m’arracher des hurlements de plaisir, j’en aurais pleuré, j’étais fou de toi, je poussais pour être au plus profond de toi,
je m’accrochais à tes épaules, t’arrachait des cris de plaisir-douleur. Nous avons changé de position, plus le plaisir se faisait intense, plus j’avais envie de voir dans tes yeux, l’extase, voir venir, vivre ton orgasme. Mes coups de butoir se faisaient maintenant plus intenses, j’allais venir, je le savais, mais je résistais tant que je pouvais, attendant de voir, tandis que tu te branlais, apparaître dans tes yeux, ce voile qui te ferait basculer, que je voulais partager. Enfin, dans un long frémissement, une légère cambrure, ton regard s’est figé dans le mien ; une demi seconde, le temps s’est arrêté ; puis, dans un long gémissement, une longue giclée est venue éclabousser ton torse ; j’ai cédé, dans de multiples tressautements, j’ai joui, j’ai joui en toi et je me suis écroulé mon torse contre ton torse, ta semence ainsi partagée, mes yeux dans les tiens, je pleurais, je le jure j’ai pleuré. Nous avons fait l’amour plusieurs fois cette nuit là . avec beaucoup de douceur, de tendresse aussi. Comme pour retenir la nuit, comme par crainte du petit matin, de la journée qui ne manquerait pas de venir et qui allait nous ramener à nos réalités nos vies respectives. Je ne savais pas (pas encore pourquoi tu portais une alliance, tu ne savais pas que j’aimais mon mec. Car c’était bien cela le drame. Je t’aimais, je le jure, cette nuit je t’ai aimé comme un fou, sincèrement, intensément. Mais la vie se charge de séparer ceux qui s’aiment. C’est une chanson mais c’est ainsi. Je m’arrête ici, après, c’est triste.
Ombre et lumière, la blancheur de ta peau contre ma peau de méditerranéen. Je me suis placé entre tes jambes, mes mains, mes yeux ne se lassaient pas de te caresser, de jouir de la douceur de ta peau, de la ciselure de tes muscles, de la fermeté glabre de tes fesses. Tu t’es retourné, tu m’as offert, la preuve évidente, majestueuse de ton désir. Ta queue, longue, fine, surplombant de petites couilles fruits, couronnée d’une fine touffe « feu ». J’ai succombé, plongé mon visage enfoui entre tes fesses, et savouré l’âpre moiteur de ton entrejambe, avalé tes délicieux petits abricots avant d’engouffrer ton membre au fond de ma gorge. Voilà on y était, on s’aimait, on se dévorait, Longtemps nos mains, nos lèvres frénétiquement, nous ont emmené à la découverte l’un de l’autre, aux limites du plaisir. Je te disais des mots d’amour, tu me déclarais ta passion. Nous ne nous connaissions pas mais l’attirance partagée mais cachée de ces dernières semaines nous plongeait dans ce délire amoureux inattendu, inespéré, rare.
Par moment, entre deux halètements, je prenais ton visage entre mes mains, caressait tes cheveux trempés de sueur, me noyait dans ton regard troublé par le désir, par la passion, avant de replonger vers toi, t’embrasser goulûment, te mordre. Instant de bonheur rare, instant d’éternité, ton sexe m’offrit quelques gouttes de précieux liquide que je goûtais avec délectation, amplifiant encore mon désir de toi, mon amour de toi dirais-je même ; oui à cet instant, je t‘aimais, à chaque instant qui passait, je t’aimais davantage ; et, toi aussi, je le savais, je le lisais dans tes yeux, dans tes halètements, dans tes caresses, toi aussi tu m’aimais.
Puis, tes mains, tes yeux, tes mots m’ont fait comprendre que tu me voulais en toi, tu voulais que l’on s’unissent, que plus rien ne nous sépare. Alors tu m’as offert ton cul, tes délicieuses petites fesses que mes mains déjà écartaient, pour découvrir avec délice une émouvante rondelle, que je m’empressais de baiser, de forcer doucement de la langue. quel bonheur ! un simple souffle, une légère caresse de la langue ou du doigt, suffisait pour que tu cambre davantage, pour que tu t’entrouvres et pour que je défaille d’extase. Il ne fallut pas longtemps pour que nous ne soyons qu’un, pas très longtemps pour m’arracher des hurlements de plaisir, j’en aurais pleuré, j’étais fou de toi, je poussais pour être au plus profond de toi,
je m’accrochais à tes épaules, t’arrachait des cris de plaisir-douleur. Nous avons changé de position, plus le plaisir se faisait intense, plus j’avais envie de voir dans tes yeux, l’extase, voir venir, vivre ton orgasme. Mes coups de butoir se faisaient maintenant plus intenses, j’allais venir, je le savais, mais je résistais tant que je pouvais, attendant de voir, tandis que tu te branlais, apparaître dans tes yeux, ce voile qui te ferait basculer, que je voulais partager. Enfin, dans un long frémissement, une légère cambrure, ton regard s’est figé dans le mien ; une demi seconde, le temps s’est arrêté ; puis, dans un long gémissement, une longue giclée est venue éclabousser ton torse ; j’ai cédé, dans de multiples tressautements, j’ai joui, j’ai joui en toi et je me suis écroulé mon torse contre ton torse, ta semence ainsi partagée, mes yeux dans les tiens, je pleurais, je le jure j’ai pleuré. Nous avons fait l’amour plusieurs fois cette nuit là . avec beaucoup de douceur, de tendresse aussi. Comme pour retenir la nuit, comme par crainte du petit matin, de la journée qui ne manquerait pas de venir et qui allait nous ramener à nos réalités nos vies respectives. Je ne savais pas (pas encore pourquoi tu portais une alliance, tu ne savais pas que j’aimais mon mec. Car c’était bien cela le drame. Je t’aimais, je le jure, cette nuit je t’ai aimé comme un fou, sincèrement, intensément. Mais la vie se charge de séparer ceux qui s’aiment. C’est une chanson mais c’est ainsi. Je m’arrête ici, après, c’est triste.
Magnifique texte !
RépondreSupprimer